Playlist couleurs criardes

C’est l’été, et les couleurs vives de sortie un peu partout atteignent même la playlist de ce soir : que des albums aux couleurs criardes ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Les sonorités de ces albums, au demeurant, sont assez différentes, mais bien marquées dans tous les cas. Ça commence avec un vieil album de Carlos Santana, que je n’avais plus écouté depuis des lustres, vraisemblablement, et qui n’a pas si bien vieilli que ça –il date de 1970 et suivit la prestation remarquée du groupe lors du festival de Woodstock-. Son morceau le plus populaire est une reprise plutôt réussie, dans une veine vaguement latino, d’un titre blues de Peter Green : « Black Magic Woman ». Cette reprise est d’ailleurs bien plus connue que l’original, et c’est, à mes oreilles, le meilleur morceau de l’album.

Bien ensuite « Cheap Thrills » de Janis Joplin et son premier groupe, « Big Brother and the Holding Company », groupe à vocation psychédélique lors de sa création. A dire vrai, je n’ai jamais trop accroché à cet album non plus, malgré son aura quasi mythique –et, d’une manière générale, Janis Joplin n’est pas vraiment ma tasse de thé-, mais, une fois de temps à autre, j’apprécie malgré tout de le réécouter.

L’album « Acid Eaters » des Ramones est un album de reprises de standards des années 60 que le groupe a unifiées à sa sauce. C’est souvent efficace et bien réalisé, mais sans que l’on aille au-delà d’un sympathique hommage –l’approrpiation des chansons proposées reste relativement sommaire malgré tout-.

Enfin, le live de Procol Harum avec les choeurs et l’orchestre symphonique d’Edmonton est tout simplement excellent, et certaines chansons sont magnifiées par cet accompagnement très bien intégré au discours. En particulier, « In Held Twas In I », très longue chanson séquentielle de près de 20 minutes, y gagne une vraie intensité. Le meilleur moment musical de cette chaude soirée !

6 réponses sur “Playlist couleurs criardes”

  1. Tragique erreur ! Tu entendras notamment un excellent guitariste et l’un des batteurs les plus inventifs de la scène Rock de l’époque, à savoir BJ Wilson ! Et la chanson que j’évoque bénéficie d’un final vraiment beau ! Tant qu’à faire, autant commencer par elle 😉

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.