Playlist « perles discographiques »

Que voilà une jolie playlist pour clore agréablement une semaine durant laquelle n’auront pas été très gâtée ! Pas une seule petite note à me mettre entre les oreilles, si ce n’est la mélodie annonciatrice des messages diffusée en gares ou dans les trains, entre mardi soir et samedi matin !

Aftermath (avril 1966) et Between The Buttons (janvier 1967), qu’il faut absolument écouter dans leur édition anglaise, beaucoup plus cohérente que l’américaine, constituent en quelque sorte les deux premiers albums conçus autrement que comme une collection de singles réunis sur un LP, caractéristiques de leurs albums précédents. Provisoirement retirés de la scène après avoir donné plusieurs centaines de concerts durant trois ans en Europe, aux Etats-Unis et en Océanie, les Rolling Stones investissent les studios pour une période longue et intense, ce qui ne leur était jamais arrivé auparavant, et prennent le temps de se poser pour écrire, et Brian Jones investit tous les instruments qui lui passent sous la main et en joue, toujours, remarquablement bien : dulcimer, marimbas, vibraphone, sitar… –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Il en résulte ces deux perles discographiques, où un instumentarium remarquablement varié et des mélodies qui s’éloignent du blues –notamment, « Between The Buttons », essentiellement conçu au piano plutôt qu’à la guitare, propose de nombreuses compositions en do majeur– illustrent des paroles intelligentes, drôles ou sarcastiques, misogynes souvent –on est mauvais garçon ou on ne l’est pas, et, à cette époque, les Rolling Stones avaient une réputation à soigner…-, sur fond de « Swinging London ». –cf.extrait : une chanson radicalement violente, misogyne et vacharde dans son propos, sur une mélodie belle et douce…-.

Les deux albums connurent la gloire de la première place dans les charts UK –respectivement 28 semaines et 3 semaines– et US –26 semaines et 1 semaine-, en période de forte concurrence qui plus est. La réputation d' »Aftermath » a toujours été très élevée, l’album est encore régulièrement cité comme le meilleur ou l’un des meilleurs albums du groupe par la presse spécialisée; celle de « Between The Buttons » est moins fermement établie sur les mêmes hauteurs –Mick jagger ne l’apprécie guère, par exemple-, mais, des deux, c’est peut-être celui que je préfère –en tout cas, c’est celui que j’écoute le plus– et c’est également celui qui présente la plus belle photo de pochette d’un album des Rolling Stones !

5 réflexions sur “Playlist « perles discographiques »”

  1. J’ai deux pressages différents de After-Math, touts les deux pressages français. L’un est l’original de 1966 et l’autre une réédition un peu plus tardive (mais guère plus).

    La différence entre les deux, celui de 66 à un macaron de couleur noire, l’autre est rouge. Et sur le second, il y a un titre en plus « Doncha Bother Me » !

    Et mon Between The Buttons est un pressage francais de 1978 !
    https://www.discogs.com/fr/The-Rolling-Stones-Between-The-Buttons/release/6964357

    Des deux albums, je crois que je préfère le Between The Buttons, plus « psychédélique » !

  2. « Doncha Bother Me » devrait figurer sur le pressage original (15 avril 1966)… C’est le cinquième titre de la face A, juste avant le long « Goin’Home ». Le premier pressage doit porter la référence « Decca KL4786 ». La version US est référencée « London PS476 » (2 juin 1966).

  3. Alors c’est encore plus « tordu » que ça !

    https://www.discogs.com/fr/The-Rolling-Stones-After-Math/release/2743786

    C’est l’édition française de may 1966, donc en principe un pressage original. Et il manque 2 titres en fait. Celui dont on a parlé dans les précédents commentaires et « Think » ! Le second pressage en ma possession, toujours un press Français va rétablir la palylist originale !

    https://www.discogs.com/fr/The-Rolling-Stones-After-Math/release/1637866

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