C’est un peu une playlist de fainéant que je propose à mes oreilles pour entrer dans la période des fêtes, entre deux achats et quelques recherches pour améliorer le menu du Réveillon –les courses sont faites quant aux victuailles, les idées d’accommodement de tout cela commencent à émerger !-. Donc, entre ces diverses occupations, agréables mais un peu chronophage avec la foule, j’écoute des choses un peu légères et propices à la fête, dans les versions les plus immédiatement accessibles –je sais exactement où les trouver sur les étagères, sans avoir à trop fouiller…-. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.
L’ouverture de la « Cavalerie légère » de Franz Von Suppé n’a de légère que son nom –cliquer sur l’extrait pour vous rendre compte que vous connaissiez sans peut-être le savoir !-…
Les autres ouvertures du compositeur s’écoutent très aisément, sans avoir besoin qu’on y prête une attention trop grande, l’ensemble étant aimable mais sans prétention. Il en va de même pour les ouvertures de différentes opérettes d’Offenbach, de belle qualité, dans une interprétation plutôt vilipendée en France mais louée à l’étranger au moment de sa sortie, pour la beauté de l’orchestre et des phrasés notamment. Le chef, en revanche, est dans son meilleur répertoire avec les valses des Strauss, qu’il enregistra régulièrement, et régulièrement avec bonheur, tout au long de sa carrière.
Enfin, le disque consacré à des concerti de Noël du baroque italien me rappelle les Noëls de mon enfance : avant l’émergence du courant HIP –baroqueux pour les intimes-, ces version faisaient fureur dans les chaumières –il s’agit de l’une des meilleures ventes de Karajan, qui vendit beaucoup, comme chacun sait– et il tourna régulièrement sur la platine paternelle chaque fin d’année.