Aujourd’hui, n’ayant aucune envie très particulière autre que d’écouter de jolies choses, je me suis donné comme thème «Pochettes rouges». Ainsi, cela m’a conduit à la constitution de cette playlist, des plus avenante finalement, pour accompagner une partie de la matinée, qui va durer longtemps, passage –mortel– à l’heure d’hiver oblige…
Après tout, un certain joue le jeu du classement alphabétique pour entretenir ou raviver sa curiosité, pendant qu’un autre passe en revue, chaque dimanche, le Top 50, pour égayer ses matinées de quelques séquences léguées à la postérité –ou pas !?!-, alors, pourquoi ne pas arrêter une démarche ludique ? –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.
Petit jeu amusant, donc, qui m’a ramené –tout-à-fait fortuitement, bien sûr– vers mes deux groupes favoris pour deux albums que j’ai toujours bien aimés. D’abord et surtout « Tattoo You », qui jouit d’une réputation plutôt flatteuse –si tard dans leur carrière : 1981, pensez-vous !– et, à mes oreilles au moins, pas usurpée ! La construction sur deux faces –33T oblige : le CD n’était encore qu’au stade de brouillon-, à l’époque, opposait une face A rapide à une face B -la meilleure à mon avis- plus lente. La tournée associée à cet album reste mon premier souvenir d’un concert des Rolling Stones –exactement : le dimanche 13 juin 1982, à Paris, déplacement à 4 dans une vieille R5…-.
« Kiss me kiss me kiss me » reste l’un des albums les plus ambitieux de The Cure –parution sous la forme d’un double 33T– : c’est très varié, alternant les megatubes comme « Just like heaven » et des chansons non moins belles, mais un peu restées dans l’ombre comme « If only tonight we could sleep », cette dernière bénéficiant d’une longue introduction à la guitare, plaintive et torturée.
Quant à Heather Nova, elle jouit d’une certaine popularité au tourment du millénaire, possède une jolie voix, chante des textes inspirés sur de belles mélodies, bien arrangées –cf. l’extrait en écoute ci-dessous-, même si elle est un peu oubliée, semble-t-il, de nos jours.
Enfin, la symphonie « Pathétique » de Tchaikovsky par Guido Cantelli est tout simplement formidable, dans un son plus qu’honorable de 1953, et entretient le souvenir d’un immense chef disparu trop tôt –à 36 ans, dans un accident d’avion– et que Toscanini voyait comme son successeur.
Finalement, le rouge a du bon 😀 !