En ce troisième jour du week-end pascal –statut local oblige, ici, les festivités sont entamées dès le Vendredi Saint-, je m’adonne depuis ce matin aux joies d’une playlist consacrée à quelques grandes symphonies du répertoire : pour une fois que j’ai un peu de temps à consacrer au plaisir de mes oreilles en cette période très occupée, autant me rabattre sur des valeurs sûres ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.
La troisième symphonie de Mendelssohn, dite « Ecossaise », –sans doute sa plus réussie avec la quatrième– trouve ici une version absolument jubilatoire : j’ai trouvé cet album, et l’ensemble des symphonies qui l’accompagnent, à un prix dérisoire en Allemagne il y a quelques semaines, mais je n’avais pas encore eu le temps de m’y consacrer sérieusement. L’orchestre est de taille modeste, remarquablement transparent, l’équilibre entre les pupitres est merveilleux, l’interprétation est d’une vivacité rythmique extraordinaire : je redécouvre mon Mendelssohn, vraiment ! De plus, les « petites » symphonies pour cordes trouvent également ici des interprétations magnifiques, et la prise de son est transparente et dynamique ! Bref : du premier choix, assurément ! –cf. extrait ci-dessous-.
La sixième symphonie « pathétique » de Tchaïkovsky est l’une des plus célèbre de tout le répertoire, et, avec la cinquième de Beethoven, la première que je découvris lorsque j’étais enfant. J’y suis donc très attaché et en possède de nombreuses versions, dont celle-ci est parmi les plus recommandables au sein d’une discographie très abondante. Une vision très personnelle, chauffée à blanc, très bien enregistrée en public.
La troisième symphonie de Mahler par Claudio Abbado, enregistrée en public également, est au même très haut niveau de réussite, notamment dans son mouvement final, rendu avec beaucoup d’émotion et de sensibilité par le chef, qui se garde bien de tout tapage ou grandiloquence ostensibles, préférant cultiver l’intimisme.
Enfin, les deuxième et troisième symphonies de Honegger ne font pas exactement partie du « grand répertoire », mais n’en sont pas moins de vraies réussites et trouvent dans cet album une interprétation « de référence ». Un album puissant, parmi les tout meilleurs du célèbre chef. –cf. extrait ci-dessous-.
Bref, une playlist à-même d’illuminer ce nuageux dimanche de Pâques ! Et, dès demain, reprise des travaux de rénovation…
Chez moi, en ce moment sur la platine le requiem de Fauré (je sais que tu ne goute guère cette œuvre) par Daniel Barenboim avec Fischer-Dieskau et Sheila Armstrong ! Et c’est très beau !
Je suis d’humeur « classique » en ce moment !
La N°3 de Mahler est très belle, je crois avoir une version (en CD) par Adler !
Rien à voir (encore que) avec ce billet puisque j’ai cliqué sur Mahler dans la liste des mots clefs (mon compositeur préféré) mais j’ai eu l’occasion il y a peu d’écouter la 5ème symphonie de Mahler à l’auditorium de Lyon, c’était très bien quoique les cors ont été parfois un peu hésitants dans leur attaque.