8 albums pour découvrir Beethoven…
A tout seigneur, tout honneur ! Beethoven, outre qu’il est l’un des plus célèbres, est aussi l’un des compositeurs les plus faciles d’accès, y compris pour le mélomane débutant. Ses oeuvres sont le plus souvent profondément marquées par sa forte personnalité, irascible et passionnée, et il est l’un des premiers à avoir à ce point sublimé sa vie dans son oeuvre, lesquelles sont assez largement indissociables ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.
En huit albums, on peut déjà appréhender une partie importante de son oeuvre : avant tout, ses symphonies, bien évidemment, qui sont sans doute les symphonies les plus enregistrées, et, vraisemblablement aussi, les plus jouées du répertoire. Les enregistrements d’intégrales sont pléthoriques, je vous propose de retenir le plus célèbre, et le plus répandu aussi, qui a remarquablement bien résisté aux outrages du temps. Près de 15 millions d’exemplaires, tous supports confondus, en ont été vendus, l’intégrale n’ayant jamais quitté l’éditeur de la marque. Pour rester dans le domaine de la musique symphonique, deux concertos viendront compléter ce volet de la production du compositeur, dans deux belles productions, aux prises de son très réussies.
Ses sonates pour piano méritent largement le détour également, et, selon Chostakovich, pour n’en citer qu’un, elles constituent « la pierre angulaire de la musique pour piano occidentale ». Deux albums de très belle qualité y sont consacrés, et même si la 29ème sonate « Hammerklavier » nécessite un peu d’efforts de la part du mélomane débutant, elle reste à sa portée avec un peu de patience. En revanche, je proposerai à ce même mélomane d’aborder les quatuors du musicien par les six premiers, même si mes goûts personnels me portent plus spontanément vers les derniers, moins accessibles dans leur écriture. De même, les deux sonates pour violon et piano présentées ici –ses deux plus célèbres– sont de la belle musique de chambre et s’écoutent assez facilement.
Beethoven n’écrivit qu’un seul opéra, « Fidelio », qui mérite d’être connu et s’aborde aisément. La version proposée est assez largement reconnue comme une grande version et rend justice à l’oeuvre.
Ensuite, il sera toujours temps d’approfondir… Mais, rien qu’avec ces huit albums, tous primés en France et/ou à l’étranger, bien des heures plaisir sont assurées !
Fidelio, j’ai la version de Maazel en CD dans la jolie collection Rouge Opera chez Decca !
Tiens, je viens même d’enlever un album des Clash de la platine pour passer le Fidelio !
Et bien sur j’ai un des coffrets vinyle des quatuors à cordes (La Grande Fugue) !
Bon, et puis Walter, Furtwangler, Kempff, Gardiner (Missa Solemnis) et plein d’autres !
http://joseph-isola.info/Sardequin/wp-content/uploads/2017/02/Beethoven-Fidelio-Maazel.jpg