Mon tout premier 33 tours des Rolling Stones est en fait un collector, et, quand je l’ai acheté à sa sortie, je ne le savais même pas ! Quand je l’ai revendu, il y a plus de vingt ans, avec tous ses compères vinyles et la platine qui servait à les lire, je ne le savais pas non plus !
Je viens de l’apprendre la semaine dernière : « One of the rarest Rolling Stones albums in that it only had a limited release in certain countries and was withdrawn after a short time on sale. If you see it grab it, it’s rare. » En clair : l’un des plus rares album des Rolling Stones, sorti en nombre limité pour une courte période avant son retrait… Et il n’a jamais été réédité en CD, mais on peut le reconstituer soi-même assez aisément –Cliquer sur l’image pour la voir en grand-.
J’ai encore perdu une occasion d’être riche !
Au demeurant, la compilation est bien faite, et l’album m’a beaucoup servi. Je n’étais pas peu fier, du haut de mes 12 ans, de pouvoir l’exhiber à mes copains de classe, qui, eux, ne connaissaient même pas le groupe Il ne resta pas longtemps isolé sur une étagère « Pop-Rock » toute nouvellement créée à cette occasion –je n’avais, avant lui, que des albums de musique classique-. Une nouvelle aventure commençait : c’est à partir de cet album, et du temps passé à me documenter en médiathèque –on avait déjà, ici, une médiathèque, qui permettait d’emprunter, outre, des livres, des 33 tours et des cassettes, ainsi que des partitions– suite à cet achat, que j’ai construit petit à petit ma discothèque, d’abord autour des grands noms, puis en m’orientant vers des choses plus obscures, mais toujours assez loin du « goût du jour » 😀
Très vite, en effet, il fut suivi de la quasi totalité des albums Decca, dans la collection « L’âge d’or des Rolling Stones« , construite en 19 volumes : nettement moins chers que les originaux, avec une belle iconographie et des textes vraiment intéressants, mais des pressages –français– vraiment médiocres : une collection pour fans désargentés, en quelque sorte 🙄 !
Coté collection, j’ai toujours à la maison le 45 tours d’Henry Cording qui deviendra plus tard Salvador et le 33 T édition limité de la balade de Melody Nelson dont la pochette est illustré par Iusse (qui en avait aussi fait une BD).
Côté « raretés », parties avec le reste, j’avais deux albums de Gainsbourg dédicacés par « le maître »… Et pas mal de trucs qu’on trouve assez difficilement à cette heure : genre The Standells, The Remains… Que des trucs hyper-connus, donc, et un peu collector à ce titre…