iPhone : vive la géolocalisation

Il m’est arrivé une mésaventure fâcheuse, mais heureusement résolue, aujourd’hui.
M’étant rendu tranquillement sur mon lieu de réunion ce matin, j’ai garé ma voiture sur le parking –clos, cela a son importance…– et, après une matinée bien remplie, j’ai remballé mes affaires et mon téléphone, que j’ai glissé dans une petite poche sur le côté de mon sac à dos, pour rejoindre ma voiture et rentrer à la maison.

Là, stupeur et effroi : voulant téléphoner, je n’ai pas réussi à remettre la main sur mon téléphone… Youplatralala, je vais vérifier dans la voiture s’il n’y serait pas, à tout hasard, mais que nenni…
Je téléphone à l’accueil de mon lieu de réunion, en désespoir de cause, pour vérifier que je ne l’aurais pas oublié –sans trop d’illusion, j’étais sûr à 99,99% de l’avoir bien rangé dans mon sac à dos…-. On m’annonce qu’il n’est pas resté dans la salle et que personne n’a ramené de téléphone à l’accueil.

Du coup, en dernier recours, je lance sur mon zoliMac une géolocalisation : il semblerait qu’il soit en effet resté sur le parking d’où j’étais parti !

Et, pourtant, retourné là-bas, j’ai eu bien du mal à le retrouver dans un premier temps, tant il s’était bien bien caché en tombant de mon sac.
Cependant, il se trouvait exactement là où la géolocalisation me l’avait annoncé –j’ai revérifié une seconde fois sur l’ordinateur d’un collègue resté sur place-, quasiment au mètre près. Entier, propre, et même pas écrasé !

Plénitude frémissante – Tempête 

Un tout petit extrait sonore pour illustrer cette courte notule et ce soleil couchant –cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-…

Vous y entendrez le passage d’une plénitude émergente à une inquiétude sous-jacente –une tempête sous un crâne ?-. J’aime beaucoup, quoi qu’il en soit !

Playlist contrastée !

Sur la lancée du pogo d’hier soir, j’ai enchaîné au terme de cette première journée réellement laborieuse –et les deux à venir s’annoncent non moins chargées…-, avec une drôle de playlist sans trop de logique qui se déroule dans mon bureau. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

On trouve, d’abord, le premier album live des Ramonesle groupe en a sorti 3, qui permettent de constater qu’au fil des ans, il jouaient leur musique rapide de plus en plus rapidement, mais celui-ci est vraisemblablement le meilleur : ici, les 28 titres sont joués en 55 minutes, sans aucune fioriture et avec une belle énergie-.

Après cette débauche de décibels et de guitare simpliste et sonore, je me suis tourné vers l’excellentissime « Let It Bleed » des Rolling Stones, où l’on peut entendre un Keith Richards au sommet de son art, puisqu’à cette date –1969-, il occupe presque tout seul toutes les parties de guitare, Brian Jones étant quasiment parti/exclus et Mick Taylor pas encore complètement intégré au groupe. Plus que dans tout autre album du groupe, le guitariste mérite son surnom de « Keef The Riff », il se montre très inventif et parfois vraiment brillant –cf. le petit bijou ci-dessous, où la section rythmique, de surcroît, est tout-à-fait idéale : play it loud ! -.

L’album de blues qui suit s’avère plus reposant, et permet de retrouver deux guitar-heroes au sommet de leur talent –et l’on peut y entendre que Mick Taylor, en définitive, est à la fois plus inventif et a un feeling blues bien plus avéré que son plus célèbre collègue d’un soir-.

Enfin, dans un tout autre genre, j’ai réussi à trouver à pas très cher ce disque de Sibelius que je convoitais depuis longtemps : assez controversé par les critiques à sa sortie –globalement : il y a ceux qui adorent, et ceux dont les attentes sont déçues-. Il est extrait de la seconde intégrale des symphonies de Sibelius par ce chef finlandais -sa première intégrale avait « fait un tabac » à sa sortie-, qui joue ici avec « son » orchestre américain. Si je fais assez peu de cas de la première symphonie du compositeur, très bien mais pas exceptionnelle, sa quatrième est l’une de mes toute préférées de l’entier répertoire, et, à mes oreilles, trouve ici une très belle interprétation, profonde, grave et puissante, très creusée, dans une prise de son de démonstration –il faut écouter fort pour se rendre compte des petits détails qui fourmillent tout au long de cette magnifique version-.

Playlist avec un A

Et voilà, après un bref intermède estival, le quotidien reprend très vite ses droits –même si j’ai essentiellement « télétravaillé » aujourd’hui-, et, bien évidemment, de nouvelles playlist prennent le chemin de mes oreilles !

Aujourd’hui, indécis devant un trop-plein de choix –c’est souvent le cas lors des retours de vacances : trop de choix tue le choix ! -, j’ai donc laissé l’ordre alphabétique décider à ma place : quatre albums dont le titre commence par la lettre (A) : • Aftermath, The Rolling Stones. 1966 • All Summer Long, The Beach Boys. 1964 • Aïda, Verdi. 1955 • Abbey Road, The Beatles. 1969 –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand et sur les deux extraits ci-dessous pour en profiter un peu vous aussi !-.

Finalement, j’aurais pu tomber bien plus mal ! Le premier album « de maturité » des Rolling Stones, qui a toujours fait partie de mes favoris du groupe; un beau disque de surf music alors que je rentre de la mer –et que l’été n’est pas fini-, sans doute mon opéra préféré de Verdi –je ne suis pas difficile en la matière et piètre connaisseur du genre, qui n’est guère le mien– et, pour finir, mon album préféré des Beatles !

Notule bourgeoise -et colorée-

Allez ici, et vous comprendrez le drôle de titre de cette notule ! Et , vous en apprendrez bien plus que n’importe quelle légende que j’aurais pu mettre, je n’en ai donc pas mis ! L’ouvrage, au demeurant, est très impressionnant de près, assez monumental de proportions, et mérite la visite.
Pour d’autres photos plus colorées, un autre album est en ligne en suivant ce lien.

Quant à moi, il faudrait que je m’abstienne de prendre des photos avec les lunettes de soleil, la balance des blancs est toujours un peu délicate à régler par la suite…

Mathématiques estivales

Trajet inédit

2002 : c’est le nombre exact de kilomètres parcourus durant ces vacances, y compris le trajet aller-retour ! Ce dernier, afin d’innover et économiser moults euros –46,90 € précisément-, a été l’occasion d’une traversée de la Belgique et du Luxembourg, avant de regagner la France ! –Cliquer que l’image pour voir la carte des contrées visitées en plus grand-.
Je pense que nous avons économisé un peu sur l’essence également, puisque nous avons roulé moins vite que sur les autoroutes françaises… Les autoroutes belges sont assez fréquentées, en assez bon état pour celles que nous avons empruntées, mais les risque d’aquaplaning y sont nombreux et bien documentés -et annoncés préventivement-. Nous n’y avons pas été confrontés, malgré une grosse pluie près de Charleroi…

Jeux de plage : Diablotin : 6 – La plage : 0

J’ai pu jouer quelques parties d’échecs sur la plage, contre des adversaires sympathiques et parfois talentueux. A la fin, j’ai quand même gagné toutes mes parties –dont une assez longue, qui a attiré beaucoup de spectateurs et plein de commentaires bienveillants mais peu éclairés desdits spectateurs…-, et cela m’a permis de bronzer intelligemment ! J’ai aussi aidé un jeune garçon à redresser une situation bien mal engagée en lui conseillant une stratégie d’ensemble un peu offensive : il a même fini par gagner !

Gastronomie locale

J’ai mangé 5 fois des frites, mais c’est quasiment le seul accompagnement proposé dans les restaurants… De plus, elles sont généralement excellentes, bien meilleures que celles qu’on trouve à peu près partout ailleurs ! J’ai aussi mangé 2 fois le meilleur potjevleesch de ma vie, absolument remarquable ! Du coup, je vais essayer d’en cuisiner un aussi bon, mais ce n’est pas gagné ! A cette fin, j’ai quand même ramené de la bière de là-bas : 5 bouteilles, dont 2 de « bière noire », à l’amertume assez marquée –cliquer sur l’image pour goûter cette bière avec les yeux-.

Nouvelles plages

De Calais au Touquet, nous avons nos petites habitudes, mais, cette année, nous y avons un peu dérogé en partant à la découverte de nouvelles plages : pas moins de 4, cette année ! Je n’ai pas compté le nombre de kilomètres effectués à pied sur lesdites plages, les digues ou à travers les dunes, mais, assurément, nous avons marché quotidiennement plusieurs kilomètres. Certains jours, cependant, les promenades sur la plage étaient impossible, pour cause de marée haute. Au demeurant, les coefficients de marée, cette année, étaient assez faibles durant votre séjour : de 57 à 89. J’ai aussi découvert le plus petit « fleuve » de l’hexagone, qui doit mesurer quelques centaines de mètres avant de se jeter dans la mer… –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Météo

13 : c’est le nombre de jour de soleil durant ces vacances contre 2 jours de pluie seulement ! Exactement comme cela était prévu avant notre départ. Une nuit, la tempête a soufflé assez fort, mais nous étions bien à l’abri… Néanmoins, la côte anglaise était moins visible cette année que l’an passé, même si j’ai pu ramener quelques photos des falaises blanches d’en face –cliquer sur l’image pourvoir en plus grand des moutons français paissant face à l’Angleterre– ! Un jour, à Wimereux, la mer était si démontée qu’elle partiellement inondé la digue et qu’elle se jetait dans le fleuve : on attend plutôt le contraire, d’habitude…

Blog en mode pause – Considérations estivales

Dans quelques petites heures, nous partirons pour les dunes, les digues, les belles plages face aux falaises anglaises et la gastronomie locale roborative !
Une météo agréable et clémente nous y attend –cliquer sur l’image pour en voir le détail-, assez similaire à celle de l’an dernier si l’on en croit les prévisions, qui s’étaient avérées relativement fiables : peu de pluie, pas de grosses chaleurs, et c’est tant mieux !

Les derniers préparatifs sont achevés si je me réfère à mon ersatz de check-list et un semblant de programmation culturelle est également établi –le festival de piano du Touquet commence un peu plus tard cette année, je n’ai guère eu le choix…, mais je me réserve également la possibilité d’aller voir ce concert, le cas échéant-.
Ne reste qu’à charger modérément la voiture et en route pour six petites heures ! Vraisemblablement, en raison de notre destination, nous échapperons même aux prévisions en rouge et noir de « Bison Futé ».

En attendant, le blog est en pause pour la prochaine quinzaine.

Effet de mode, suite…

Je vous entretenais déjà, ici ou encore , de mes interrogations face à la « mode » du retour au vinyle, dont certains aspects, assurément, continuent à m’échapper… Et ce n’est pas ce qui suit qui va renforcer mes certitudes, bien au contraire !

Un sondage effectué par la BBC en Angleterre –la taille de l’échantillon n’est pas précisée, mais si l’article évoque un sondage et non une enquête d’opinion, cet échantillon doit être standardisé et assez large pour être significatif…– vient abonder ces interrogations face à ce phénomène qu’on pourrait qualifier  de fétichismele fétiche est un report de l’affectivité sur un objet unique ou composé, symbolique, en lui attribuant une efficacité supérieure à la sienne sur la réalité-pour presque la moitié des amateurs de 45 et 33 tours, puisqu’en effet près de la moitié des acheteurs dépensent des sommes parfois non négligeables pour une chose dont ils ne semblent pas avoir la moindre utilité –à part peut-être encadrer les pochettes : j’ai vu hier, au centre commercial du coin, un rayon « cadres pour 33T, 34×34 », près de 10€« – ! Etonnant, non ? Cliquer sur l’image pour lire confortablement les résultats du sondage-.

En complément, un petit documentaire27 minutes– encore disponible sur la chaîne Arte ce jour s’intéresse à la qualité comparée du son entre mp3, CD et vinyle. Et, à la fin, ce n’est pas le vinyle qui gagne. Mais ça, on le savait déjà…  😛

Lord Of The Rings et Strasbourg : quels liens ?

On peut voir actuellement une assez belle exposition consacrée à la saga de Tolkien « Lord Of The Rings » à Strasbourg, en lien avec le Château du Haut-Koenigsbourg, qui connut une histoire particulièrement tourmentée.

A priori, les liens semblent ténus entre Strasbourg/le Bas-Rhin et Aragorn ou Gollum, non ? Et pourtant… Il apparaît que le directeur artistique de la trilogie des films, John Howe, a fait ses études à l’École supérieures des Arts décoratifs de Strasbourg, et que c’est sa passion pour cet univers « médiéval-fantasy », déjà notable dans un très beau livre d’illustrations consacré aux gargouilles de la cathédrale de cette ville, qui a attiré l’attention du réalisateur des films, Peter Jackson.

Ce dernier qui l’a donc embauché pour créer les décors et les costumes desdits films –puis de leur suite, qui se passe en réalité antérieurement, « Le Hobbit »-, ainsi que l’ensemble du décorum architectural, pour lesquels John Howe s’est largement inspiré du château du Haut-Koenigsbourg et de son mobilier, donc, mais également de quelques-unes des armes défensives des soldats médiévaux gardant le château –gantelets, casques notamment-. Le parallèle entre être les deux mondes est, pour le coup, très intéressant.

Certaines figurines de résine sont époustouflantes de réalisme et « grandeur nature », mais la prise de photographies est assez complexe, du fait d’une lumière faiblarde et de l’exposition de nombreuses « statues » derrière des vitrines, ce qui occasionne des reflets difficiles à maîtriser dans de bonnes conditions. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand. Les images sont en assez basse résolution, malheureusement…-.