Même si…

Lerouge… je n'achète plus guère de livres, je continue à lire beaucoup sur mon iPad. Dernièrement, j'ai trouvé des incunables, avec d'autant plus de bonheur que l'édition papier que j'en avais était en très très mauvais état et ne se trouvait plus en librairie. Il s'agit de la série de "La conspiration des milliardaires", de Gustave Lerouge, auteur par ailleurs du "Mystérieux Docteur Cornelius". Dans la bonne tradition du roman populaire français du début du 20ème siècle, c'est bien écrit, plein de rebondissements improbables (publication fractionnée en feuilletons oblige) et cela reste tout-à-fait lisible de nos jours avec un peu d'émerveillement naïf 🙂 !

Les quatre volumes de cette longue et rocambolesque histoire sont disponibles gratuitement, dans une édition convenable qui reprend quelques unes des illustrations d'origine, en version électronique. Qu'on s'le lise !!!

Surprise du mois

cadeau-1Cela faisait quelques temps qu'il n'y avait plus de surprises sur ce blog. Oubli réparé, donc, avec cette livraison mensuelle ! Très plaisant, un peu culte en son temps et au-delà, mais un peu négligé de nos jours -on n'en parle plus guère, me semble-t-il…-.

J'en profite pour préciser -je ne sais plus si je l'avais dit- que ces surprises ne restent que ponctuellement à disposition… En général, elles sont retirées au bout de quelques temps, c'est d'ailleurs le cas pour les précédentes, datant de décembre !

Rien de plus dur…

2142… pour un pianiste que d’être frappé de paralysie des mains au sommet de sa gloire ! C’est pourtant ce qui arriva à l’immense Solomon Cutner -mieux connu sous son nom d’artiste, à avoir : Solomon– : en 1956, alors qu’il enregistrait les sonates de Beethoven dans ce qui devait être une intégrale réalisée pour EMI, en Angleterre, ses forces cédèrent et il dut arrêter sa carrière.

II en reste une intégrale partielle (18 sonates sur 32), qui s’inscrit très haut dans la discographie des oeuvres : sonorité ample et belle, vision à la fois souple et profonde, chantante et architecturée, autant de qualités qu’on trouve rarement réunies. Sachant qu’une autre intégrale « de référence » n’est que partielle également -celle de Gilels, mort avant d’avoir eu le temps d’enregistrer les 32 sonates-, ce sont deux visions majeures d’artistes majeurs qui manqueront à jamais.