Playlist piano only

Au terme d’une semaine chargé, et pour entamer le week-end sous le signe d’une certaine quiétude, je me suis concocté une petite playlist de musique pour piano seul –et composée uniquement de sonates pour piano de Beethoven, dans des visions parfois très contrastée-. Non pas que ces sonates pour piano représentent le sommet d’une « musique tranquille », loin de là même… Mais, malgré tout, c’est reposant à volume sonore modéré… –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Playlist25092015

Il y a de donc du très ancien –Solomon, dont je vous parlais ici- et du très récent –la toute jeune Alice Sara Ott, qui fait plus que percer depuis quelques années, et qui s’est frottée à ce monument qu’est la 21ème sonate, avec un certain succès d’ailleurs; mais aussi Nelson Freire, qui n’est plus tout jeune mais enregistre assez peu, et seulement quand il estime avoir quelque chose à dire-. Entre ces deux extrêmes, la vision de Maria Grinberg est originale, très assumée dans ses excès et d’appréciation diverse selon l’humeur du moment.

Petit extrait pour égayer vos oreilles… ENJOY !

10/10 en ortograf !

Sur le site du journal Le Monde, vous pouvez tester votre niveau en orthographe, si ça vous tente…  C’est plus amusant qu’une dictée, revenue à la mode, paraît-il –comme si elles avaient disparu !-. Quelques pièges assez connus et un zeste  de bon sens font l’affaire : c’est un peu ardu, mais pas trop ! Du coup, je m’en suis sorti avec les honneurs…

LeMondeOrtho

Ce billet est plus spécialement dédié à Gilsoub, qui traite du même sujet, à sa manière, sur son blog !

NB. Pour une question au moins, je pense que la mise en oeuvre de l’orthographe rénovée en 1991 permettrait une autre réponse…

Image de pomme

Pour qui s’intéresse un peu –ou beaucoup, ou même pas du tout– à l’évolution de la signalétique des marques, la lecture de ce petit articlebien fait, mais un peu court, tant il y aurait de choses à rajouter…– est instructive. –Cliquer sur l’image pour la voir en grand-.

LogoEvol

Resterait maintenant à s’intéresser à l’évolution des fontes qui ont accompagné la communication de la marque -Aaaah ! Les luxueux modes d’emploi en Apple Garamond !!! Qu’ils étaient beaux à lire !!!-. Pour suivre l’évolution du look des machines portant ce logo, vous pouvez faire un petit tour rapide dans le musée du Mac.

Psychanalysons un canapé ou un fauteuil suédois

BancTableA lire, ici, ce drôle d’objet d’étude, découvert de matin et qui m’a tarabusté tote la journée… L’événement doit être d’importance, cela dit, puisque pas moins de trois quotidiens nationaux –et peut-être plus : à vérifier dans votre presse régionale ou locale, si vous la lisez– y ont consacré un article dans leurs colonnes de ce jour !

Tiens, m’en vais vérifier dans la presse étrangère ce qu’ils en disent !

Playlist bruyante, ou pas

C’est une playlist bien contrastée qui a accompagné ce début de journée ! –Cliquer sur l’image pour la voir en grand-.

Playlist20092015

Première surprise : le Bruckner en formation de chambre est une vraie réussite ! L’oeuvre supporte ce traitement sans rien y perdre, l’ensemble fonctionne parfaitement et l’écoute est des plus agréable. Un CD chaudement recommandé !

Je ne suis pas très fan de l’album d’AC/DC : non pas qu’il soit mauvais dans l’absolu, mais il s’avère bien trop long et surtout trop monolithique pour soutenir l’attention durablement, la même recette étant peu ou prou appliquée depuis plus de 40 ans : c’est, en fait, le problème majeur de bien des groupes, de nos jours. La durée des albums a changé depuis l’apparition du CD, et aux 40 minutes des LP à deux faces ont succédé des disques dont la durée approche, voire dépasse, une heure, soit la durée d’un double LP des années 60-70.

Evidemment, la matière ne suit pas toujours, et il me semble que les albums conçus après les années 90 comportent bien plus de remplissage qu’autrefois : le mieux est souvent l’ennemi du bien ! Après tout, si on y réfléchit, très peu de double-albums ont été vraiment des réussites majeures –de mémoire : Blonde On Blonde; All things must pass; Exile on Main Street; London Calling; The Wall; Kiss Me Kiss Me Kiss Me; quelques live ou des compilations, mais leur cas est différent…-. J’en oublie évidemment quelques-uns, mais la liste n’est pas si longue…

Playlist dans tous les sens

C’est une playlist assez contrastée que j’ai mitonnée pour entamer ce week-end –cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-. Les deux albums de Lou Reed pourraient n’en former qu’un seul double, puisqu’ils ont été enregistrés lors du même concert, mais RCA, à l’époque, jugea plus rentable d’en sortir deux de manière décalée : du coup, Rock’n’roll animal se vendit très bien, mais Live beaucoup moins, sans que rien le justifie vraiment : on entend là-dedans du Lou Reed à son plus sombre. Le chanteur était alors régulièrement chargé comme une mule, il chante cependant plutôt bien et reste un grand diseur. Il est surtout remarquablement accompagné !

Playlist19092015

L’autre jour, Compagne-à-moi aka The CookingCat me disait que j’écoutais toujours des « vieux trucs » et qu’en fait, je n’avais pas évolué : ce n’est pas faux, mais ce n’est pas vrai non plus.

J’écoute en effet beaucoup de « vieux trucs ». Mais mais mais : d’une part, je construis généralement mes découvertes en essayant d’élargir patiemment à partir de ce que je connais; d’autre part, le répertoire et le style actuel ne me parlent quasiment pas en pop-rock, très insuffisamment en tout cas pour aller au-delà d’une écoute discrète sur un auto-radio. Et donc, je proclame que depuis que j’écoute consciemment de la musique –ça a commencé à six ans-, j’ai vachement évolué 😉 Et je le prouve : à cette époque, je passais régulièrement les matinées du mercredi chez l’un de mes oncles, immense collectionneur de musique –je ne connais pas de collection privée plus importante que la sienne, et, à côté, la mienne est vraiment mini rikiki-. Il me faisait écouter plein de morceaux et notait dans un cahier les appréciations que j’émettais. Dernièrement, j’ai pu relire ses notes. Vers 10 ans, il apparaît que j’aimais énormément les Gymnopédies de Satie, la cinquième symphonie de Tchaikovsky et, par-dessus tout, la fantaise pour piano à quatre mains de Franz Schubert, la trente-et-unième sonate de Beethoven et la fantaisie hongroise pour piano et orchestre de Franz Liszt. Trois ans plus tard, je devenais un ultimate fan des Rolling Stones ! Si ce n’est pas un signe d’évolution, ça !!!

Et vous, vous l’aimez comment, votre robot ?

Pepper_RobotJe vous avais déjà parlé, il y a un moment, de Pepper, le petit robot gentil pour le moment avant la rébellion finale capable de vous servir votre café à la demande…

Voilà qu’il refait parler de lui, et pour des raisons beaucoup plus triviales. Ou pas, ça dépend de votre humeur. Et de votre rapport à l’éthique cybernétique –termes que je viens d’inventer, mais qui n’évoque rien à mon esprit à cette heure, même si ça semble en taquiner quelques un-e-s….-.

L’article, au demeurant, est intéressant, et les commentaires qui le suivent assez drolatiques pour certains. Dans une vingtaine d’années, la question se reposera peut-être différemment, qui sait ?

Playlist Union Jack

Après une longue et pleine journée, rien de mieux qu’une petite playlist à même de ravir mes oreilles pour entamer la soirée : ce jour, elle est toute entière consacrée à l’écoute d’un musicien anglais de l’époque victorienne, Edward Elgar, un peu méconnu dans nos contrées, mais presqu’un phénomène Outre-Manche. Ses « Pompes et circonstances » sont, quant elles, archi-connues partout et la première, avec ses paroles « Land of hope and glory », est presqu’un second hymne national…

Playlist14092015

A vous de juger si cette notoriété relative dans nos contrées est justifiée, ou non… Son concerto pour violoncelle, quoi qu’il en soit, reste l’un des plus beaux du répertoire.

L’extrait ci-dessous –1ère symphonie, 1er mouvement– a, par ailleurs servi de support à la bande originale d’un film –anglais, forcément-, plutôt pas mal et renouvelant un peu le mythe envisagé, qui connut un succès certain dans les années 80, permettant au passage de découvrir un acteur français qui allait percer rapidement, avant de retomber un peu dans l’oubli… Quel film ? A vous de le découvrir !

Playlist au bout du fil

Playlist vaguement résolument univoque accompagner la fin de la journée, et qui colle parfaitement à l’actualité, une fois n’est pas coutume ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-. Un petit coup de fil en guise de retour aux sources pour moi, puisque j’ai beaucoup écouté Téléphone «de son vivant», et que j’aimais plutôt bien ce groupe plus attachant que vraiment excellent.

Playlist13092015

En effet, l’actualité veut que le groupe se soit aux trois-quarts reformé l’espace d’un concert –très chaleureux selon ce que j’en ai vu, et musicalement honorable pour ce que j’ai pu en entendre-, qui devrait être suivi d’au moins un autre, à Lille, et peut-être plus si affinités –comme ils ont sorti « la femme », visiblement élément de discorde, c’est peut-être jouable, qui sait ?-.

Et j’irai peut-être même les revoir s’ils passent par ici : il me souvient qu’en 1983 ou 1984, je les ai vus pour un excellent concert, sous chapiteau : ils furent grands, malgré des conditions difficiles et une chaleur éprouvante. Je garde un nettement moins bon souvenir de leur concert d’ouverture des Rolling Stones en 1982, à Paris : ils étaient juste perdus sur l’immense scène, et leur prestation fut tout-à-fait oubliable !

Message tous ceux qui regrettent « la femme », et qui la considèrent comme une bassiste irremplaçable : consolez-vous ! Peut-être est-elle réellement charmante de personnalité, mais c’est une assez piètre bassiste, et à peu près n’importe quel bassiste peut faire la même chose aussi efficacement, tant c’est basique –l’écoute de « Le live » est, à ce titre, édifiante, nonobstant une prise de son bien dure– ! Et je ne dis pas ça spécialement pour elle, c’est plus lié à l’utilisation de l’instrument dans 90% des productions dans ce genre de musique.

Autre message, pour les plus jeunes : Téléphone fut le groupe français qui émergea médiatiquement à partir de la fin des années 70 et donna réellement consistance à une forme de pop-rock populaire dans l’hexagone -d’autres groupes furent aussi bons : –Ange, Starshooter, Trust un peu plus tard– mais aucun ne bénéficia d’un engouement aussi large.

Dernier message, pour ceux qui, comme moi, ont grandi avec eux, sous forme d’un extrait en mémoire de nos « Boums » d’antan !