Retour à la note bleue

Bluesbreaker1982reunionconcertHier soir, j’ai ressorti un vieux CD de blues de derrière les fagots, dont j’avais gardé un très bon souvenir, mais ce que j’ai entendu était encore nettement meilleur que le souvenir que j’en avais ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Ce disque a d’ailleurs failli ne jamais exister, puisqu’à l’époque du concert, la vague du blues était un peu agonisante… Il est finalement paru une petite vingtaine d’années après le concert, sur un label à la diffusion assez confidentielle, et je l’avais acheté assez rapidement après cette sortie. Il existe également un film de cette tournée, à la disponibilité aléatoire –et l’image, de toute façon, n’est pas très bonne, sans même parler du son-.

Au début des années 80, John Mayall avait reconstitué les Bluesbreakers pour une assez longue tournée. Outre le « vieux monsieur » –chant, guitare rythmique, clavier, harmonica-, donc, on trouvait Mick Taylor –ex-Rolling Stones– à la guitare, John McVie –Fleetwood Mac– à la basse et Colin Allen –ex-Stone The Crow– à la batterie. Une fois le répertoire arrêté, ils se produisirent dans de nombreuse petites et moyennes salles, attirant des foules grandissantes pour finir en apothéose. Il était temps que l’affaire s’arrête, cependant, John McVie étant dans l’incapacité de poursuivre son rôle depuis un moment, le bougre tâtant la divine bouteille avec une frénésie en forte augmentation et tenant difficilement son rôle certains soirs.

Le disque qui en témoigne est absolument remarquable et seules deux chansons ont un son un peu moins bon –dont l’extrait que vous pouvez écouter ci-après, une vraie tuerie en matière de guitare blues, et une vraie leçon : à cette date, aucun guitariste anglais ne lui arrivait à la cheville en matière de blues-.
John-Mayall-Blues-Breakers-BeanoLa pochette originale est un clin d’oeil à celle de l’album communément appelé « Beano », paru chez Decca en 1966 –cliquer sur l’imagette pour la voir en plus grand-. Le répertoire, puisé dans la liste très riche des compositions originales de Mayall himself plutôt que dans des adaptations de vieux blues américains, est excellent, comme les musiciens. Mick Taylor-sur une Ibanez copie de Stratocaster blanche, ce qui est rare chez lui, adepte presqu’exclusif de la Gibson Les Paul– trouve ici l’espace d’expression que les Rolling Stones lui refusèrent toujours, il est d’une classe et d’une beauté de sonorité exceptionnelles : toucher, vibrato d’une ampleur inimaginable, fluidité… Ça mérite vraiment un très soutenu coup d’oreilles ! Sa meilleure prestation en live officiel, avec celle de l’album « Little Red Rooster », et, dans un tout autre genre, celle entendue lors de la tournée 72/73 des Rolling Stones.

Playlist pour l’heure qui vient

Playlist03102015L’heure qui vient s’annonce agréable –cliquer sur l’image pour la voir en plus grand : l’embêtant, avec ce format d’image, c’est que ça oblige à écrire une notule un peu longue et donc à faire du remplissage, sinon, l’article est moche esthétiquement…-, j’ai créé une petite playlist un peu variée -vous pourrez profiter d’un petit extrait assez peu connu en fin d’article, dans le contexte de la playlist, c’est facile à deviner…– totalement « athématique » mais plutôt inscrite sous le signe d’une relative quiétude dans les sonorités –quoi que : Joey Ramone quand même…– pour débuter ce week-end, qui ne sera pas très ensoleillé paraît-il. Les foires au vin ayant débuté un peu partout, ce temps d’automne semble bien adapté néanmoins  😆 !

Je cherche notamment, pour les temps qui viennent :

• un Crozes-Hermitage –mon vin rouge préféré, assez facile à servir avec un peu tout, ce qui est du dernier pratique : n’ayant pas de cave à vin et pas toujours de temps à consacrer aux assortiments de dernière minute, un vin un peu « universel » est presque indispensable– à prix abordable –ça devient assez difficile, les prix ont eu tendance à s’envoler ces dernières années pour cette appellation : rançon du succès ?- ;

• un petit Edelzwicker –vin blanc local, la qualité peut en être très variable, mais c’est un vin de soif ravissant pour accompagner le quotidien-. De quoi occuper une partie de la matinée, donc…

Playlist presque contemporaine

C’est une playlist assez monomaniaque à laquelle j’ai consacré un peu de temps d’oreilles, aujourd’hui ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.
Pensez donc : trois compositeurs du 20ème siècle, par un chef qui n’était pas réputé comme spécialement amoureux de la «musique contemporaine» et qu’on associe plutôt au «grand répertoire», de Bach à Strauss ou Mahler, en passant par Mozart, Beethoven, Brahms et Bruckner –entre autres-.

Playlist01102015

Ici, une petite précision s’impose toutefois : né en 1908, Karajan a grandi au moment où Mahler vivait encore –il est mort en 1911-, et où Shostakovich (1906-1975) –on utilise de plus en plus, même en France, l’orthographe anglo-américaine de son nom, allez savoir pourquoi– n’avait, quant lui, rien composé encore…
KaraVieux

Pour le chef, donc, les oeuvres de la première moitié du 20ème siècle constituaient «de la musique contemporaine», et quelques-unes de ses plus grandes réussites sont attachées à des interprétations de ses «contemporains » : outre les trois écoutes de ce jour, il réalisa aussi un très beau coffret consacré à la seconde école de Vienne –Berg, Webern et Schönberg-, absolument édifiant ! Vers la fin de sa vie, malade, usé et fatigué, il proposa également une magnifique lecture de la 9ème symphonie de Mahler.

Dans la playlist de ce jour, le Honegger (1982 – 1955) et le Shostakovich sont réellement de tout premier plan, le premier, surtout, d’une intensité et d’une beauté de sonorités rares; et le Nielsen (1865-1931) s’en approche également, même si, depuis l’enregistrement de Karajan, l’offre enregistrements discographique des symphonies du dernier a largement évolué.

Opération réussie !

Ce matin, après avoir laissé travailler les serveurs toute la nuit, j’avais récupéré le nouvel OS, tout en préparant zoliMac le mieux possible à accueillir ce nouveau système d’exploitation… Installation lancée ce matin, récupération d’un nouvel environnement cette après-midi, après un rapide redémarrage…

MajElCapitan

Pour le moment, tout fonctionne très bien ! Aucun bug  constaté à cette heure, après quelques rapides essais –sauf sur Pixelmator 2, les boîtes d’outils et les fenêtres de dialogue n’affichent plus rien… Faudra trouver autre chose pour la retouche rapide d’images, sachant que Photoshop est bien trop pour lourd pour la majorité des petits travaux de retouche. Et je n’ai pas encore essayé la grosse artillerie de création graphique-. Pourvu que ça dure !

Panne d’agenda

Les serveurs de la pomme sont surchargés, semble-t-il –et j’y participe, je télécharge depuis un moment le nouveau système d’exploitation…-. Du coup, impossible de synchroniser mon agenda avec le nouvel iTruc que j’ai retiré aujourd’hui, en remplacement de l’ancien, déjà donné en héritage…PanneServeurApple

Ce qui ne m’arrange pas du tout, bien évidemment… Avec tous les sous qu’ils ont engrangés ces dernières années, ils pourraient quand même avoir des serveurs un peu mieux dimensionnés, non ?

Playlist courte -et une histoire-

Un retour « at home » tardif après une longue journée laborieuse, suivie d’une sortie impromptue, ont considérablement raccourci la playlist prévisionnelle que j’avais élaborée hier. Du coup, elle fut réduite à quelques grands classiques, dans des interprétations anciennes, mais pas démodées ! –Cliquer sur l’image pour la voir ne plus grand-.

Playlist28092015

Je ne sais pas si ça s’annonce mieux aujourd’hui… Tombé du lit avant l’aube, je n’ai pas prévu de rentrer très tôt ! Avant le lever du soleil, et suite à la lecture du blog de Sardequin parlant de chansons engagées, j’ai écouté cette jolie chose, dont je vous parlais il y a fort longtemps sur feu mon ancien blog, et qui raconte cette histoire.

World turned upside down

In sixteen forty nine, to St George’s Hill

a ragged band they called the Diggers came to show the peoples’ will

they defied the Landlords, they defied the laws
they were the dispossessed, reclaiming what was theirs
« We come in peace » they said, to dig and sow

we come to work the lands in common and to make the wastegrounds grow

this earth divided, we will make whole

so it will be a common treasury for all
The sin of property, we do disdain
no man has any right to buy and sell the earth for private gain
by theft and murder, they took the land
now everywhere the walls spring up at their command
They make the laws, to chain us well
the clergy dazzle us with heaven or they damn us into hell
we will not worship, the god they serve
the god of greed who feeds the rich while poor man starve
We work, we eat together, we need no swords
we will not bow to the masters or pay rent to the lords
we are free men, though we are poor
you diggers all stand up for glory stand up now
From the men of property, the orders came 
they sent
the hired men and troopers to wipe out the Diggers’ claim
tear down their cottages, destroy their corn
they were dispersed, but still the vision lingers on
You poor take courage, you rich take care
this earth was made a common treasury for everyone to share

all things in common, all people one
we come in peace, the orders came to cut them down

Playlist d’Outre-Atlantique

Thématique « Star-Spangled Banner » dès l’aube de cette nouvelle journée… –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-. Playlist27092015L’album du Grateful Dead, le cinquième du groupe, est très loin du Blues cher au coeur de Jerry Garcia, mais constitue un retour vers les racines blanches de la musique populaire américaine : vaguement folk, très country et très vocal, aussi. Intéressant, mais pas fondamental.
Du coup, « America stars and bars » de Neil Young en est presque une suite logique, dans la même veine, même si son sommet « Like a hurricane », est un pur rock très brut de décoffrage, à la guitare saturée et chargée d’émotion, comme souvent chez ce musicien.
Le concerto pour violoncelle d’Eliott Carter a été composé en 2001, mérite un coup d’oreille curieux, mais ne va pas révolutionner le genre…
Enfin, les Cramps font du Cramps, en s’amusant comme toujours : vivant et faussement glauque, même si on est loin de l’inventivité des débuts.

Devinette du week-endfacile 🙂 Hier soir, j’ai entendu ce chant jubilatoire, dans une ambiance assez électrique. Les paroles sont à peu près incompréhensibles pour une oreille normalement constituée…

Mae hen wlad fy nhadau yn annwyl i mi,
Gwlad beirdd a chantorion, enwogion o fri;
Ei gwrol ryfelwyr, gwladgarwyr tra mad,
Tros ryddid collasant eu gwaed.

Gwlad! Gwlad! pleidiol wyf i’m gwlad
Tra môr yn fur i’r bur hoff bau,
O bydded i’r hen iaith barhau.

Et vous, vous y comprenez quelques chose ? Et d’ailleurs, savez-vous seulement ce que c’est ???

Surprise d’automne

NouveauLogoSurprises_GAUCHEAvec quelques jours d’avance – mais mon petit doigt me souffle que je n’aurai guère de temps à consacrer à l’entreprise en cours de semaine-, voici la surprise d’octobre.

Très bien adaptée pour affronter les premiers frimas de l’automne, les petits matins pleins de brume –ça commence gentiment, j’ai pu m’en rendre compte hier matin– et le passage de la chemisette à la chemise, de la veste d’été à la gabardine ! ENJOY !

Le juste prix ?

Dans la jungle des boutiques en ligne, il y a parfois des affaires à faire… Pour le coup, celle-ci est exceptionnelle, et rien n’explique a priori une telle différence de tarifs dans la même boutique en ligne, mais dans deux pays différents… C’est d’ailleurs le cas, en classique, pour beaucoup de coffrets du groupe Universal. Mais à ce point là ???

BeethGilelsPrix

Evidemment, l’intérêt de ce coffret, joliment présenté, est exceptionnel. Et sa valeur inestimable ! Je vous disais ici tout le bien que j’en pensais –c’est le même, dans une autre présentation-. Mais au prix de la boutique italienne, et même en rajoutant quelques euros de frais de port, ça reste nettement plus accessible et, je vous rassure, le produit est strictement identique : pressage allemand, livret trilingue français – allemand – anglais –et même pas italien…-. Quant au contenu, j’y suis revenu ce matin, suite à mes écoutes d’hier soir : tout cela a un caractère d’évidence !

Petit extrait d’une sonate de jeunesse –la quatrième– dont le pianiste russe fait, déjà, un monument… Le reste est à l’avenant !

Playlist piano only

Au terme d’une semaine chargé, et pour entamer le week-end sous le signe d’une certaine quiétude, je me suis concocté une petite playlist de musique pour piano seul –et composée uniquement de sonates pour piano de Beethoven, dans des visions parfois très contrastée-. Non pas que ces sonates pour piano représentent le sommet d’une « musique tranquille », loin de là même… Mais, malgré tout, c’est reposant à volume sonore modéré… –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Playlist25092015

Il y a de donc du très ancien –Solomon, dont je vous parlais ici- et du très récent –la toute jeune Alice Sara Ott, qui fait plus que percer depuis quelques années, et qui s’est frottée à ce monument qu’est la 21ème sonate, avec un certain succès d’ailleurs; mais aussi Nelson Freire, qui n’est plus tout jeune mais enregistre assez peu, et seulement quand il estime avoir quelque chose à dire-. Entre ces deux extrêmes, la vision de Maria Grinberg est originale, très assumée dans ses excès et d’appréciation diverse selon l’humeur du moment.

Petit extrait pour égayer vos oreilles… ENJOY !