Restes de Noël

Hier, j’étais parti pour « faire les soldes », corvée relativement fastidieuse qui m’incombe généralement deux fois par an –en hiver et en été– : je dois bien me vêtir et me chausser !
Sauf que tout le monde semble avoir eu la même idée : les boutiques étaient bondées et il est hors de question que je perde 30 à 45 minutes ne serait-ce que pour accéder à une cabine d’essayage : le week-end est bien trop court pour cela ! Et je pense qu’aujourd’hui, ouverture des magasins oblige –une demande des commerçants pour compenser la fermeture précoce du marché de Noël, le 24 décembre au lieu du 31, et compenser les pertes subies malgré une hausse de la fréquentation de 15% par rapport à l’an dernier, allez comprendre-, ce sera pareil !

Donc : j’ai rapidement abandonné cette idée et j’ai un peu flâné en ville, mangé un-e bretzel et fouillé les bacs à soldes des disquaires, très décevants. Au fil de cette petite promenade, je suis passé devant les restes du sapin de Noël géant : d’habitude, à cette époque de l’année, les services de la ville l’ont déjà dépouillé de ses décorations et désinstallé.
Cette année, il est encore en voie de démontage et cela donne cette drôle d’image d’un sapin étêté ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand : comme le laisse par ailleurs présager le ciel sur la photo, le soir, il a neigé !-.

Première surprise pour 2017

Et hop ! Janvier est arrivé, avec son cortège de gelées, de neige, de tempêtes et même de bugs ! Et aussi sa surprise, désormais disponible ! De quoi débuter l’année bellement et paisiblement…
Comme traditionnellement, toutes les surprises du mois –et donc de l’année– écoulé sont désormais retirées du serveur !

Il fallait en profiter avant, si vous ne l’aviez pas fait !

Un avis de tempête et WordPress s’enrhume !

Hier soir, avis de forte tempête en provenance de Météofrance : nous attendions des rafales jusqu’à 130 km/h, mais, finalement, plus de peur que de tuiles envolées ou d’arbres tombant sur les voitures ! Peu de dégâts en milieu urbain au petit matin ! Sauvés !

En revanche, ces grands vents ont fortement enrhumé WordPress –l’outil qui sert à faire ce blog– qui ne voulait plus exporter de fichiers musicaux et me l’annonçait par le biais de ce message fort laconique.

J’ai ainsi passé une –petite– partie de la nuit à essayer de voir pourquoi et j’ai fini par comprendre, d’une part, et par trouver une solution, ce qui est encore mieux, d’autre part !

Evidemment, la solution temporaire utilisée par le biais d’extraits d’un service de musique en ligne ne convenait que moyennement, et je n’envisageais pas de l’adopter autrement que comme un pis-aller.

Alors voilà : il se trouve que les mises à jour de WordPress s’effectuent automatiquement si on le paramètre ainsi, ce que j’ai fait parce que c’est pratique et que, généralement, ces mises à jour sont longuement testées avant diffusion et qu’elles contiennent des mises à jour de sécurité plutôt bienvenues. Mais, la dernière fournie semble avoir engendré un nombre conséquent de problèmes plus ou moins importants, dont celui que j’évoquais ci-dessus. Evidemment, ce bug a été l’objet d’une remontée sur de nombreux forums d’entraide et, s’il semble aléatoire, il est répétitif chez ceux qui en sont atteints. Dont moi ! qui me retrouvais à la fois rassuré –ce n’est pas une panne trop sérieuse– et embêté –il fallait que je trouve une solution de contournement-.

Il se trouve miraculeusement qu’une extension permet d’ajouter des fichiers à partir du serveur ! Encore fallait-il transférer les fichiers sur le serveur, et dans le bon répertoire ! WordPress faisant tout automatiquement, cela faisait longtemps que j’avais abandonné mon gestionnaire FTP, et il a fallu que j’en retrouve un –à la jolie icône de palmipède jaune– puis que je retrouve mes identifiants d’accès vers le serveur –comme je suis parfois assez convenablement organisé pour ce genre de choses, ce fut assez rapide-. Au demeurant, il est assez facile de se repérer ensuite dans la structure des fichiers –cliquer sur l’image de droite pour voir comment ça se présente-, assez sommaire pour un blog qui reste modeste et qui est organisé chronologiquement. Aussitôt dit, aussitôt fait, et tout semble fonctionner à nouveau comme je le souhaite, mais avec une petite goutte d’huile de coude supplémentaire ! OUF !

Et, pour vous le prouver, la petite musique tout-à-fait adaptée à la rédaction de cette notule vous est proposée juste après !

Première playlist Pop-Rock de l’année

Tout entier consacré à la découverte de mes cadeaux de Noël, j’avais quelque peu laissé de côté l’écoute d’albums autres que ceux consacrés à la musique classique depuis le début de l’année. C’est désormais chose réparée avec la playlist de ce jour, qui comporte deux grands classiques et deux albums qui, lors de leur parution, ne marquèrent pas outre mesure les auditeurs de l’époque, au moins en termes de ventes –cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

A peu près tout le monde connaît le titre éponyme de l’album « Hotel California », megatube international qui se clôt sur un solo de guitares se répondant d’assez belle manière. Le reste de l’album est plus anecdotique à mes oreilles, hors le dernier titre –The Last Resort-, qui est peut-être le meilleur. C’est de la soft country-rock un peu indolente avec un son de batterie assez « mou ». La batterie, c’est aussi ce qu’on remarque instantanément chez Led Zeppelin, et qui rend l’écoute de ce groupe toujours aussi problématique dans un cadre domestique, tant elle a tendance à devenir envahissante –extrait 1 : une tentative de reggae plutôt moyennement réussie-. Cela étant, l’album propose quelques excellents titres et s’avère très réussi dans son ensemble et ne comporte que peu des traditionnelles longueurs du groupe.

A contrario, on ne pourra pas taxer le premier album des Ramones de comporter des longueurs : aucun titre n’atteint trois minutes, et on n’a guère le temps de s’y ennuyer –extrait 2 : les paroles oscillent entre naïveté et bêtise confondantes, mais qu’est-ce qu’on rigole !-. S’il ne s’est vendu qu’à un peu moins de 6 000 exemplaires l’année de sa sortie, cet album est pourtant totalement passé à la postérité posthume –tous les membres du groupe originel sont morts-et les critiques d’aujourd’hui soulignent tous son importance –il apparaît régulièrement très bien situé dans les nombreux classements du type « meilleur album de ceci ou cela »-.

Enfin, « Legendary Lovers », des Dogs, groupe français comme son nom ne l’indique pas, est vraisemblablement le plus populaire des disques du groupe, et, à sa sortie en 1983, je l’appréciais beaucoup. Depuis, mes goûts ont changé –ou j’ai trop vieilli pour y prêter autre chose qu’une oreille indulgente et un peu nostalgique, très occasionnellement. Et l’anglais du chanteur est vraiment problématique, ce qui me choque bien plus maintenant qu’à l’époque-.

Buffalo Bill se rend à Vienne !

Je continue à prolonger Noël en me consacrant largement à la découverte de mes jolis cadeaux, et plus particulièrement à une écoute détaillée du coffret consacré à William Steinberg « The Disciplined Master Conductor » Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-. J’avais déjà eu l’occasion de vous dire tout le bien que je pensais des premiers disques écoutés –Mahler, Bruckner, Elgar…– : je vais d’enchantement en enchantement au fil des écoutes !

Voilà en effet un chef d’orchestre qui propose des lectures directes, fraîches et spontanées, généralement remarquablement narratives. Steinberg s’inscrit dans la lignée des chefs européens ayant conquis les Etats-Unis à la suite de Toscanini, à l’instar de Fritz Reiner ou George Szell, mais aussi Charles Munch ou Paul Paray. Il s’inscrit donc dans une ligne « objective », mais il y met du coeur et un goût assuré.

Comme il dispose d’un orchestre « seulement » très bon, ses musiciens, qui l’adoraient, visent à l’excellence et donnent le meilleur d’eux-mêmes, ce qui s’entend. Par ailleurs, l’excellent livret nous apprend que Steinberg fut un bâtisseur d’orchestre remarquable et un technicien exceptionnel : généralement, les solistes l’appréciaient également pour ses talents d’accompagnateur –ce qui nous vaut quelques très beaux concertos au sein de ce coffret-.

Les enregistrements sont de bonne qualité sans être exceptionnels –typiques du EMI des années 50 : plus larges que profonds, assez bien timbrés et toujours un peu pincés dans le haut médium, ce qui donne une couleur particulière aux violons, mais reste assez agréable dans le cadre d’une écoute domestique à volume raisonnable– et tirent sans doute le meilleur parti d’une salle problématique en termes d’acoustiques : grosse capacité d’accueil –près de 4 000 places, ce qui est beaucoup : pourtant, lors de la mandature de Steinberg, l’orchestre symphonique de Pittsburgh était celui qui avait le meilleur taux de fréquentation aux USA-, scène très large et peu profonde, ce qui, paraît-il, empêchait parfois les musiciens de s’entendre. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand

A titre d’exemple, j’ai, hier soir, dressé soudainement les oreilles en écoutant cet extrait : je connais cette oeuvre sur le bout des doigts, tant elle est populaire, mais je ne l’avais jamais entendue ainsi : c’est Buffalo Bill –surnom que le chef s’octroya après avoir été titulaire de l’orchestre de Buffalo– qui va à Vienne !

A l’heure actuelle, ce coffret n’est malheureusement plus disponible à la vente en Europe –ou alors en occasion, à des prix prohibitifs, alors qu’il fut longtemps accessible pour une bouchée de pain-. Sinon, je vous aurais inviter à vous jeter dessus comme des morts de faim ! L’une des plus belle surprises de 2016, assurément, qui ne déparerait pas de ma liste des coups de coeur de l’an dernier !

Gimmicks et autres considérations

Ce week-end, j’ai retrouvé les pointes à placer sous mes enceintes, que j’avais « perdues » au gré de mes nombreux déménagements ces dernières années –6 fois depuis fin 2003-. Je les ai donc remises, mais ce n’est que ce soir que j’ai pu me livrer à une vérification de leur efficacité, réelle sur le parquet du salon – la maison étant encore vide, j’en ai profité pour écouter « un peu fort »-.

Je ne suis pas trop friand, généralement, de ces sortes de gimmicks  coûteux, sensés améliorer l’écoute en dépit de toutes les lois connues de la physique : câbles genre tuyau d’arrosage –c’est du dernier gracieux dans un salon-, sens du câble pour les moins ambitieux et rodage du câble pour les plus téméraires –si si, je vous jure que certains rodent leurs câblesionostat et autres gadgets, mais, pour le coup, les pointes, selon le revêtement du sol, ont un effet mécanique, mesurable et audiblemême par mes vieilles oreilles : meilleure spécialisation et grave mieux défini-. Du coup, je redécouvre mes disques j’en ai profité pour écouter de belles musique dans de très belles prises de son –dont celle-ci, très bien pour vérifier la lisibilité d’une ligne de basse sans que le parquet n’entre en résonance– !

Hier, on fêtait les 10 ans de l’iPhone : la nouvelle a fait le tour du monde et c’est là que je me suis rendu compte que j’avais survécu près de 5 ans sans en avoir un ! Et je sais même comment j’ai fait !

Ce matin, je suis arrivé près d’une heure en retard plus tard que d’habitude au bureau, en compagnie d’un collègue arrivé pile-poil au même moment : nous suivions la même voiture qui a glissé sur la neige, suivie d’un camion qui s’est presque renversé, occasionnant un gigantesque bouchon ! Je n’ai toujours pas de pneus-neige sur ma voiture, mais j’y pense… Quand j’aurai fini d’y penser, l’hiver sera sûrement passé…

L’inventeur d’Internet était aussi son fossoyeur !

La nouvelle a rapidement fait le tour du monde de l’hexagone : l’un des impétrants à la fonction suprême est aussi l’inventeur auto-proclamé d’Internet, au moins en France –cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-. Depuis, toute la toile se gausse…

Il faut dire qu’en 1995, il fut absolument visionnaire, puisqu’il déclarait au quotidien Libération : « Le Minitel n’est pas mort. Il y a toute une série de services et de clientèles pour lesquels c’est un outil adapté. Pour chercher un numéro de téléphone, vous n’allez pas mettre votre micro-ordinateur en marche ». On a connu analyse plus fine.
Mais surtout, son message d’hier soir, outre qu’il est factuellement erroné, est une insulte à l’intelligence des fonctionnaires humaine : comme si le statut d’un personnel était un frein à l’expression de ses compétences !
Et puis, enfin, l’Histoire retiendra également, pour la petite histoire, que le même impétrant, par le biais du dépôt d’un amendement, souhaitait absolument réguler Internet au point qu’il aurait été le fossoyeur de sa création auto-proclamée : c’est à lire ici, et c’est tout-à-fait édifiant !

Moralité : à l’heure d’internet, parfois, il vaut mieux s’abstenir : tout peut être vérifié et se retourner contre vous…

Playlist venue du nord…

… comme le froid qui s’abat actuellement en nos contrées : depuis hier soir, chutes de neige plus ou moins abondantes, qui laissent un tapis blanc et glissant sur le sol ! Rien de mieux, donc, que de prolonger ces paysages hivernaux par des paysages sonores quelque peu identiques, tout en retenant à cette fin des oeuvres plus ou moins rares ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Evidemment, Jean Sibelius, l’un de mes absolus chouchous, est présent dans cette playlist, dans une interprétation que j’avais laissée de côté depuis longtemps –déjà parce que j’avais prêté ces disques depuis plusieurs mois, et qu’on vient de me les rendre– : elle m’était à vrai dire totalement sortie de l’oreille, mais sa dernière écoute remonte à un temps où j’écoutais nettement moins le compositeur –je ne fréquente assidument que depuis trois ans-. La cinquième écoutée ce matin est très belle et la prise de son est formidable !

Les trois autres compositeurs sont beaucoup moins connus, voire quasiment inconnus. Mais ils restent très intéressants, chacun à sa manière : Frantz Berwald, suédois d’origine allemande (1796-1868), est un contemporain de Mendelssohn et de Schumann : c’est de la belle musique, avec quelques jolies trouvailles mélodiques émergeant d’un discours par ailleurs plus convenu mais toujours agréable –extrait1-. Il en va de même pour Charlies Villiers Stanford, irlandais formé en Allemagne (1852-1924) : une musique relativement raffinée, un genre de Mendelssohn d’Outre-Manche à l’époque victorienne –rappelons que Mendelssohn était le compositeur favori de la reine Victoria-. Enfin, Carl Nielsen, danois et contemporain (1968-1931) de Mahler et Sibelius, n’a pas connu la même gloire posthume que ces deux derniers –extrait2-.
Comme Berwald, il a donné des noms très caractéristiques à ces symphonies. Chez Berwald, elle sont parées des titres suivants : « Sérieuse » pour la première, « Capricieuse » pour la deuxième, « Singulière » pour la troisième et « Naïve » pour la quatrième; chez Nielsen, les titres suivants apparaissent pour certaines de ses symphonies : Symphonie no 2, « Les quatre tempéraments »; Symphonie no 3, « Expansive »; Symphonie no 4, « Inextinguible »; Symphonie no 6, « Semplice ».
Tout un programme de lutte contre grand froid –en s’échauffant les oreilles– !

On échappe à l’orange…

… pour l’instant, et donc à des conditions de circulation potentiellement difficiles ! Mais, en cette période de grand froid, on n’échappe pas, chaque matin, à une séance de vigoureux grattage ! Temps moyen consacré à la chose, avant le départ du petit matin : environ 5 minutes –ce qui semble court dit comme ça, mais qui, dans les faits et dans le froid, s’avère suffisamment long !-.

IA : l’homme est de moins en moins de chose…

Souvenez vous : j’évoquais hier l’intelligence artificielle consultable par télépathie sur un ton badin et, l’an dernier, vers la fin de l’hiver, je vous proposais de suivre en plusieurs épisodes et en direct la chute de l’un des grands champions de go face à AlphaGo, intelligence artificielle conçue par l’homme, mais s’entraînant désormais face à elle-même pour approfondir son savoir !

Il se trouve que presqu’en catimini, c’est le numéro 1 mondial de ce jeu qui a été battu, récemment, trois fois en trois parties par ce même AlphaGo. Comme cela s’est passé très discrètement et que ce jeu intéresse peu en nos contrées, la presse n’en a guère parlé. Mais, visiblement, la machine a encore fortement progressé à force de s’entraîner contre elle-même !

Pour comprendre le concept de réseaux journaux et de « deep learning » qui prévaut à son fonctionnement, je vous propose de regarder cette petite vidéo, très bien réalisée et fort explicite.

Un autre article montre tout aussi intéressant montre que, désormais, ce sont aussi d’autres travers fort humains qui émergent avec l’apparition d’une intelligence artificielle performante !