Playlist avec un A

Et voilà, après un bref intermède estival, le quotidien reprend très vite ses droits –même si j’ai essentiellement « télétravaillé » aujourd’hui-, et, bien évidemment, de nouvelles playlist prennent le chemin de mes oreilles !

Aujourd’hui, indécis devant un trop-plein de choix –c’est souvent le cas lors des retours de vacances : trop de choix tue le choix ! -, j’ai donc laissé l’ordre alphabétique décider à ma place : quatre albums dont le titre commence par la lettre (A) : • Aftermath, The Rolling Stones. 1966 • All Summer Long, The Beach Boys. 1964 • Aïda, Verdi. 1955 • Abbey Road, The Beatles. 1969 –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand et sur les deux extraits ci-dessous pour en profiter un peu vous aussi !-.

Finalement, j’aurais pu tomber bien plus mal ! Le premier album « de maturité » des Rolling Stones, qui a toujours fait partie de mes favoris du groupe; un beau disque de surf music alors que je rentre de la mer –et que l’été n’est pas fini-, sans doute mon opéra préféré de Verdi –je ne suis pas difficile en la matière et piètre connaisseur du genre, qui n’est guère le mien– et, pour finir, mon album préféré des Beatles !

Playlist autour de la note bleue

Depuis tôt ce matin, j’écoute une playlist résolument orientée « Blues et ses avatars », autour de quatre excellents albums, tous très recommandables, et qui donnent à entendre de jolies envolées guitaristiques, et notamment celles de Duane Allman, brillant à la slide guitar –avec bottleneck positionné sur l’annulaire, ce qui est assez rare-. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Ce qui me vaut de très belles choses, à l’instar de l’extrait proposé ci-après !

Je reste toujours étonné de l’inventivité de ces musiciens, qui rivalisent de créativité pour perpétuer et renouveler cette musique fondée sur ne principe finalement très simple, voire frustre à ses origines et dans ses formes initiales…

Playlist pour débuter un week-end en fanfare

Ça faisait longtemps que je n’avais pas consacré un temps un peu conséquent au décrassage de mes oreilles, trop pris par d’autres activités beaucoup moins plaisantes ces derniers jours -à forte vocation professionnelle, cela va sans dire…-. Dcon, rentrant un peu tôt à la maison ce jour, j’ai décidé d’écouter un peu fort cet excellent album : « Exile on Main Street ».

Certains « puristes » le considèrent comme le meilleur album des Rolling Stones, et c’est aussi le préféré de Keith Richards, qui en revendique fortement la paternité, que la postérité semble lui attribuer assez généralement. A contrario, Mick Jagger l’apprécie assez moyennement, et la vérité, comme toujours est plus complexe que la légende : sans le chanteur, et quelle que soit l’appréciation qu’il en ait, ce disque n’existerait tout simplement pas.
C’est en effet le chanteur à la moue lippue qui a largement mis en forme, tout seul ou avec le producteur, des bandes éparses et informes, recueils de musique et de sessions sans textes aboutis. Pour cela, il est allé aux Etats-Unis, la « maison d’exil sur la Côte d’Azur » de Keith Richards étant devenue un repère de tous les compagnons d’addiction du guitariste.

Les photographies réalisées par Dominique Tarlé à l’époque –quelques extraits en ligne-, de même que l’excellent documentaire « Stones in Exile » rendent bien compte de l’ambiance qui régnait dans cette demeure retirée du monde et archi-protégée contre les paparazzi.

Il en reste un album –initialement sorti en double 33T– sans « hit » majeur, mais d’une moiteur torride, très difficile d’accès pour aborder le groupe, et très marqué par l’idée qu’il se faisait alors de l’Amérique dans ce qu’elle a de plus glauque. On y trouve en revanche de l’authentique rock-music de qualité, des blues assez « roots » et torturés ou bizarrement résignés, des mélopées gospel ou soul, des fragments qui ne ressemblent parfois à pas grand-chose –I Just Wanna See His Face, par exemple– et des bijoux étincelants, enjolivés par la guitare lumineuse de Mick Taylor, le fluet virtuose blondinet, qui commençait à éparpiller des petits papiers dans la fameuse maison, dans lesquels il exprimait son désarroi de sentir son destin artistique lui échapper petit à petit, et, déjà, son envie de quitter le groupe… Le son à la fois dense opaque a réellement bénéficié d’une bonne remastérisation qui lui apporte un peu d’air et de clarté : à ce titre, une vraie réussite !

Personnellement, je l’aime beaucoup, mais j’ai toujours du mal à le conseiller à qui voudrait découvrir le groupe, tant il est à la fois singulier et génialement foutraque !

Playlist de légende -à ce qu’il paraît…-

Ce matin, entre élections et cuisine, j’ai écouté « un album de légende » à propos duquel la presse, spécialisée ou non, fait tout un foin en ce moment, parce qu’il est paru il y a cinquante ans ce mois et qu’il a, paraît-il, marqué son époque, et bien au-delà.

Sauf que, cinquante ans après, je connais une bonne poignée d’albums qui sont parus la même année et que je situe bien plus haut dans mon panthéon personnel… Parce que franchement, « Sgt. Peppers Lonely Hearts Club Band », personnellement, je ne trouve pas cela aussi fabuleux que ça : très bien produit –pléthore d’instruments variés, beaucoup de petit détails sonores un peu partout, des traficotages électroniques dans tous les sens-, quelques jolies compositions un peu niaises, mais aussi pas mal de remplissage sans grand intérêt à mes oreilles.

De cette année sans doute importante pour l’évolution de la musique traditionnellement appelée « Pop-Rock », je préfère quantité d’albums, qui se retrouvent dans la playlist ci-dessous –cliquer sur l’image pour la voir en plus grand– : ma playlist de légende à moi !

Playlist sonore mais pas toujours

Ce matin, tôt, j’ai entamé une playlist qui s’est égrenée tout au long de la jnournée entre d’autres choses à faire, dont un très agréable repas en terrasse sur les bords de l’Ill où se construit –depuis quelques années et pour quelques années encore– un nouvel éco-quartier abritant le nouveau conservatoire national et proposant une très spacieuse et très belle médiathèque, le plus grand complexe cinéma d’Europe –avec pop-corn dans des seaux énormes modèle « famille nombreuse »– et des tours élancées, les trois « Black Swans » –cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Bref, une belle journée ensoleillée, égayée par un chouette album des Rolling Stonesmalgré la date tardive, je l’aime assez, il propose quelques titres bien calibrés-, les versions originelles des chansons des Sex Pistols que l’on retrouvera plus tard sur « Never Mind the Bollocks », et qui font comprendre bien mieux ce qu’était l’esprit punk que les versions que l’on entend sur leur album officiel –cf. extrait ci-dessous-.

Les sonates de Schubert par Kempff sont intéressantes pour les plus courtes d’entre elles, où le pianiste se montre très à l’aise dans la maîtrise de la petite forme, et où, plus poète qu’orateur, il n’a pas besoin de dérouler un discours savamment articulé. Les plus ambitieuses de ses oeuvres pianistiques me séduisent nettement moins, quelle que soit la version envisagée d’ailleurs ! Enfin, l’album de Tveitt est très agréable à écouter, et très bien enregistré de surcroît ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Original et copie -et vice versa-.

En 1963, les Beatles, déjà presqu’installés, rencontrèrent les Rolling Stones, alors presque débutants, et leur offrirent cette chanson, destinée à devenir leur second 45 tours, et qu’ils n’avaient pas encore enregistrée eux-mêmes, ni même inscrite à leur répertoire.
Il est donc difficile de dire quelle est la version originale et quelle est la copie. Les compositeurs originaux sont bel et bien bien Lennon et Mc Cartney, mais, dans ce cas précis, les élèves dépassent largement les maîtres pour ce qui touche à l’interprétation de cette chanson : chez les Stones la partie de basse est dantesque –c’est épuisant à jouer proprement à cette vitesse, vraiment– et c’est peut-être bien la première fois que l’on peut voir un guitariste anglais blanc jouer de la slide guitare en video !
Un critique musical anglais, en 1964, disait des Rolling Stones qu’ils jouaient le même style de musique que les Beatles « with far more technical skills ». C’est bien ce que l’on entend –et voit– ici…


Playlist d’actualité -fin de mandat, nouveau mandat…-

C’est une playlist totalement en adéquation avec l’actualité électorale à laquelle je m’adonne depuis quelques minutes, pour entamer ce week-end de vote ! Comme quoi, la politique musique est partout ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

L’album éponyme de The Cure comporte à la fois une promesse, avec « The Promise », et dépeint la fin d’un monde dans « The End Of the World » –cf.extrait-: ces titres s’inscrivent d’ailleurs, selon moi, parmi les tout meilleurs de cet album inégal mais attachant, très brut, et qui gagne encore à être entendu sur scène.

Avec « I’M The Man », de Joe jackson, on assiste à l’émergence et à la confirmation d’un jeune premier, ce qui n’est pas sans rappeler l’actualité politique que nous visons actuellement. A contrario, on retrouve aussi Eric Clapton, en représentant moins glorieux, à cette époque, de propos des plus ultra-conservateurs, voire racistes, et dont il ne s’est jamais vraiment excusé : ils firent les choux gras des tabloïds, au milieu des années 70. Clapton s’affichait alors comme un soutien inconditionnel d’Enoch Powell, que je vous laisse découvrir –en version plutôt soft– si vous ne le connaissez pas… Il faut se souvenir qu’au milieu des années 70, dans une Angleterre sinistrée économiquement, le British National Front obtenait des scores élevés avec des propos assez proches de ceux que l’on a pu entendre dernièrement dans notre pays. c’est d’ailleurs à ce moment-là, également, qu’apparut le festival « Rock against the racism ».

Enfin, « Metamorphosis » des Rolling Stones est-il annonciateur d’une nouvelle ère à venir ? Il paraît que le « dégagisme » doit déboucher sur de profonds bouleversements… Rendez-vous dimanche soir, quoi qu’il en soit, pour observer un résultat qui semble presque connu…

Les papys du rock gardent la côte !

Je vous avais signalé ici la sortie de cet album, tout en vous disant tout le bien que j’en pensais ! Visiblement, je ne suis pas le seul à l’apprécier !

Ça faisait des lustres qu’un tel événement ne s’était pas produit pour le groupe –et, quoi qu’il en soit, pas dans ces proportions– : mes archives me disent depuis la sortie de « Voodoo Lounge », en 1992, soit un bon quart de siècle ! Cet attrait de nouvelles générations pour le blues semble par ailleurs confirmé par l’accueil chaleureux réservé à cet autre excellent album –son 65ème !- de John Mayall : « Talk about that » –cf. un extrait ci-dessous-. –Cliquer sur l’imagette de droite pour la voir en plus grand-.

A plus de 80 ans, le « parrain du blues anglais » a plus que de beaux restes, et sait toujours s’entourer avec beaucoup de réussite. Ici, c’est notamment le guitariste américain Joe Walsh –ex-Eagles, sauf qu’ici, il se contente de jouer, plutôt très bien, de la guitare sans chanter, et c’est tant mieux !– qui est mis en vedette. Evidemment, ce disque se vendra moins bien que l’album des Rolling Stones, mais il n’en est pas moins très bon par autant et mérite un solide coup d’oreilles.
Le blues a encore de beaux jours devant lui !

Playlist valeurs sûres

Après mon périple poitevin express –façon de parler…-, mes oreilles étaient avides d’un peu de musique, mais ayant assez à faire par ailleurs, il me fallait une playlist composée de musiques suffisamment connues pour que je puis les écouter « presqu’en passant ». D’où ce repli vers des valeurs sûres. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

J’ai été content de retrouver la chanson proposée en extrait ci-dessous, ça faisait bien longtemps que je ne l’avais plus écoutée et je l’ai toujours appréciée –et c’est elle qui, en France, installa définitivement la popularité du groupe, à la toute fin des années 70 !

Pendant ce temps, j’ai procédé à de multiples mises à jour, demandées par mon ordinateur, ce qui a pris un peu de temps. Il me souvient d’une époque où les mises à jour étaient mensuellement fournies sur les CD Rom des revues que l’on achetait. Désormais, tout passe par internet, et je me félicite d’avoir opté pour la fibre, parce que plus de 2Go à télécharger pour ces mises à jour, ça pèse, mais ça arrive en moins de cinq minutes…

Et maintenant, il est temps de s’attaquer au premier barbecue de l’année : le printemps semble vouloir s’installer durablement !

Short playlist « Wonderful bass lines »

Ce matin, plus de fibre dans la maison : la journée commence par un désagrément dont je me serai bien passé ! Après un très long entretien téléphonique avec la hotline, un technicien devrait venir lundi vérifier –et résoudre, je l’espère bien !– le problème actuellement non identifié… Ce qui est bien embêtant, parce que je ne serai pas à la maison et que c’est CookingCat qui devra surveiller tout cela… En attendant, je suis donc connecté au grand world wide web par le biais d’une connexion 4G, qui s’avère plutôt rapide, mais pas autant que la fibre quand même… ! Evidemment, du coup, la TV ne fonctionne plus non plus : restent, si nécessaire, DVD et Blu-Ray…

C’est donc une toute courte playlist que j’ai retenue ce matin –cliquer sur l’imagette de gauche pour la voir en plus grand– pour entamer un week-end qui s’annonce plutôt ensoleillé, afin de réhabituer mes oreilles aux sonorités mélodieuses, après la diète assez intense à laquelle elles ont été soumises ces derniers jours –par manque de temps plus que par volonté..-.

Chacune des chansons de cette playlist comporte une ligne de basse vraiment très chouette : virtuose parfois, bondissante ou très mélodique, il y en a pour tous les goûts !

C’est ainsi, aussi, que j’ai constaté que mon iTunes s’tétait transformé en karaoké potentiel : l’affichage des paroles est redevient facilement accessible, mais comme, à dire vrai, je m’en sers très rarement, je ne suis pas complètement certain que cette fonction, disponible depuis la première version du logiciel, mais assez profondément cachée depuis quelques versions, soit réapparue avec cette mise à jour livrée en pièces détachées –trois correctifs disponibles en deux jours…– : quoi qu’il en soit, elle est désormais bien visible à nouveau –cliquer sur l’imagette de droite pour la voir en plus grand et chanter à tue-tête dans votre salon cette très jolie chanson-.