Surprise pour une météo agitée…

cadeau-1En ces jours de météo à la fois agitée et presque maussade -on a eu les premières pluies depuis près d’un mois, et les nuages sont très présents depuis hier-, une petite surprise sera bienvenue : du beau, du bon, Dubonnet de l’épique ! Et une surprise dans la surprise…

C’est ici et pas ailleurs…

L’autre surprise de la semaine, et pas très réjouissante pour le coup, c’est l’abandon d’Aperture par Apple -ça fonctionnait pourtant merveilleusement bien et cela s’avérait à la fois souple, puissant et relativement intuitif- ! Fâcheux, non ? Me voilà obligé de trouver un autre logiciel de traitement et de catalogage de mes photos… Il paraît que son successeur est sur les planches, et que la transition sera facilitée, je demande à voir… En attendant, je boude  😉 !

Frais de port…

Image-1Ça y est, il paraît -c’est même sûr- que la loi « Anti Amazon » a été adoptée. Grosso modo, il faudra payer les frais de port, ou, sinon, renoncer à la remise de 5% sur le tarif éditeur des livres achetés : le tout n’est plus cumulable et cela doit sauver les petits libraires -je les aime bien, mais leurs stocks sont pauvres, et leurs délais de commande excèdent souvent le raisonnable…-.

Ironie du sort, cette gratuité des frais de port était tout sauf une nouveauté, puisqu’en feuilletant une revue -anglaise- de mai 1977, ce soir, j’ai trouvé cette page publicitaire…

Et qu’on ne me dise pas qu’Amazon a tué les disquaires ou les libraires anglais, qui pullulent…

Lecture – De l’homme providentiel

Anth_cruautésJe suis en train de lire cet excellent livre -cadeau des nains pour la fête des pères, les bougres me connaissent bien 😛 -, par petits bouts faute de temps, mais l’ouvrage s’y prête bien, puisqu’il est traité sous forme de mots-clés et qu’on peut donc l’aborder de manière non linéaire.

On y apprend donc que Roosevelt détestait De Gaulle, au motif qu’il considérait que le gars, pour peu qu’on lui confie le pouvoir, aurait tôt fait de se transformer en dictateur et de mettre le pays en coupe réglée. Prémonition étayée par les faits dans la pratique du pouvoir durant les années 50-60 -presse muselée, institutions au profit d’un exercice somme toute très personnel du pouvoir-, qui fit dire à Mitterrand que la France était une « dictature au visage bonasse ». Cette théorie du recours à l’homme providentiel est assez remarquable en France -derniers vestiges inconscients d’une monarchie absolue et d’un centralisme forcené ?-, néanmoins, et trouve encore un écho auprès de quelques-uns de nos jours, puisque le retour d’un certain reste attendu, en dépit de ses démêlées actuelles et éventuellement à venir… Les Français Certains Français seraient des veaux ???

Chose intelligente…

foot… lue sur le football (on n’y échappe pas, en ce moment, qu’on le veuille ou non, alors autant lire des trucs un peu atypiques et décalés…).

C’est ici, et c’est plutôt pas mal, avec même des images d’époque qui m’ont laissé vaguement hilare !

J’ai quand même regardé les Pays-Bas, j’aurais dû parier avec mes gamins, je serais millionnaire, j’avais prédit la victoire de la Hollande avec le score exact (5 – 1 pour les « Oranje » pour ceux qui n’auraient pas suivi, ils ont mis les « Rojas » à la rue), ce qui m’avait préalablement valu leurs moqueries affligées. Maintenant, c’est moi qui rigole  😈 ! Et n’oubliez pas qu’à la fin, c’est toujours l’Allemagne qui gagne  😉 !!!

Surprise -martiale- !

cadeau-1En ces temps de commémoration, la surprise de ce début de mois est tout-à-fait d’actualité !

L’oeuvre, imagée et suggestive, connut une histoire mouvementée, et une popularité quasi-immédiate, à sa création, en Europe, puis aux Etats-Unis, où la partition arriva clandestinement par microfilm et fut dirigée par Toscanini -la megastar des chefs d’orchestre de l’époque-, au prix d’une cabale rondement menée… Mais ceci est une autre histoire !

Donc, on commémore…

AffichesPendant les commémorations des opérations du D-Day, auxquelles les français ont participé de loin et en tout petit nombre, je relisais justement « Affiches 1939 – 1945 : images d’une certaine France » . Un excellent livre, une iconographie riche sur les affiches vantant d’abord la France forte -je sais, on nous l’a refaite par la suite…- : « Nous vaincrons parce que nous sommes les plus forts » -on a vu, en effet…-, ou, mieux et plus cocasse : « Le vin chaud : de l’arrière à l’avant, nous vaincrons en le buvant » ! Tout cela fleurait bon l’amateurisme gentillet, si on compare les affiches conçues à la même époque, et jusqu’à la fin de la guerre, par les voisins allemands, qui avait élevé l’art de la communication comme une composante à part entière de l’art de la guerre -c’est d’ailleurs le sens même de la propagande-. Tout aussi visiblement, l’influence de l’imagerie soviétique sur les premières affiches publiées par le gouvernement de la « France libre » est indéniable, et montre la force du PCF à la fin de la guerre, en France -les imprimeries, d’ailleurs, étaient des « nids » de communistes, traditionnellement-. Excellent livre, donc, d’autant qu’au-delà des images, les informations sont détaillées et les textes choisis pour les accompagner pertinents.

Et pour tout connaître de cette guerre, je vous recommande, en outre : • un roman : « La mort est mon métier » , de Robert Merle; • un « journal » magnifique et très bien écrit, « Journal des années noires » , de Jean Guéhenno; • enfin, la fameuse somme d’un journaliste, William L. Shirer, « Le III° Reich » , qui se lit presque comme un roman. Et, pour la problématique spécifiquement locale, complexe et mal connue ailleurs, l’excellent livre de Philippe Husser : « Journal d’un instituteur alsacien » .

Tu dors ? Non, j’écoute…

Johann_Sebastian_BachDes Variations Goldberg, de Johann-Sebastian BACH -évitez de prononcer [Bak] dans nos contrées, sous peine de froncements de sourcils interrogatifs ou vaguement moqueurs, préférez donc le beaucoup plus correct [BaR]- à peu près tout le monde connaît ne serait-ce que leur « Aria » -en écoute en fin d’article-, qui est le morceau préféré d’Hannibal Lecter, et que l’on entend dans le Silence des Agneaux. La légende dit que l’oeuvre fut composée pour un baron insomniaque, qui se les faisait jouer, nuit après nuit, pendant qu’il ne dormait pas… Le portrait de Bach, à gauche, le présente tenant à la main la partition de ces variations.

Pour clavecin ou pour piano, voire arrangée pour différents petits ensembles plus ou moins pertinents, l’oeuvre est relativement accessible, écoutable en plusieurs fois, puisque composée d’un air, de 30 variations sur cet air, et d’un retour final à l’air initial. Selon les interprètes, elle dure de 35 minutes à 1 heure environ -certaines reprises ne sont pas toujours effectuées-.

Nain Junior, celui qui joue fort bien de la guitare, en est devenu amateur ! Yes !!! Je lui ai donc légué 😈 trois versions dès hier, afin d’entretenir son goût qui va s’améliorant… Il lui reste maintenant à découvrir les Variations Diabelli, de Beethoven (un air et 33 variations  : défi relevé, Bach est battu à son propre jeu… Mais ceci est une autre histoire) !