Colorier et animer le grès…

C’était hier soir, et c’était très beau –et très visible en plus : du fait d’une météo incertaine, le public était plus clairsemé que d’habitude-. Si vous passez par ici, n’hésitez pas : c’est encore bien mieux en vrai ! Le spectacle dure 15 minutes et 5 séances sont prévues chaque soir. Et si vous avez le temps de visiter la cathédrale avant, cela peut être utile pour observer la mise en scène de certains éléments au service d’une narration symbolique vraiment réussie.

Playlist « Aimez-vous Brahms ? »

Sagan_BrahmsLa parution du roman de Sagan : « Aimez-vous Brahms… » provoqua pour l’oeuvre de ce compositeur un engouement populaire en France, dans les années 60, paraît-il.

Pourtant, il me semble qu’il demeure relativement mal connu dans notre pays, hors quelques « tubes » rencontrés ici ou là au travers de quelques publicités, et, plus particulièrement, le mouvement lent de la troisième symphonie, facilement repérable –Gainsbourg s’en servit pour construire la chanson Baby alone in Babylone pour Jane Birkin : ça y est, vous l’avez dans l’oreille ?-.

Brahms_portaitOn en garde par ailleurs, le souvenir d’un gros et vieux monsieur barbu, alors même que de très nombreux portraits que l’on possède du musicien le présentent plutôt jeune, glabre et svelte : certaines images passées à la postérité ont la vie dure !

Quoi qu’il en soit, c’est un des « grands musiciens » que je connais le plus mal pour ma part, et j’ai bien du mal à l’apprécier sur la durée. La playlist de ce jour constitue donc les limites du tolérable pour mes oreilles –cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

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J’écoute toujours avec beaucoup de plaisir ses deux concerti pour piano, vraiment excellents –bien que cette version du 1er concerto soit très particulière-, mais ses symphonies me semblent déjà moins intéressantes –de la même époque, je préfère largement Bruckner dans le répertoire symphonique-, et je connais mal ses oeuvres pour piano, qui recèlent de vraies beautés pourtant –cf.l’extrait ci-dessous-, faute d’une fréquentation insuffisante sans doute… Et vous, aimez-vous Brahms ?

Playlist estivale, la suite

C’est toujours l’été malgré la pluie et les petits 16° de ce matin… La playlist du jour est également estivale, avec un détour par la Provence et la Séville, dans un très beau CD, d’un chef qui profita sans doute plus que tout autre –à l’exception notable de Karajan– de l’apparition du CD pour enregistrer de nombreux disques avec son orchestre de Montréal, durant une idylle qui tourna court –il est désormais quasiment persona non grata là-bas, mais on s’en fiche un peu, ce qui reste de cette époque est vraiment d’une belle et constante qualité, et dans des prises de son généralement formidables, comme en atteste l’extrait proposé ci-dessous…-.

FranceNordSudPour le reste, le sud n’est clairement pas ma destination favorite, je ne descends quasiment plus jamais –sauf obligation professionnelle– en-dessous d’une ligne qui irait du Territoire de Belfort au Morbihan, c’est vous dire… Nonobstant, la chanson de Nino Ferrer est superbe et justement passée à la postérité.

L’été, c’est aussi la saison des festivals, dans tous les domaines, et je ne voudrais pas me priver des deux témoignages présentés ici ! –Cliquer sur l’image pur la voir en plus grand-.

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Playlist « Franche rigolade » !

Petit moment de détente bienvenu, avec cet opéra-bouffe vers lequel je n’étais pas revenu depuis des lustres, mon ancienne version Plasson –un de mes premiers CD– ayant disparu… Je l’ai prêtée à je ne sais plus qui il y a fort longtemps, et elle n’a jamais retrouvé le chemin vers son étagère !

Entre-temps, j’ai eu l’occasion de voir cette oeuvre cocasse à l’opéra –au moins deux fois-, avec toujours beaucoup de plaisir : c’est drôle, gouailleur mais assez fin, très bien écrit tant au niveau du texte que de la musique, gentiment ironique à l’encontre du 2nd Empire –une période plus contrastée de notre histoire qu’on ne l’a souvent dit, riche à la fois en réussites, souvent éludées, et en échecs, souvent exacerbés-.

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Je ne résiste pas à vous en proposer un extrait fort célèbre, accompagné de ses paroles –cliquer sur l’image pour la voir en plus grand et sur le lecteur pour l’écouter-.

Chanson de saison

Image_soleilCelle-ci est vraiment adaptée à la météo du moment, entre canicule et grosse chaleurs malgré quelques énormes gouttes d’eau –de grêle ?– ponctuelles !
Ajoutons que ce soir, mes congés commencent gentiment –ce qui veut dire que je ne vais au bureau qu’en cas d’urgence vraiment urgente, que je peux télé-travailler à la maison et que je reste joignable au cas où…-.

Bref, c’est été, et c’est la chanson, extraite d’un très chouette album,  qui le dit ! ENJOY !

Playlist en attendant une finale

footLa journée a débuté très tôt, et, en attendant la finale de ce soir –by the way, j’ai cherché en vain, mais non : il n’y a pas de « petite finale » à l’occasion de l’Eurofoot, et donc, pas de troisième officiel, mais de toute manière, à la fin, c’est l’Allemagne qui aurait gagné… ou pas !-, il faut passer très agréablement le temps !

J’ai donc fabriqué cette très agréable playlist, qui tourne actuellement dans la maison –cliquer sur l’image pour la voir en plus grand et admirer cet algorithme de couleurs !

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Débuter un dimanche matin dès l’aube et avant même le lever du soleil par l’écoute du Parsifal, de Wagner, c’est peut-être une drôle d’idée, mais ça vient très avantageusement remplacer n’importe quelle messe dominicale, et le message spirituel est, au demeurant, assez similaire, puisqu’on parle de Graal et de rédemption dans cet opéra –il y a même du pain et du vin, apportés par des choristes, cf. l’extrait ci-dessous : play it loud !!!-, au limite du chuchotement parfois. Belle version, très plastique, que celle-ci, assez difficile à trouver désormais cependant.

Le disque de Shostakovich est sorti tout récemment, il fait partie d’un mini-projet « Under Stalin’s shadow » dont le premier volet proposait une fort belle 10ème symphonie du compositeur par les mêmes artistes –un orchestre de premier plan et un tout jeune chef à la belle aura médiatique, déjà-.

Le Fleetwood Mac –sur une idée de Sardequin– est un best of, et ne contient donc presque que des titres majeurs d’un groupe dont la carrière peut se diviser en deux périodes très distinctes en fonction de sa composition –personnellement, je préfère la première moitié, dite anglaise, bien plus blues, que la seconde, sans doute plus racoleuse, et dite américaine-.

Le vrai joyau, je le garde pour la fin : s’il ne vous fallait qu’un seul disque des sonates pour piano de Beethoven -ce qui est en soi une drôle d’idée, tant on ne saurait se contenter d’une seul…-, c’est celui-ci que je vous recommanderais sans aucune hésitation.

De l’avantage du post-traitement des fichiers RAW

J’ai pris un peu de temps, ce matin, pour commencer à traiter les photos des vacances de l’an dernier ! Mieux vaut tard que jamais…

Il s’agit, le plus souvent, d’ajustements plus ou moins marqués sur la balance des blancs, la saturation et l’équilibre des couleurs. Généralement, ces ajustements sont très modérés, sauf dans le cas de photos difficiles, comme sur l’exemple ci-dessous –cliquer sur l’image pour la voir en plus grand– : une photo, prise de très loin, du sommet de la Colonne de la Grande Armée à Boulogne, laquelle mesure 50 mètres de haut, avec un 450mm correct mais pas excessivement lumineux non plus, dans des conditions de lumière plutôt moyennes qui plus est.

PosttraitementRAW

Le fait de shooter en RAW –format brut– permet de retravailler ces photos sans aucune perte, et il me semble que le résultats obtenu, à partir d’un cliché moyen, est désormais plus que satisfaisant quant à la récupération des détails.

Avec tout ça, lest temps que j’affûte mes yeux pour les prochaines vacances !

Détournons de vieux proverbes -et de vieilles images-

Et à la fin, c’est toujours l’Allemagne qui gagne ? Ah ben non, pas cette fois-ci, au grand dam du sélectionneur allemand, qui s’amusait pendant le match à poser pour le peintre…

FootLecri

A ton avis, que pense-t-il à ce moment-là : 1. « Ach ! Schrecklich ! » 2. « Ich weiss es wird einmal ein Wunder geschehen ! » 3. « ich wusste nicht dass ich so schön war ! » ?

Jamais deux sans trois ? Si le proverbe dit vrai, la France est en mesure de gagner son troisième Eurofoot, puisqu’ils gagnent tous les 16 ans : 1984, 2000… 2016 ?

Qui vivra verra… Attendons donc dimanche soir ! Dans cette attente,  de vieilles chansons populaires ont été détournées par Erik Satie : sauras-tu les reconnaître dans l’extrait ci-dessous ?

Playlist, le retour !

Ça faisait bien longtemps que je n’avais plus consacré un temps conséquent à l’écoute d’albums, faute de temps justement ! Juin fut chargé, juillet le sera beaucoup moins, et ce sont mes oreilles qui se réjouissent.

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La playlist d’hier est variée et éclectique –cliquer sur l’image pour la voir en plus grand et sur l’extrait pour en écouter un petit morceau qui vous permettra d’entamer joliment la journée-, avec même un album pour passer la nuit –c’est très moyen, au demeurant, un genre de cross-over entre musique classique et musique planante : comme c’est assez ennuyeux, normalement, on s’endort assez vite ! Mais le son est excellent !-.

Petit, tu n’as pas trop mal travaillé !

Michel Rocard est mort hier après-midi, et c’est ce souvenir en forme d’épitaphe qu’il souhaitait qu’on garde de lui : « Petit, tu n’as pas trop mal travaillé ».

Il a incarné, mieux que quiconque, la guerre des deux roses au sein du parti socialiste français, et au moment où sa vision semble enfin s’imposer –lui-même, à l’époque, fut vaincu par Machiavel-Mitterrand, mais ses idées l’ont désormais emporté et  les derniers soubresauts des frondeurs sont l’illustration de l’agonie de cette vieille gauche qui ne veut pas mourir-, il nous quitte.

Pour les plus jeunes, il ne représentait sans doute, déjà, plus grand-chose, la mémoire politique étant assez volatile si on ne porte pas d’intérêt à la chose.

Pour quelques-uns de ma génération, il représentait beaucoup : avec Edmond Maire, Michel Rocard fut le vrai héros de mon adolescence : anti-jacobin, auto-gestionnaire et décentralisateur, profondément européen : tout cela me parlait et me parle encore –dans cette région où une vision sociale-démocrate est la seule forme de gauche envisageable-… Ces deux-là respiraient l’intelligence dans leurs discours remarquablement architecturés et refusaient les solutions de facilité ou les simplifications dogmatiques. Des visionnaires réalistes !