Playlist 80’s

Playlist24052015Chaque dimanche matin, Gilsoub allume une petite touche de nostalgie dans ses chroniques consacrées aux élus du Top 50, véritable institution d’une époque que les moins de 40 ans ne peuvent pas connaître.

Ses notules nous renvoient ainsi vers des musiques et des images parfois oubliées depuis longtemps, plus rarement –à ce stade de ses chroniques, au moins– vers des choses qui sont passées dans une postérité de court terme, comme aujourd’hui –d’autres verront dans un siècle ce qu’il en restera : pas sûr d’y retrouver grand-chose…-.

Du coup, ce matin, je me suis concocté ma traditionnelle playlist dominicale et matinale : elle est consacrée aux 80’s, avec des trucs qui sont restés, au moins pour moi : pas forcément des morceaux qui ont marqué le Top 50 –quoi que : plusieurs de ces titres ont magnifiquement cartonné dans les charts à l’époque de leur sortie-, mais des mélodies faciles et entêtantes, qui font de ces chansons des petits moments de bonheur pour entamer la journée dans la bonne humeur ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

A l’époque où elles se déroulaient, les 80’s avaient une réputation peu engageante –c’est toujours mieux avant, on le sait bien– : arrivée des boîtes à rythme, des synthés et des sonorités électroniques, simplification à outrance d’une musique déjà simple dans son essence, paroles généralement éloignées des problématiques sociales ou sociétales après une décennie marquée par l’emprise desdites problématiques de nombreuses mouvances de la « Pop Rock music » –c’est revenu un peu plus tard-… Avec le recul, et la nostalgie aidant –et l’évolution de cette musique vers des choses bien plus insipides, pour tout dire-, on s’y fait assez bien. Après tout, on y avait 20 ans !

Pour le plaisir, ajoutons un petit extrait de cette playlist, ci-dessous.

Noël, c’est le 3 juillet !

FricsayVol2Je vous avais parlé, à Noël, de mon potentiel futur cadeau de Noël pour 2015…

Cette année, Noël devrait arriver en juillet, puisque la sortie de mon futur cadeau du « grand barbu rouge qui passe par la cheminée » est officiellement annoncée pour le 3 juillet 2015.

-Cliquer sur les images pour les voir en grand-.

Et, si je ne me précipite pas, il risque de ne plus y en avoir en décembre. Noël avant l’heure, c’est parfois économiquement justifié  :mrgreen: !

91ddPePs8KL._SL1500_En effet, le premier coffret semble s’être très bien vendu, et n’est plus accessible maintenant qu’à un prix beaucoup moins accessible, justement –en gros, par rapport à la fin de l’année dernière, le prix a doublé, pour le moins, voire triplé par rapport à mon magasin en ligne à l’étranger, où les tarifs sont bien plus avantageux pour ces gros objets, en tout cas moins chers que le tarif annoncé pour l’instant pour ce coffret…-.
Donc : de futures pépites -38 exactement- à poser sur ma platine –quelques doublons en perspective, mais c’est inévitable…-, et je m’en réjouis d’avance ! D’autant que la présentation est soignée et la ligne éditoriale –réplique des pochettes d’époque, textes de qualité…– alléchante…
En attendant, il va falloir que je fasse un peu de place sur les étagères –ou que je négocie l’achat d’une colonne supplémentaire, il me reste encore un petit bout de mur, mais ça, ce n’est pas gagné !-.

A King is gone…

Jagger-BBKingL’annonce a fait les choux gras de la presse, dès hier : BB King n’est plus. Surnommé « Black Boy King » par les blancs racistes du sud des Etats-Unis au début de sa carrière, il se renomma lui-même « Blues Boy King », afin de garder les mêmes initiales. On  ne l’entendra plus, de même qu’on n’entendra plus Lucille, sa très belle guitare –une Gibson ES335 relookée rien que pour lui-.

Des trois King du blues –Freddie King, Albert King et, donc, BB King-, c’était celui qui me parlait le moins, car représentant d’un blues rural du sud, à l’inverse du blues plus urbain des deux premiers cités, qui allait progressivement déboucher sur le Chicago Blues. Mais je l’appréciais néanmoins beaucoup.

Ayant entamé une carrière couronnée d’un succès relatif au début des années 50, il sera éclipsé durant une grande partie des sixties par l’émergence de la vague du british blues, et il faudra attendre 1969 pour que sa carrière redémarre pleinement.

BBKingHeavenGrâce à son titre le plus connu « The thrill is gone », d’une part, et aux Rolling Stones, d’autre part, qui le choisirent, avec Ike and Tina Turner, pour ouvrir leurs concerts lors de la tournée US de 1969. Il en reste les traces –show complet-, que Lester Bang, le grand critique rock américain, qualifia de plus grand live jamais enregistré.

Personnage débonnaire, grand guitariste par le feeling et un toucher exceptionnel, il nous manquera. Restent tous ses disques, et de nombreuses vidéos, qui montrent que son plaisir de jouer était resté intact jusqu’à la fin.

Le barde irlandais

Excellente prestation de Rory Gallagher, guitar-hero irlandais trop tôt disparu… Potentiellement, l’un des clients les plus sérieux à la succession de Mick Taylor au sein des Rolling Stones : il n’osa pas réveiller Keith Richards pour lui demander s’il devait annuler sa tournée au Japon alors que sa « candidature » était à l’étude… Du coup, il parti au Japon, au grand dam de son manager, qui pensait que quel que soit le choix du groupe, sa notoriété n’en serait qu’accrue et qu’une tournée annulée et reportée aurait été « sold out ». Pour Bill Wyman, le choix était quasiment arrêté, et seul son départ vers le Japon conduisit à son élimination.

Solide buveur, très estimé de ses pairs, il aurait été un candidat idéal pour son jeu de guitare, mais je pense pour ma part qu’il aurait sans doute mal vécu le fait de n’être pas crédité pour d’éventuelles compositions et relégué au rang de « second guitariste »… Ici, dans un trio formidable, il est éclatant de pêche et de virtuosité !

Playlist « Retour aux sources »

Petite playlist très blues, ce matin, mais un peu à part, puisqu’il s’agit, d’une certaine manière, d’un retour aux sources… –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

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Je m’explique : Alexis Korner’s Blues Incoporated fut l’introducteur du blues en Angleterre, où il est surnommé affectueusement le « Grandfather of British blues« . Dès les années 50, il rassemblait autour de lui plusieurs musiciens de jazz pour enregistrer de très nombreuses pièces de Chicago Blues. Lui-même guitariste plutôt talentueux, il passa peu à peu à la guitare électrique, avec une grande circonspection cependant.

Jagger_BluesIncorporatedAu tournant des années 60, il jouait chaque semaine au Marquee Club, où ses fans s’appelaient Mick Jagger, Brian Jones, Eric Burdon ou Eric Clapton –le public traditionnel d’amateurs de jazz fut peu à peu remplacé par un public d’adolscents amateurs de « negro music », comme on disait dans l’Angleterre de l’époque-. Brian Jones, en particulier, eut l’occasion de jouer au sein de ses Blues Incorporated –sous le nom d’Elmo Lewis, il tenait la partie de « bottleneck guitar » dans le titre « Dust my bloom » d’Elmore James-. Plus tard, Alexis Korner invita, en première partie, le groupe Little Boy Blue and the Blue Boys –cliquer sur l’image d’archive pour la voir en grand-, composé, notamment, de Mick Jagger et Keith Richards –leur rencontre avec Brian Jones donna naissance aux Rolling Stones-. Au sein des Blues incorporated d’Alexis Korner, une vraie pépinière de musiciens est née : Charlie Watts et Ginger Baker à la batterie, Jack Bruce à la basse, Cyril Davies à l’harmonica… L’émergence du British Blues le dépassa rapidement, des groupes comme les Rolling Stones, les Yardbirds ou les Animals, puis les Cream, contribuant à le reléguer progressivement dans l’ombre. Pourtant, sans lui, rien ne serait arrivé…

Son meilleur continuateur, en Angleterre, fut l’autre découvreur de talents : John Mayall, qui fonda, pour sa part, les Bluesbreakers, formation largement mouvante, qui permit de populariser le talent des trois meilleurs guitaristes de blues anglais : Eric Clapton, Peter Green et Mick Taylor. Tous trois connurent ensuite des carrières plutôt chaotiques, mais au sein des Bluesbreakers, ils donnèrent, très jeunes, le meilleur d’eux-mêmes, contribuant ainsi à forger leurs légendes respectives et éclipsant quelque peu leur mentor, qui, à plus de 80 ans, poursuit sa carrière.

Enfin, le cas de Mike Bloomfield est un peu part : américain, il fut le premier guitariste blanc à percer dans le domaine du blues aux Etats-Unis et y popularisa, notamment, l’utilisation de la Gibson Les Paul. Virtuose brillant mais peu ostentatoire, une timidité maladive, une santé très précaire –insomniaque chronique, il ratait de sessions d’enregistrement en s’endormant la journée– et l’addiction à diverses substances ne lui permirent jamais d’accéder à la notoriété ultime, du fait de choix erratiques, d’une part, et de l’émergence de Jimi Hendrix d’autre part,  qui le relégua au second plan, très injustement tant leurs styles n’ont rien à voir : Mike Bloomfield cherchait avant tout la beauté de la sonorité et la pureté, il exploita donc peu les possibilités offertes par le feedback et les effets variés. Cependant, Mike Bloomfield reste important et a marqué l’histoire de la musique américaine puisque c’est lui qui est responsable de l’électrification de la folk music de Bob Dylan : le guitariste l’accompagne en effet sur l’album « Highway 61 revisited » et y tient les parties de guitare électrique. Du coup, Bob Dylan est devenu intéressant –ou pas, c’est selon…-.

Playlist, mises à jour et lectures…

Playlist02052015Petite playlist éclectique et assez dynamique, ce matin –cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-, pour entamer le week-end gentiment, tout en effectuant la mise à jour de mon nuage musical, qui ne l’était plus depuis quelques semaines : cela a donc pris quelques longues minutes, mais ça va désormais beaucoup plus vite qu’avant –je lançais ça le soir et ça prenait une partie de la nuit si j’attendais trop longtemps entre deux sessions d’export…-.

J’en ai profité, notamment, pour lire quelques articles éloignés de l’actualité quotidienne –Royal baby girl, qui n’a pas encore de prénom connu à cet instant, est née, ça fait la Une partout dans notre presse républicaine 😛 😛 😛-, mais néanmoins intéressants, dont celui-ci, vraiment bien –et tous les autres articles de ce blog sont au moins intéressants, avis aux amateurs !-.

Rose carréEn parlant de nuage, cette année, en mai, il faut se recouvrir d’un fil par rapport à avril : la météo, ici, est assez nulle ! Pas l’heure, encore, de ressortir l’appareil photos, mais cela ne saurait trop tarder désormais, d’autant que les roses du jardin rosissent à vue d’oeil… Et même si Pâques est passé, je profite de ce temps pour écouter cela –extrait ci-dessous-,, qui bénéficie d’une prise de son absolument magnifique !