On ne peut qu’en rire !

WotBrunhBel éclat de rire en perspective pour cet extrait digne du musée des horreurs !

Les lecteurs réguliers de ce blog connaissent mon amour inconditionnel de « Die Walküre » de Wagner. J’en ai découvert une très drolatique version hier, où rien ne fonctionne, et qui, pourtant, semble avoir recueilli un énorme succès auprès de ses auditeurs : le premier extrait ci-dessous, et ses tonnerres d’applaudissement intervenant n’importe quand, en sont la preuve ! Un charme et une spontanéité irrésistibles !

On appréciera donc la qualité de l’orchestre, complètement perdu après quelques mesures et jouant faux à l’unisson, le piano à la ramasse ne venant en rien compenser de ces errements, et la très belle tenue du baryton incarnant Wotan, puis l’éclatante santé de la chanteuse interprétant le rôle de Brünhilde ! Et pourtant, cela a existé, c’est une vraie représentation d’un vrai concert donné par le  « La Puma-Opera Workshop » de New-York, dans les années 60, et qui s’était spécialisé dans ce type de représentations d’amateurs sur le retour. La vedette de la troupe, Olive Middleton, vraie star, avait 80 ans bien sonnés et incarnait, dans ce spectacle, une Sieglinde désopilante…

En vrai, et bien interprété, ça ressemble au second extrait ci-dessous, beaucoup plus présentable !

Playlist hétéroclite -et drôle de nouvelle-

Il pleuviote –pluviote, pleuvote !?!– et une partie des rues alentours est bloquée pour la matinée,  en raison d’une course à pieds à travers la ville ! Ce qui ne pousse pas à sortir… Hier déjà, mon projet de sortie a été avorté… De plus, les motards bloquaient la ville, occasionnant quelques gros bouchons !

DD2016

Pour affronter ces éléments contraires, une playlist hétéroclite fera parfaitement l’affaire : on y trouve notamment la version originale du concerto pour violon de Sibelius –c’est grosso modo semblable à la version finale, le compositeur ayant simplement procédé tardivement à quelques coupures plutôt bienvenues-, qui reste l’un des plus beaux du répertoire à mes oreilles.

Playlist17042016

Edit tardif : drôle de nouvelle lue ce matin ! J’en connais un qui a intérêt à se chauffer la voix et à rester sobre, sinon, il va à la catastrophe… Quoi qu’il en soit, et m^me dans ces conditions, je ne suis pas sûr que ça fonctionne !

Test de connexion : c’est bizarre !

DiablotinQuizJe voulais en avoir le coeur net : avec Chrome, le ping, ou délai de latence –11ms– est  excellent, et nettement meilleur qu’avec Safari –27ms-, où il n’est que très bon. Il faudra qu’on m’explique le pourquoi du comment…
A contrario, Safari est très économe en ressources consommées, quand Chrome semble éminemment dévoreur en la matière…

Je sais bien qu’à ce bon niveau-là, tout cela n’est pas excessivement important, mais j’aimerais bien comprendre pourquoi, malgré tout !

TestConnexion2Edit tardif : en la matière, rien n’est simple et tout semble décidément très relatif ! Avec un autre service de test, Safari a un ping meilleur –3ms– que les autres navigateurs –4ms-, les autres valeurs étant par ailleurs tout-à-fait cohérentes…

Cliquer sur l’image pour voir en plus grand ces drôles de résultats…-.

Concours de rangement !

Sardequin affirme que le bureau de son Mac est bien rangé ! Que nenni à mon avis ! Un bureau bien rangé, c’est plutôt ça !!! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

BureauiMac

Le Dock est escamotable, escamotons-le donc… Il suffit de descendre en bas de l’écran pour le voir apparaître, à la demande ! Quant au reste, chaque chose à sa place, qui n’est pas le bureau 😉 ! Selon mes standards, du moins…

Par ailleurs, mon convoi vers la déchetterie se prépare : au menu, une vieille, encombrante et lourde TV cathodique trinitron qui pèse la bagatelle de 57 kg et qui nécessitera un peu de main d’oeuvre et d’huile de coude pour le transport; le lecteur-graveur de CD du bureau qui ne fonctionne plus du tout depuis quelques temps : c’est irréparable pour cause d’obsolescence programmée et du fait de son grand âge; les vieilles choses dont je vous parlais hier, un vélo tout cassé et sans doute quelques petits trucs que The CookingCat ne manquera pas d’y ajouter !

La musique qui a accompagné la rédaction d’une partie de cette notule vous est proposée ci-dessous. Ça s’appelle « Trash » et c’est parfaitement adapté –en plus d’être très bien et vivifiant à cette heure…-, non ?

In memoriam. Le souvenir des vieilles choses

Ici, je vous parle d’un temps que les plus de trente ans auront du mal à appréhender ! En faisant du rangement dans mes tiroirs pleins de nouilles et de vieilleries, j’ai retrouvé –cliquer sur l’image pour la voir en plus grand– :

VieilesChosesInf

un lecteur SyQuest EZ135 en SCSI, avec ses cartouches, qui ne peut plus me servir à rien, puisque l’interface de connexion –le haut de gamme de l’époque, bien supérieur au port parallèle des PC d’antan– est totalement obsolète depuis plus de quinze ans !
SCSIPortAvec un port SCSI, on pouvait chaîner 7 éléments sur le même port d’un ordinateur, il fallait simplement attribuer un numéro d’ordre à chaque élément et terminer la chaîne par un « bouchon terminateur » –cliquer sur l’imagette pour voir à quoi ça ressemblait-.
Ainsi, sur le même port étaient branchés le SyQuest, un graveur de CD Rom et un scanner. C’était un excellent outil de sauvegarde, à une époque où un disque dur n’excédait pas quelques centaines de Mo. Il me reste même quelques cartouches, dont je ne peux malheureusement rien faire, mais si je les mets dans le lecteur, l’ensemble semble fonctionner parfaitement –et même silencieusement-. J’ai gardé un bon souvenir de cette chose, les cartouches fonctionnant comme de petits disques durs de 135 Mo, et non comme des disquettes, au contraire de l’autre chose que j’ai retrouvée, qui est donc…

… un lecteur de disquette Iomega ZIP 100 : les cartouche de ce lecteur –USB, et donc exploitable-, qui fonctionnaient comme de « super-disquettes » permettaient d’accueillir 100 Mo de données. J’en ai une douzaine, je ne sais même plus exactement ce qui y figure, mais je vais m’empresser de vérifier. Je pense qu’il s’agit essentiellement de vieux fichiers Quark XPress que je ne pourrai pas ouvrir avec les versions actuelles du logiciel, mais peut-être y-a-t-il des sorties PDF de ces fichiers ? J’ai même retrouvé une disquette « Transfert imprimeur » !

Entre les deux, la guerre a fait rage, et ils ont assez longtemps accompagné certains des Macs présentés ici. Des deux, j’ai toujours préféré le SyQuest, beaucoup plus rapide et solide, mais il était beaucoup moins répandu, plus cher, et m’a donc peu servi d’outil de transfert. Evidemment, tout cela est maintenant archi-obsolète, en cette époque de clé USB bien plus pratique et moins chère !

Quoi qu’il en soit, une grande partie de tout cela et des tonnes de nouilles de câbles, vont partir à la déchetterie illico ! En attendant, et puisque Sardequin présentait son Dock encombré hier, presque incidemment, en voulant nous présenter son chatbois, voici le mien, beaucoup plus réduit ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-. Une jolie frise pour achever cette notule sans quitter tout-à-fait sa problématique !

DockiMac

Playlist baroque, ou presque

Après deux jours de répit et d’occupations variées –transport de nains vers diverses activités de vacances sous le soleil, par exemple…-, je me suis concotcé une petite playlist baroque, ou presque –il y a un intrus, assez facile à identifier, dans cette liste !-. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

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Le problème –selon moi– de la quasi-totalité de la musique baroque, c’est qu’elle n’est pas faite pour le disque, ou alors, hors certaines oeuvres, plutôt destinée au 45T. En effet, les concerti grossi de Corelli, par exemple, sont tout-à-fait admirables individuellement –et, comme Les Quatre Saisons de Vivaldi, l’oeuvre supporte assez bien de nombreuses approches interprétatives-, mais leur écoute dans la continuité –2 pleins CD– s’évère assez vite assommante…
C’est pareil pour la quasi-totalité du répertoire de l’époque, au moins à mes oreilles ! Qui, par exemple, est capable d’entendre les 4 CD de la « Tafelmusik » de Telemann à la suite, alors même que l’ensemble est vraiment excellent replongé dans son contexte initial.

Pour la surprise, un petit extrait du disque intrus : c’est enregistré aussi tôt qu’en 1951, par le Philharmonique de Berlin, qui était encore l’orchestre de Furtwängler, et c’est étonnamment en style selon les standards de l’époque !

Playlist en quatrième vitesse

Après les playlists thématiques de ces derniers jours, je repasse à autre chose en mode quatrième vitesse !
Quatre quatrièmes symphonies, donc, écoutées exactement dans l’ordre affiché, et dans la première version me tombant sous la main pour chacune d’entre elles, même si ce ne sont pas nécessairement mes préférées –cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

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J’ai toujours eu un faible pour la quatrième symphonie de Beethoven, dont le seul tort est d’être coincée entre les géniales troisième et cinquième du grand sourd. Schumann en parlait comme d’ «une frêle jeune fille grecque prise entre deux divinités nordiques» : c’est faire une grande injustice à cette symphonie, dont l’introduction mystérieuse est vraiment magnifique, avant de laisser place à un discours plein de contrastes et qui ne manque pas de vigueur.
Les quatrièmes symphonies de Bruckner et de Mahler sont peut-être les plus accessibles de leurs compositeurs respectifs, et celle de Mendelssohn est gorgée de soleil !

Quant à cette playlist, je pourrai éventuellement la prolonger par les quatrièmes de Brahms,Schumann, Tchaikovsky et Sibelius : une journée très classique consacrée au « grand répertoire » !

Playlist « La suite de la suite »

Parfois, quand j’ai un peu de temps, j’inscris mes playlist dans le cadre d’un projet plus global, mêlant recherches thématiques et lectures diverses. C’était le cas ces trois derniers jours, depuis l’écoute du « Berlin » de Lou Reed en live, prolongée hier par la réécoute du Velvet Underground, puis par cette playlist consacrée essentiellement à John Cale, son compère créatif au sein du groupe, qui connut une carrière en solo extrêmement riche et diversifiée.

Son dernier concert parisien constituait une recréation personnelle des deux premiers albums du groupe, que Lou Reed avait eu tendance à s’accaparer après sa dissolution -critiques à lire ici ou -. Et puis, Nirvana apparaît comme l’un des enfants spirituels du Velvet Underground et l’album écouté comporte, dans sa réédition, une reprise de « Here she comes now » très engageante. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

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John Cale n’est pas moins personnel que Lou Reed –ni moins subversif, au contraire : mais il l’exprime différemment– dans ses compositions et sans doute bien plus varié dans les thèmes abordés –et, pour tout dire, beaucoup moins glauque en général-.
Musicalement, c’est souvent très ambitieux, son passé de musicien classique –interprète et apprenti-compositeur auprès de LaMonte Young– lui facilitant notablement la tâche : monsieur connaît la musique et ça s’entend : « Words for the dying » –en écoute intégrale ici– comporte ainsi des morceaux symphoniques illustrant des poèmes de Dylan Thomas, le tout est très classique et très agréable à l’écoute. Quant à « Paris 1919 », paru en même temps que Berlin, c’est un album admirable et inventif. A son écoute, on se dit qu’il valait mieux vivre à Paris qu’à Berlin, en 1973 !

Playlist en forme de suite

La playlist du jour s’inscrit dans le droit fil de celle présentée hier, même si elle s’avère très nettement moins variée, puisqu’elle est exclusivement consacrée aux quatre albums du Velvet Underground, ce groupe new-yorkais qui ne connut qu’un succès posthume –ça ne marcha pas fort avant la décomposition assez rapide, puis la séparation définitive : querelles d’ego entre ses deux fondateurs Lou Reed et John Cale, échecs commerciaux répétés…-.

Le groupe eut le temps d’enregistrer quatre albums : les deux premiers sont réellement d’avant-garde –John Cale vient du monde de la musique classique, il a beaucoup travaillé avec les musiciens du courant « minimaliste » et son alto donne une couleur très originale à la musique-, les deux suivants sont nettement plus classiques et conformes aux standards de l’époque. Leur écoute exhaustive dans l’ordre de leur publication est à ce titre tout-à-fait révélatrice. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Playlist08042016

Produit à ses début par Andy Warhol –auteur de la pochette du premier album-, le Velvet Underground marque l’émergence d’un rock urbain de la côte est des Etats-Unis, en lien avec l’intelligentsia qui fréquentait alors la Factory du peintre-photographe. Plus de quarante ans après, tout cela n’a pas toujours très bien vieilli, et s’avère beaucoup moins marquant sans doute qu’au moment de sa parution, même si la musique du Velvet Underground a profondément influencé un nombre conséquent d’artistes par la suite : David Bowie, Iggy Pop et, surtout, toute la mouvance punk ou celle du « Rock alternatif » .

Playlist contrastée

Entamée hier et poursuivie aujourd’hui, cette playlist –cliquer sur l’image pour la voir en plus grand– est marquée essentiellement par « Berlin » de Lou Reed, interprété et enregistré intégralement en live, à une époque –2008– où l’artiste avait ressorti l’album de ses oubliettes personnelles où il était enfermé depuis la fin des années 70.

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L’album initial, en 1973, profondément dépressif et claustrophobe, fut un échec commercial retentissant, malgré ses ambitions et ses pointures –les frères Brecker aux cuivres, Ansley Dunbar et BJ Wilson à la batterie, Jack Bruce à la basse, Steve Hunter à la guitare, parmi d’autres-. Trop produit, trop trash selon certains, sans chanson vraiment marquante au même titre que « Walk on the wild side », et puis Lou Reed commençait à parler ses textes autant qu’il les chantait. Pourtant, la musique est d’une réelle beauté et certains textes sont poignants, mais le tout est parfaitement glauque au sens premier du terme : les bas-fonds de l’âme humaine évoluant dans les bas-fonds des arrière-cours les plus sordides de Berlin.
La version live est assez proche de l’original, les musiciens retenus s’inscrivent respectueusement dans les traces de leurs prédécesseurs, sans grande originalité mais non sans talent –seul l’ancêtre Steve Hunter brode largement de jolies nappes de guitare électrique-, même si la voix a vieilli et que la mise en mots ne fonctionne pas toujours aussi bien, à force de triturer le rythme dans tous les sens, au risque de décalage pas très heureux. L’ensemble valait bien cependant un petit extrait, ci-dessous –dont les paroles sont ici-.
Après tout cela, rien de mieux qu’un petit B52’s dynamique et entraînant pour retrouver un large sourire !