Original et copie : en images !

Parfois, une photographie en noir et blanc, ça permet d’offrir une valeur ajoutée à un cliché… Sauf qu’avec les appareils photos numériques, c’est assez difficile à obtenir de manière automatique : les logiciels les plus courants permettent de réaliser assez simplement cette opération, d’un coup de clic… Mais le cliché est invariablement décevant, et seul le post-traitement, à mon sens, permet d’obtenir des résultats un peu probants.

Comme j’avais un peu de temps ce matin, je me suis livré à cet exercice intéressant : outre la réalisation de quelques portraits, sur les deux photos ci-dessous, il s’agit d’obtenir un niveau de détails et de contraste qui offrira un surcroît de « personnalité » au fichier brut de base –le négatif, en quelques sortes, puisque je shoote invariablement en Raw-. Aucune conversion automatique ne permet d’obtenir ces résultats, évidemment, et il faut ajuster bien des paramètres pour arriver à quelque chose d’un peu satisfaisant. Tout cela prend un peu de temps, mais, à mes yeux, et de temps en temps, ça vaut vraiment le coup. –Cliquer sur les images pour les voir en plus grand-.

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La « révolution vinyle » : une mode coûteuse ?

may-2016-issue-cover_0Le mensuel anglais « Gramophone » fait sa couverture, ce mois-ci, avec une jolie photo d’un album 33T –LP pour long player, en anglais-, annonçant fièrement le « retour du LP : ce qui se cache derrière l’attrait renouvelé du vinyle ?».

Je m’attendais donc à l’annonce fracassante de chiffres de vente explosifs et éloquents signifiant ce retour. Ah ben oui, mais en fait non, ou pas vraiment…

Si l’on considère le marché du classique, les ventes de 33T ont atteint la mirobolante part de 1,5% des ventes totale de disques en 2014, retrouvant ainsi la part qu’elles atteignaient à leur plus haut en pleine période de déclin, il y a une petite vingtaine d’années -1,6%-. L’article précise qu’une réédition prestigieuse, en 2013, a cependant permis d’écouler, à l’échelle de la planète et en deux ans, les 2 000 albums pressés –le coffret de 6 LP est en vente au prix de 110€ quand même…-, et qu’une autre encore, plus attendue, pourrait permettre d’atteindre 3 000 ventes !

LinnDiablotinIl s’agit-là de produits luxueux, et d’autres rééditions ont atteint des chiffres nettement moins élevés ! Le plaisir d’avoir de jolies pochettes n’a pas de prix, visiblement ! Pour ce qui est de la qualité sonore, et malgré les 180g du vinyle, je ne demande qu’à écouter et comparer… Mais pour avoir fait un essai assez récemment, et dans d’excellentes conditions, je ne suis pas sûr d’être pleinement convaincu.

Parallèlement, la firme écossaise Linn, qui fabrique des « turntables » hors de prix –entre 3500€ et 19 000€, excusez du peu– et, de surcroît, excessivement difficiles à mettre en oeuvre pour en tirer la quintessence, a vu ses ventes bondir de 70% entre 2012 et 2015 : chiffre a priori impressionnant, mais encore faut-il savoir combien ils en vendaient en 2012 : mon petit doigt me dit : « Très peu » ! –Cliquer sur l’imagette de droite pour voir la platine, très jolie, en plus grand-.

Au demeurant, l’article reste intéressant à lire. Mais passé l’effet de mode, qu’en restera-t-il dans quelques années ?

Playlist en mode rallye

BeethKar3-77C’est un vrai rallye musical que je réalise depuis hier, où presque chaque virage et chaque dénivelé sont connus, et où seule l’écoute d’une interprétation renouvelée peut sembler apporter du neuf !

Donc :  je me suis confronté à cette version des neuf symphonies de Beethoven, un coffret que je n’avais plus abordé depuis des lustres, tant il me semblait le connaître sur le bout des doigts : à sa sortie, en 1977, il avait fait fureur et je l’avais eu en cadeau à je ne sais plus quelle occasion : un magnifique coffret accompagné d’un prestigieux livrets, avec photos de chacun des musiciens de l’orchestre présentés par pupitre…

C’est avec ce coffret que j’avais découvert puis approfondi ces symphonies, mais, depuis de longues années, assurémment, et l’écoute de très nombreuses autres versions, je n’y étais pas revenu ! Les pochettes des 33T originaux étaient de toute beauté, la photo illustrant le coffret original a fait le tour du monde ! –Cliquer sur les images pour les voir en plus grand. Le pochettes des 33T sont présentées dans l’ordre de la date d’enregistrement de chaque symphonie-.

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Grand mal m’avait pris de délaisser ce coffret : à l’aune de ma connaissance actuelle de ce corpus, c’est beaucoup mieux que ce que j’en attendais –le souvenir que j’en avais était bon, mais pas aussi bon que ce que j’en retiens après les écoutes de ces deux derniers jours…-. L’ensemble est parfaitement impressionnant, plus que totalement séduisant : une puissance époustouflante et une beauté sonore ahurissante –le pupitre des cordes est virtuosissime, les vents sont d’une vraie beauté de sonorités inouïe dès qu’ils ne sont pas couverts par les cordes : l’orchestre a atteint, à cette date, son apogée en termes de fusion des timbres-, le tout dans des tempi très vifs eu égard à la taille conséquente de l’ensemble. En 1963, on entend encore Karajan au service de Beethoven, dans une version devenue l’un des grands classiques de toute discothèque classique. Au milieu des années 70, le chef bâtit un monument à sa propre gloire, tout en servant admirablement le compositeur.

Une heureuse redécouverte !

Playlist valeurs sûres

Faute de temps –il fallait s’extirper des bouchons en ce jour de grève des trains et de trafic dense– pour choisir tranquillement et judicieusement, je me suis replié sur une playlist consacrée à des « valeurs sûres » pour entamer la soirée –cliquer sur l’image pour la voir en plus grand– : des disques connus à peu près sur le bout des doigts, mais dont je suis certain qu’ils participeront à me faire passer d’excellents moments. Et d’abord, ça commence avec un festival de belle guitare plus : sonorités blues riches et nourries, fluidité magistrale : que du bonheur ! La suite sera du même acabit !

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Playlist brève de fin d’après-midi

Playlist24042016Au terme d’un après-midi / d’une après-midi mi-soleil mi-nuages, une toute courte mais très belle playlist permet d’entamer agréablement la soirée ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Finalement, je n’ai fait qu’un gros tiers de ce que j’avais annoncé ce matin :
• Le site de réservation de billets de l’agence qui s’occupe de tout ça était en rade aujourd’hui, semble-t-il. Mais j’ai pris le temps de choisir soigneusement mes horaires et de réserver l’hébergement !
• Il me reste plus de temps que ce que j’avais imaginé pour remplir la déclaration d’impôts –et il me manque, de toute manière, un papier que l’on m’a promis pour très bientôt…-.
• En revanche, mon agenda est tout bien renseigné et synchronisé !

Le jeu passionnant du jour

Il ne s’agit ni de jouer aux échecs, ni de jouer au go ! Aujourd’hui, je vais essayer de me consacrer à des trucs absolument peu passionnants mais néanmoins indispensables…

SNCFImpots

Donc : • il faut que je commande des billets de train pour un futur déplacement pour lequel le retour n’est plus direct, le train ayant été supprimé, d’une part; • puis il serait souhaitable de commencer à m’intéresser à la traditionnelle et annuelle déclaration d’impôts d’autre part –partons à la recherche d’un flacon de tippex !-. • Enfin, il est absolument indispensable que je mette à jour mon agenda, qui est en mode suffocation-explosion pour les deux mois à venir ! Bref, que d’aimables joyeusetés, auxquelles je n’ai absolument pas envie de me mettre à cette heure !

Du coup, je me suis empressé de construire une playlist « Opération deuxième chance », dont je vous ai déjà expliqué le principe ici ou encore … –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

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Les plus sagaces noteront qu’on y trouve même un album des Rolling Stones auquel j’ai toujours un peu de mal à accrocher –le mixage typiquement 80’s, toutes batteries en avant, est affreux– : être conditionnellement inconditionnel, c’est donc possible !

Playlist d’hier et d’aujourd’hui

Tandis qu’on est passé en une nuit d’une météo presqu’estivale à un quasi-retour de fin d’hiver, je suis passé pour ma part d’une playlist plutôt variée à la découverte d’un album unique réceptionné hier.

Peu de choses à dire –ou trop de choses à dire pour une courte notule– de la playlist –cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

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On retiendra ainsi qu’elle présente • un concert entier des Rolling Stones au Japon, témoignage de leur première tournée tout là-bas en 1990 seulement –les ennuis narcotico-judiciaires de Keith Richards ayant conduit le groupe à y être longtemps interdit de séjour et à y annuler la tournée prévue dans les 70’s– et plutôt très bon si on considère la date déjà tardive. • Le Beethoven Arrau / Davis est l’un de mes tout premiers CD et bénéficia d’appréciations unanimement exceptionnelles au temps de sa sortie, jugement que je ne partageais pas complètement à l’époque, et encore moins maintenant que ma discothèque regorge de versions autrement plus passionnantes. Ça reste un beau disque cependant. • Le coffret Webern est indispensable et de très haute tenue et • le Chant de la terre de Mahler diffuse de remarquables sonorités, sans passion excessive.

Ravel_BringuierDepuis tôt ce matin, c’est à la découverte d’un album contenant les oeuvres orchestrales de Ravel par un tout jeune chef français prometteur, dirigeant un orchestre suisse, que je me suis lancé.
Ravel est, de très loin, mon compositeur français préféré : il a écrit une musique pudique, ciselée et raffinée, remarquablement orchestrée et dont le grand public a essentiellement retenu le Boléro.
On passera rapidement sur le contenant –cliquer sur l’imagette pour la voir en plus grand– : une pochette plutôt laide à mon goût et des textes de présentation plus axés sur le marketing et l’auto-promotion que sur la musique et le compositeur. Le contenu, a contrario, est passionnant : clair, vif, d’une grande transparence et d’une belle lisibilité, qui rendent justice aux oeuvres.

Voilà donc de quoi passer une belle journée !

2016 : sale année pour la musique…

La liste des musiciens disparus cette année vient de s’allonger aujourd’hui, avec le décès d’une des icônes de la Pop Music : Prince, de son vrai nom Prince Rogers Nelson, petit bonhomme plein de talent, introverti, égomaniaque et désinvolte, multi-instrumentiste brillant et compositeur d’une vraie créativité.

Je l’avais découvert, comme par hasard, lors de la vision d’une vidéo de sa chanson-phare, « Purple Rain », et j’avais été sidéré par son jeu de guitare fabuleux, et que je ne soupçonnais pas. Cette autre vidéo en apporte un témoignage complémentaire –à partir de 3:25, en particulier-.

There’s a moon in the sky…

… (called the moon) !

C’est à cette vivifiante chanson –que vous pouvez écouter en extrait ci-dessous– que j’ai immédiatement pensé hier soir, en prenant cette photo –cliquer sur l’image pour la voir en plus grand– d’une quasi pleine-lune fort lumineuse ! D’où ce titre qui n’est donc plus mystérieux désormais !

LaLune

Playlist tirage au sort -et une devinette-

TirageAuSortLa règle du jeu est toute simple : je lance iTunes, je clique au hasard sur un album en fermant les yeux et je l’écoute.

Diablotin_vertCliquer sur l’image pour en avoir un aperçu en plus grand, mais en petite résolution et volontairement floutée : c’est normal, et on découvre donc la devinette du jour ! Le premier qui arrive à en reconstituer une ligne (Compositeur et/ou groupe/artiste et titre de l’oeuvre ou de l’album) gagne une surprise ! C’est plus facile que ça en a l’air…– !

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Bref, ça donne cette drôle de playlist –cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-, pas désagréable du tout, au demeurant, avec :
• le Messie de Handel le plus léger et transparent de toute ma discothèque, qui en compte quelques versions –et peut-être de toute la discographie ? Cliquer sur l’extrait ci-dessous pour vous en faire une idée-.
Il résulte également de cette stratégie aveugle :
• une « Symphonie Fantastique » de Berlioz dans une version ancienne que je n’avais plus écoutée depuis des lustres, qui bénéficie d’une vraie côte auprès des spécialistes, que j’ai toujours eu du mal à m’expliquer, personnellement;
• un vrai beau disque de vrai blues ou un groupe légendaire accompagne une légende du genre;
• et, pour débuter cette playlist, du quasi-rap alla francese !