Rions un peu avec les chefs d’orchestre

Vous avez déjà au l’occasion de lire quelques-unes des vacheries que se réservaient entre eux les chefs d’orchestre : c’était, notamment, .

Au Japon, pays où le peuple n’est pas réputé pour son humour outrancier –mais c’est une culture qui nous est si éloignée qu’il est difficile de prétendre en connaître les us et les coutumes et l’un des films les plus hilarants que j’ai vu était japonais : « Tampopo », chaudement recommandé-, certains chefs ont été déifiés de leur vivant : c’est le cas, notamment, de Karajan, qui bénéficiait là-bas d’une aura au moins égale à celle qu’il avait en Europe –en 2008, les Japonais ont par ailleurs réussi à épuiser en quelques jours le coffret de réédition de son intégrale en 240 CD, chez Deutsche Grammophon, proposée à au tarif simplement prohibif de près de 2500 dollars-. Or, qui aime bien châtie bien, comme le montre la vidéo ci-dessous, très bien réalisée !

Les deux autres chefs parodiés sont, par ailleurs, Sergiu Celibidache, celui-là même qui n’aimait pas ses pairs, et James Levine, un américain dont il est d’usage de se moquer partout, et surtout en France, où, pendant longtemps, il ne bénéficia guère d’une réputation à la hauteur de son talent –je le dis d’autant plus volontiers que je ne l’apprécie pas beaucoup, tout en lui reconnaissant un métier exceptionnel, notamment dans le domaine de l’opéra, et, sans doute, de remarquables qualité de bâtisseur d’orchestre-.

Amusez-vous bien, cela ne dure pas très longtemps !

Surprise enjouée !

NouveauLogoSurprises_DROITEPour bien débuter ce mois de mars, une petite surprise enjouée et enthousiaste : de quoi affronter les dernières manifestations d’un hiver qui s’attarde, en attendant le printemps !

C’est ici et c’est bien –ce n’est pas moi qui vous dirai le contraire, bien évidemment ! -.

Hier, j’ai essayé de comprendre pourquoi le lait allemand était à ce point moins cher que le lait acheté en France : 54 centimes le litre sur l’étagère du magasin, contre presqu’un euro en France. Et je ne vous parle pas des produits cosmétiques ou d’entretien, entre 30 et 55% moins chers à marque égale : une telle différence reste un mystère…

Playlist « Le troisième larron »

Beatles_HarrisonComme le savent certains, je ne suis guère amateur des Beatles, gentils musiciens de variété-pop des années 60 –c’est moi qui le dis et l’assume !– qui connurent à l’époque un succès international important et ont sans doute vendu plus d’un milliard de disques depuis cette date. Leur relativement courte carrière, dont le sommet pour moi est l’excellent « Abbey Road », a été prolongée par des tentatives plus ou moins fructueuses de poursuite en solitaire, chacun de son côté, avec des résultats divers et somme toute mitigés eu égard au succès du groupe.

Curieusement, quand il m’arrive de les écouter –assez rarement, en réalité-, c’est essentiellement les chansons de George Harrison qui bénéficient le plus de ma faveur ! C’est encore le cas dans la playlist de ce matin, où, sur sept titres choisis –point trop n’en faut…-, trois ont été composés par ce troisième larron, qui, longtemps resta dans l’ombre de ses deux compères, John Lennon et Paul McCartney. –Cliquer sur les images pour les voir en grand-.

george-harrisonS’il ne fut pas le plus virtuose des guitaristes, loin s’en faut, Harrison développait cependant un style plutôt fin et une sonorité toujours agréable. Plus tard, il eut le talent de s’attacher de grosses pointures –dont, au premier chef, Eric Clapton, qui, pourtant, lui « vola » sa femme– sans en prendre ombrage. Personnage attachant et discret, profondément spirituel, il vécut longtemps à la marge d’un monde du show-business qu’il n’appréciait guère. C’est d’ailleurs lui également que j’écoute le plus souvent lorsque je me tourne vers leurs carrières postérieures, puis, dans une moindre mesure, John Lennon : jamais McCartney, le « mélodiste » du groupe, le moins rock à dire vrai… Par contre, j’aime beaucoup « All things must pass » de Harrison et « Imagine » de Lennon. Et « Isn’t it a pity » est une fort belle composition, en forme de mélopée compassionnelle, que vous pourrez découvrir ci-dessous.

Vie et mort des sites, blogs et fora…

MessMortiWebforumArrghhhh !!! Aujourd’hui, j’ai eu un petit message d’un forum qui va s’éteindre sous peu… –cliquer sur l’image pour la voir en grand-.

C’est un petit morceau de l’histoire de la création Web sous Apple qui s’en va. Au tout début était Claris HomePage, absolument novateur à la fin des années 90 : faire un site simple en wysiwyg était simple, justement –à une époque où la maîtrise du code était une condition nécessaire pour utiliser de nombreux logiciels intéressants, mais un peu « usine à gaz »-. Puis, il fut abandonné avec le retour de Claris dans le giron d’Apple. Apple sortit, un peu plus tard, ses iTools dont Homepage, compris dans le pack « •Mac ». Une simplicité absolue, abandonnée  et remplacée par iWeb : autre idée géniale, tout fonctionnait -en local-, par le biais d’une interface graphique attrayante, et, si le code généré n’était pas exceptionnel, ça permettait de faire de jolis sites , graphiquement parlant.

A cette époque, j’avais commencé un blog qui ne dura pas longtemps, et qui succédait à « Nounourse et Diablotin », lequel était réalisé sous Rapidweaver –un autre truc excellent, mais un peu dépassé désormais-. iWeb fut cependant assez rapidement abandonné par son créateur, même si le forum d’entraide, relativement dynamique et très pertinent continuait à tourner gentiment, après avoir été relativement actif… Voilà, c’est désormais sa fin officielle…

BanniereiWeb

Le plus triste affligeant, finalement, c’est l’abandon par Apple de ces logiciels, souvent très accessibles et néanmoins puissants. Aperture en est le plus désolant exemple, pour ce qui me concerne. Et je n’ai toujours pas de solution de rechange à cette heure…

Playlist en forme d’énigme

La courte playlist du jour, avant de partir pour la journée –entamée tôt– affronter les frimas du retour de l’hiver…

L’extrait placé sous l’image –cliquer sur l’image pour la voir en grand– contient un air très célèbre, qui sera notamment repris par un chanteur français –des plus connus– dans une de ses chansons. Celui qui retrouvera ce chanteur français et le titre de la chanson gagnera une jolie surprise ! C’est très facile, me semble-t-il…

Playlist22022015

•••-mania : elles ont au moins appris à chanter !

Stones_CopsStonesmania ou plus tardive Bruelmania : au moins, les fans ont appris à chanter, entre temps ! La preuve ci-dessous…

-Cliquer sur l’image pour la voir en grand-.

Evidemment, la charge sexuelle des premiers est sans commune mesure avec ce que peut proposer le second. On ne s’en rend plus trop compte sur l’extrait, qui correspond à une version remixée et nettoyée, mais la version 33 tours proposait un peu de musique et beaucoup beaucoup de cris !

Il me souvient d’une interview de Patti Smith décrivant l’ambiance de ces premiers concerts, en 1964-1965 : « cinq singes en rut provoquant un orgasme collectif : ma petite culotte était trempée… ». Le tout accompagné de charges de policiers à pieds, matraque à la main, ou de police montée à cheval, parfois, pour évacuer une foule hystérique : les nains, qui sont grands maintenant, ont l’autre jour vu des images d’archives des premiers concerts des Rolling Stones, et n’en revenaient pas de cette débauche d’énergie brute !

PS. Cela exista aussi dans le monde de la musique classique, où certains airs d’opéras étaient bissés en plein spectacle, ou interrompus par des applaudissements intempestifs, notamment au Met de New York. Cela a bien disparu depuis…

En ce jour de Saint Valentin…

… qu’on ne peut ignorer, à force de surmatraquage publicitaire, une jolie lettre, écrite par Sullivan Ballou, durant la guerre civile aux USA –ma marotte, comme le savent les plus anciens lecteurs de ce blog-. Document relativement connu, mais tout-à-fait d’à-propos en ce jour.

Sullivan Ballou décéda quelques jours plus tard, lors de l’une des toutes premières bataille de ce long conflit –première bataille de Bull Run, en juillet 1861– à 32 ans. Il était commandant de son bataillon. Sa lettre fut retrouvé parmi ses bien personnels, et fut remise à son épouse post mortem.

Sous le document –cliquer sur l’image pour la voir en grand-, la lettre dite en musique –extrait de l’excellentissime documentaire de Ken Burns : « La guerre civile », paru en DVD chez Arte-. Le morceau qui l’accompagne est « Ashokan farewell« , de Jay Ungar.

BallouLettre

D’hier et d’aujourd’hui

La petite playlist de ces deux derniers jours : du beau, du bon, du connu et du plus rare –le disque de Joy Division, par exemple, est quasiment introuvable de nos jours, puisqu’il s’agit d’un bootleg live paru en vinyle en 1985 et ressorti très sporadiquement en CD, celui de Thiéfaine n’est pas son plus connu, une transition entre sa première période et des choses plus sombres à venir au tournant des années 80…-.

playlist10-11022015Cliquer sur l’image pour la voir en grand

Je vous parle d’un temps…

pong… que les moins de 45 ans –à peu près– ne peuvent pas connaître ! Séquence nostalgie : j’ai assisté ce jour à une conférence sur le numérique, extrêmement intéressante, au cours de laquelle, dans l’exposé préliminaire, cette petite image fut projetée.

Cliquer sur les images pour les voir en plus grand-.

Grand soupir dans l’assistance des quadras-quiquas qui la composaient essentiellement : mais bon sang, bien sûr, nous y étions, à l’époque, à jouer à ce jeu de tennis virtuel, bêtement nommé Pong, et qui représentait, au milieu des années 70, le sommet du jeu virtuel -et, quasiment, son unique représentant-. De gros joystick, des télés cathodiques en noir et blanc, une interface des plus sommaires –seul le déplacement latéral était possible-, une sonorisation électronique tout-à-fait basique…

VirtuaTennisAujourd’hui, c’est nettement moins cher, c’est en couleur, ça va beaucoup -beaucoup- plus vite, mais ce n’est pas mieux en termes de jouabilité –en tous cas, pour notre génération, largement dépassée par l’habileté technique et la dextérité requises par les jeux actuels -je ne parle même pas d’appétence technologique, mais simplement de réactivité : tout va très vite dans les jeux virtuels, actuellement : comme au tennis « en vrai », en fait, où l’augmentation de tamis et les apports techniques -matériaux composites en lieu et place du vieux cadre en bois, cordages améliorés, qualité des surfaces et des équipements…- ont considérablement accéléré le jeu !