Ventilons un iMac…

En temps « normal », c’est à dire quand la température dans mon bureau est de l’ordre de 19 à 20°, lorsque je lance l’ordinateur, sa température interne est de l’ordre de 28-29°, puis s’élève progressivement pour se fixer autour de 40°, température rarement dépassée, sauf en cas de charge lourde sollicitant beaucoup le processeur.

Ces derniers jours, il fait si chaud dans toute la maison que l’ordinateur, dès son lancement, dépasse déjà les 30° puis voit sa température augmenter rapidement, franchir allègrement le mur des 45° et s’accroître encore… –Cliquer sur l’imagette pour la voir en plus grand-.

Du coup, je travaillé un peu moins silencieusement que d’habitude, puisque j’ai préféré mettre les ventilateurs en fonctionnement plus rapide et que, donc, je les entends –un peu, et quoi qu’il en soit beaucoup moins que n’importe quel PC que je connais– tourner en permanence.

Playlist pour temps de canicule

La température caniculaire qui règne ici n’est pas propice aux longues écoutes concentrées… Il fait excessivement chaud depuis hier, et cela ne devrait pas s’arrêter avant, au mieux, ce week-end ! Du coup, entre limonade glacée et citronnade on the rocks –même pas envie de bière, ça n’étanche pas assez la soif…-, chacun essaie de survivre tant bien que mal, sachant que chaque geste équivaut à un litre perdu en sueur, à peu près… En ville, la température atteignait 38° à certains endroits, ce qui fait beaucoup ! Vivement les vacances au frais –c’est pour bientôt, mais j’aurai l’occasion d’en reparler d’ici là-.

Le port de la cravate, un peu obligatoire aujourd’hui –alors que je n’en mets plus que très rarement désormais– était juste pénible ! Idem pour les déplacements en voiture, d’autant que la climatisation de la mienne vient de rendre l’âme très inopinément et que je n’ai pas encore eu le temps de la recharger… Un voyage en four, en quelques sortes !

Du coup, en rentrant, c’est une playlist ne demandant pas trop d’efforts que j’ai rapidement élaborée –cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-et dont je profite durant la rédaction de cette brève notule.

Ce qui n’empêche pas qu’elle comporte au moins une vraie rareté, longtemps quasi-inaccessible en France : je vous laisse deviner de quel titre il s’agit ! Ça vous permettra de gagner une jolie récompense, le cas échéant ! Pour le reste, c’est plutôt bien diversifié, alternance entre du très connu, du très vivifiant et de nombreux extraits de concerts.

Inutile de détailler cet ensemble, composé de nombreux petits bijoux –la longue version de « Every breath you take » est quand même excellente, portée par la batterie claire et dynamique de Stewart Copeland-.

Playlist couleurs criardes

C’est l’été, et les couleurs vives de sortie un peu partout atteignent même la playlist de ce soir : que des albums aux couleurs criardes ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Les sonorités de ces albums, au demeurant, sont assez différentes, mais bien marquées dans tous les cas. Ça commence avec un vieil album de Carlos Santana, que je n’avais plus écouté depuis des lustres, vraisemblablement, et qui n’a pas si bien vieilli que ça –il date de 1970 et suivit la prestation remarquée du groupe lors du festival de Woodstock-. Son morceau le plus populaire est une reprise plutôt réussie, dans une veine vaguement latino, d’un titre blues de Peter Green : « Black Magic Woman ». Cette reprise est d’ailleurs bien plus connue que l’original, et c’est, à mes oreilles, le meilleur morceau de l’album.

Bien ensuite « Cheap Thrills » de Janis Joplin et son premier groupe, « Big Brother and the Holding Company », groupe à vocation psychédélique lors de sa création. A dire vrai, je n’ai jamais trop accroché à cet album non plus, malgré son aura quasi mythique –et, d’une manière générale, Janis Joplin n’est pas vraiment ma tasse de thé-, mais, une fois de temps à autre, j’apprécie malgré tout de le réécouter.

L’album « Acid Eaters » des Ramones est un album de reprises de standards des années 60 que le groupe a unifiées à sa sauce. C’est souvent efficace et bien réalisé, mais sans que l’on aille au-delà d’un sympathique hommage –l’approrpiation des chansons proposées reste relativement sommaire malgré tout-.

Enfin, le live de Procol Harum avec les choeurs et l’orchestre symphonique d’Edmonton est tout simplement excellent, et certaines chansons sont magnifiées par cet accompagnement très bien intégré au discours. En particulier, « In Held Twas In I », très longue chanson séquentielle de près de 20 minutes, y gagne une vraie intensité. Le meilleur moment musical de cette chaude soirée !

Considérations budgétaires 

Ouch ! Prochain dérapage en vue pour mon porte-monnaie : le prix du paquet de cigarettes, en France devrait passer à moyen terme de 6,50 – 7,00 € à 10 € ! Jolie hausse en perspective… Et en même temps –locution très à la mode en ce moment-, cela ne me choque pas outre mesure en termes de santé publique !

Comme je fume environ 7 à 8 paquets par mois, et jamais dans la maison au risque de me faire incendier par The CookingCat, –soit 3 à 5 cigarettes par jour, selon mon humeur, jamais moins que 3, ni jamais plus que 5-, ça fait quand même une hausse mensuelle de près de 30 €  ! Reste plus qu’à aller les acheter en tram en Allemagne, où elle sont bien moins chères –parfois, mais rarement, je le fais, on peut même les acheter en supermarché, et pour moins de 7 €, on a un « gros » paquet de 28 à 30 cigarettes, moins moche que les paquets français de surcroît…-; ou bien à passer par le Luxembourg en allant en vacances, c’est encore nettement moins cher…

Evidemment, les plus à plaindre ce sont les gros fumeurs ! Quant à la musique qui a accompagné la rédaction de cette notule, elle est tout-à-fait adaptée, non ?

Playlist en forme d’hommage

Un seul album dans la playlist du soir, puisqu’il faudra vraisemblablement que je ressorte assez rapidement pour une réunion en soirée… –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-. Mais c’est un très bel album en forme d’hommage à un très grand chef, disparu il y a assez peu de temps –en janvier 2014– et qui connut un assez singulier destin.

En effet, alors que son mandat à Berlin, comme successeur de Karajan, entre 1989 et 2000, provoqua maints commentaires assez peu amènes -sur son absence d’autorité, sur le répertoire proposé en concert, sur une hypothétique baisse du niveau de l’orchestre…-, son retour ponctuel vers le pupitre du même orchestre, après une très grave maladie opérée au tout début du millénaire, se solda régulièrement par de vraies réussites, reconnues et saluées comme telles.

Au printemps 2013, il réapparut une dernière fois à la tête de la phalange berlinoise, très fatigué et amaigri, pour une courte série de concerts, comprenant notamment la musique de scène « Le songe d’une nuit d’été » de Mendelssohn et la « Symphonie fantastique » de Berlioz.

Ces concerts furent enregistrés et publiés sous le label de l’orchestre, richement accompagnés de textes plutôt intéressants et de multiples témoignages des musiciens de l’orchestre, saluant avec une belle unanimité les rapports extrêmement chaleureux qu’ils avaient fini par développer avec leur ancien chef titulaire.

Si la « Symphonie fantastique » s’inscrit parmi les versions les plus lisibles et architecturées de l’oeuvre, et constitue à ce titre une vraie réussite, elle manque néanmoins un peu de folie, mais elle est formellement magnifique –et l’orchestre joue superbement-.
Mais c’est surtout le Mendelssohn qui est merveilleux, d’une élégance raffinée qui sied parfaitement à l’oeuvre et rend justice au musicien. Abbado avait déjà enregistré les symphonies de Mendelssohn à Londres dans les années 80 –de belles versions, mais pas les plus significatives sans doute, au moins à mes oreilles-, mais le soupçon d’engagement complémentaire qu’il met ici et la transparence diaphane de l’orchestre font de cette version l’égale des toute meilleures. L’oeuvre, de surcroît, est ravissante, et l’on a du mal à croire que l’ouverture –un court extrait ci-dessous, juste pour vous donner envie d’en connaître plus…– ait été composée par un jeune génie de 17 ans !

Albums en série, part 9

4 albums pour mélomanes audiophiles

Cette série ravira vos oreilles par la qualité sonore émanant de chacun de ces disques : rappelons d’abord cette évidence, pour le principe, à savoir qu’un très bon enregistrement, même sur un ensemble Hi-Fi imparfait –et il n’en existe aucun qui soit parfait-, sonne toujours mieux qu’un enregistrement moyen ou médiocre sur le même ensemble ! .

Même si ma discothèque comporte un nombre assez important d’enregistrements anciens, voire très anciens, je goûte avec plaisir les belles prises de son et, sans être un audiophile forcené, je sais apprécier à sa juste valeur une prise de son de qualité –sauf que je préfère écouter la musique plutôt que le son-. Et j’aime bien, de temps à autre, profiter de très beaux systèmes Hi-Fi. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Le concerto pour violon de Sibelius, dans cette version très correcte mais pas exceptionnelle, bénéficie d’une excellente prise de son, encore magnifiée sur un lecteur de SACD : la spacialisation est excellente, de même que la balance entre le violon et l’orchestre. C’est ample, aéré et naturel, sans aucune esbroufe.

La deuxième symphonie de Mahler par Kaplan et l’orchestre philharmonique de Vienne est sans doute le plus bel enregistrement d’une symphonie de Mahler du point de vue sonique. Ces « grosses machines » sont évidemment difficiles à faire entrer dans un salon de dimensions standard, mais ici, tout est réussi : timbres, équilibre entre les pupitres, dynamique… La version SACD apporte un surcroît de profondeur et s’avère encore meilleure que le CD. Comme la version s’avère très « philologique », même si elle manque un peu d’arrière-plans, on peut recommander cette version pour découvrir l’oeuvre : tout y est remarquablement lisible !

Enfin, en matière symphonique, j’ai rarement, voire jmais, entendu mieux –en matière de prise de son– que cette excellente version de la Symphonie Fantastique de Berlioz par un tout jeune chef, Robin Ticciati ! C’est très proche de l’idéal, et l’on ne trouve aucun reproche à émettre ! Tout y est : largeur de la bande passante, lisibilité et équilibre des pupitres, beauté des timbres… C’est un enregistrement exceptionnel, qui gagne encore à être écouté à volume sonore un peu élevé !

L’album Bashung / Gainsbourg comporte un bon nombre de percussions naturelles et d’instruments acoustiques qui permet d’apprécier la diversité des timbres et des couleurs de cet instrumentarium varié et original. La basse électrique est également très bien enregistrée, et l’émergence de la voix, enregistrée en une seule prise et bien timbrée, au sein de cet orchestre, est très bien réalisée, et apporte un vrai plaisir d’écoute de cette belle oeuvre formidablement revisitée.

Surprise en forme d’ode à la nature

A l’entame de ce nouveau mois et avec les congés approchant, pour peu que vous soyez un juilletiste, se profilent les longues balades à travers la campagne ou les sites touristiques les plus variés, en fonction de vos appétences !

Pour vous accompagner dans ces tribulations que je vous souhaite joyeuses et enrichissantes, une surprise en forme d’ode à la nature vous attend ! ENJOY ! Elle est assez copieuse, et nourrissante…
Comme toujours, la surprise du mois précédent est retirée du serveur, vous n’aviez qu’à en profiter avant !

Playlist pour débuter un week-end en fanfare

Ça faisait longtemps que je n’avais pas consacré un temps un peu conséquent au décrassage de mes oreilles, trop pris par d’autres activités beaucoup moins plaisantes ces derniers jours -à forte vocation professionnelle, cela va sans dire…-. Dcon, rentrant un peu tôt à la maison ce jour, j’ai décidé d’écouter un peu fort cet excellent album : « Exile on Main Street ».

Certains « puristes » le considèrent comme le meilleur album des Rolling Stones, et c’est aussi le préféré de Keith Richards, qui en revendique fortement la paternité, que la postérité semble lui attribuer assez généralement. A contrario, Mick Jagger l’apprécie assez moyennement, et la vérité, comme toujours est plus complexe que la légende : sans le chanteur, et quelle que soit l’appréciation qu’il en ait, ce disque n’existerait tout simplement pas.
C’est en effet le chanteur à la moue lippue qui a largement mis en forme, tout seul ou avec le producteur, des bandes éparses et informes, recueils de musique et de sessions sans textes aboutis. Pour cela, il est allé aux Etats-Unis, la « maison d’exil sur la Côte d’Azur » de Keith Richards étant devenue un repère de tous les compagnons d’addiction du guitariste.

Les photographies réalisées par Dominique Tarlé à l’époque –quelques extraits en ligne-, de même que l’excellent documentaire « Stones in Exile » rendent bien compte de l’ambiance qui régnait dans cette demeure retirée du monde et archi-protégée contre les paparazzi.

Il en reste un album –initialement sorti en double 33T– sans « hit » majeur, mais d’une moiteur torride, très difficile d’accès pour aborder le groupe, et très marqué par l’idée qu’il se faisait alors de l’Amérique dans ce qu’elle a de plus glauque. On y trouve en revanche de l’authentique rock-music de qualité, des blues assez « roots » et torturés ou bizarrement résignés, des mélopées gospel ou soul, des fragments qui ne ressemblent parfois à pas grand-chose –I Just Wanna See His Face, par exemple– et des bijoux étincelants, enjolivés par la guitare lumineuse de Mick Taylor, le fluet virtuose blondinet, qui commençait à éparpiller des petits papiers dans la fameuse maison, dans lesquels il exprimait son désarroi de sentir son destin artistique lui échapper petit à petit, et, déjà, son envie de quitter le groupe… Le son à la fois dense opaque a réellement bénéficié d’une bonne remastérisation qui lui apporte un peu d’air et de clarté : à ce titre, une vraie réussite !

Personnellement, je l’aime beaucoup, mais j’ai toujours du mal à le conseiller à qui voudrait découvrir le groupe, tant il est à la fois singulier et génialement foutraque !

Nouvelles habitudes… Retour vers l’imprimerie !

WordPress, le système de gestion de contenus servant à l’édition du présent blog, devrait dans quelques temps –moins d’un an selon des rumeurs concordantes qui commencent à se propager assez largement– évoluer très largement pour proposer l’édition de pages selon une logique de « blocs » de contenus, un peu à la manière d’un logiciel de PAO. C’est tout l’objet du « projet Gutenberg » actuellement en phase de tests avancés.

Le cas échéant, je devrai donc, comme d’autres très nombreux utilisateurs, me plier à une nouvelle interface et à une nouvelle méthode de travail –laquelle, pour le coup, me conviendrait aisément, puisque j’utilise avec plaisir de nombreux logiciel de PAO, dont mon préféré, Quark XPress, fonctionne selon cette même logique-.

La radio de été des blogueurs, s.8

Comme chaque année depuis 2010, la radio de l’été des blogueurs vient égayer en musique vos vacances ou vos activités estivales. La saison 8 débutera, avec un peu de retard, à compter du 26 juin. Vous pourrez même écouter les différents titres de cette radio sur le blog, dans le mini-lecteur de la barre de menus.
Vous trouverez l’intégralité des règles du jeu chez Lolobobo, initiateur de ce sympathique concept ! Il est très facile d’y participer !
Pour mémoire, voici les choix que j’avais effectué lors de mes précédentes participation :
Saison 4 • Saison 5 • Saison 5 Bis • Saison 6 • Saison 7

Quant à cette année, je vous propose un morceau reposant, mais très beau et d’une absolue sérénité. J’ai un attachement très particulier avec le pianiste Emil Gilels, les lecteurs réguliers de ce blog le savent. Outre une virtuosité et une sonorité exceptionnelles, il s’agit du tout premier concert de musique classique auquel j’ai pu assister, fort jeune : il était venu à Strasbourg en décembre 1979, et je m’intéressais depuis plusieurs années à la musique classique, un grand nombre de mélomanes côtoyant le cercle familial. Je l’ai revu ensuite, toujours à Strasbourg, en 1983, où il apparaissait déjà très fatigué et malade, mais toujours aussi remarquable –des Etudes symphoniques de Schumann de rêve-.

 

De tous les pianistes que j’ai vus et entendus en concert-et il y en a eu pas mal…-, il fut sans conteste le plus impressionnant, non par la taille, puisqu’il était plutôt petit, mais par la puissance et la beauté du son de son piano, qu’il maîtrisait à la perfection. Dans Beethoven, il était un architecte puissant, marmoréen, et dans Liszt ou Schumann, il offrait des visions d’une noblesse exceptionnelle.
A titre anecdotique, je me souviens que sans effort apparent, le son de son piano remplissait facilement de grandes salles, alors que, peu de temps après, Murray Perahia, par exemple, eut bien du mal à faire entendre son Beethoven aux derniers rangs de la même salle, alors même qu’il semblait s’employer très physiquement pour le faire.