Je vous parle d’un temps…

pong… que les moins de 45 ans –à peu près– ne peuvent pas connaître ! Séquence nostalgie : j’ai assisté ce jour à une conférence sur le numérique, extrêmement intéressante, au cours de laquelle, dans l’exposé préliminaire, cette petite image fut projetée.

Cliquer sur les images pour les voir en plus grand-.

Grand soupir dans l’assistance des quadras-quiquas qui la composaient essentiellement : mais bon sang, bien sûr, nous y étions, à l’époque, à jouer à ce jeu de tennis virtuel, bêtement nommé Pong, et qui représentait, au milieu des années 70, le sommet du jeu virtuel -et, quasiment, son unique représentant-. De gros joystick, des télés cathodiques en noir et blanc, une interface des plus sommaires –seul le déplacement latéral était possible-, une sonorisation électronique tout-à-fait basique…

VirtuaTennisAujourd’hui, c’est nettement moins cher, c’est en couleur, ça va beaucoup -beaucoup- plus vite, mais ce n’est pas mieux en termes de jouabilité –en tous cas, pour notre génération, largement dépassée par l’habileté technique et la dextérité requises par les jeux actuels -je ne parle même pas d’appétence technologique, mais simplement de réactivité : tout va très vite dans les jeux virtuels, actuellement : comme au tennis « en vrai », en fait, où l’augmentation de tamis et les apports techniques -matériaux composites en lieu et place du vieux cadre en bois, cordages améliorés, qualité des surfaces et des équipements…- ont considérablement accéléré le jeu !