Playlist, mises à jour et lectures…

Playlist02052015Petite playlist éclectique et assez dynamique, ce matin –cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-, pour entamer le week-end gentiment, tout en effectuant la mise à jour de mon nuage musical, qui ne l’était plus depuis quelques semaines : cela a donc pris quelques longues minutes, mais ça va désormais beaucoup plus vite qu’avant –je lançais ça le soir et ça prenait une partie de la nuit si j’attendais trop longtemps entre deux sessions d’export…-.

J’en ai profité, notamment, pour lire quelques articles éloignés de l’actualité quotidienne –Royal baby girl, qui n’a pas encore de prénom connu à cet instant, est née, ça fait la Une partout dans notre presse républicaine 😛 😛 😛-, mais néanmoins intéressants, dont celui-ci, vraiment bien –et tous les autres articles de ce blog sont au moins intéressants, avis aux amateurs !-.

Rose carréEn parlant de nuage, cette année, en mai, il faut se recouvrir d’un fil par rapport à avril : la météo, ici, est assez nulle ! Pas l’heure, encore, de ressortir l’appareil photos, mais cela ne saurait trop tarder désormais, d’autant que les roses du jardin rosissent à vue d’oeil… Et même si Pâques est passé, je profite de ce temps pour écouter cela –extrait ci-dessous-,, qui bénéficie d’une prise de son absolument magnifique !

Matinée musicale et théâtre

Ce matin, voilà de quoi contenter mes oreilles, sous une petite pluie et un ciel plutôt gris… –Cliquer sur l’image pour la voir en grand-.

Playlist27042015

Hier soir, à la TV, ils passaient « Troie », une vision jeune et moderne de la guerre deTroie, très éloignée de l’Iliade à dire vrai –mais, sur cet événement supposé, on ne saura jamais où se situe la vérité, alors, pourquoi pas ?-… Du coup, tant qu’à en avoir une vision contemporaine, j’ai relu « La guerre de Troie n’aura pas lieu », de Giraudoux, une de mes pièces de théâtre de chevet, avec le « Caligula » de Camus. J’en ai même retrouvé une version audio avec Louis Jouvet –Hector, le très humaniste prince troyen-, l’un des créateurs de la pièce. Pacifiste convaincu, Giraudoux essaie de décrypter les événements déclencheurs d’une potentielle nouvelle guerre mondiale, à travers les machinations politiques des uns et des autres. Evidemment, la déclamation telle qu’on l’entend est passée de mode, mais c’est un autre petit morceau d’histoire malgré tout –et le texte est très beau– !

C’est le bagne !

berryer-presentationLecture intéressante, au gré d’une recherche qui m’y a incidemment conduit, hier soir, d’un opuscule en ligne vite lu : « Sept mois au bagne », d’un illustre inconnu, Henry-Marie-Pierre BERRYER, qui y fut gardien pendant une courte période. Il s’agit de la retranscription d’un texte manuscrit et joliment illustré par l’auteur. Celui-ci en livre un récit brut,  assez bien écrit et construit, dans un style relativement plaisant. A l’époque de l’écriture de ce petit livret, le débat, en métropole, était engagé quant au maintien d’un déportation vers le bagne dans « les colonies ». Néanmoins, le texte passa quasi-inaperçu dans ce contexte, d’autres plumes bien plus prestigieuses ayant pris part au débat -et notamment le journaliste Albert LONDRES-.

L’auteur, pour ce qu’on en sait –c’est à dire pas grand-chose, et un moteur de recherche ne vous en apprendra guère plus– était dessinateur, et employé initialement comme géographe militaire. Il fut pour un temps membre de « la pénitentiaire » –et, visiblement, semble bien mieux instruit que les surveillants « garde-chiourme qu’il dépeint-, d’où il fut assez rapidement renvoyé pour cause de maladie officiellement, d’esprit plutôt rebelle officieusement. C’est durant cette période qu’il fut affecté comme gardien au bagne de Guyane, où il ne resta que sept mois, entre 1929 et 1930, période suffisante pour qu’il en soit profondément dégoûté –et rapatrié, malade, vers la métropole-….

Si vous avez une petite heure devant vous, c’est instructif, vraiment !

En ce jour de Saint Valentin…

… qu’on ne peut ignorer, à force de surmatraquage publicitaire, une jolie lettre, écrite par Sullivan Ballou, durant la guerre civile aux USA –ma marotte, comme le savent les plus anciens lecteurs de ce blog-. Document relativement connu, mais tout-à-fait d’à-propos en ce jour.

Sullivan Ballou décéda quelques jours plus tard, lors de l’une des toutes premières bataille de ce long conflit –première bataille de Bull Run, en juillet 1861– à 32 ans. Il était commandant de son bataillon. Sa lettre fut retrouvé parmi ses bien personnels, et fut remise à son épouse post mortem.

Sous le document –cliquer sur l’image pour la voir en grand-, la lettre dite en musique –extrait de l’excellentissime documentaire de Ken Burns : « La guerre civile », paru en DVD chez Arte-. Le morceau qui l’accompagne est « Ashokan farewell« , de Jay Ungar.

BallouLettre

L’homme qui savait tout

Pico_Roman
A titre de curiosité pour découvrir ce génie précoce qu’était Pic de la Mirandole, plus que pour les qualités d’une biographie romancée et factuellement critiquable, je vous recommande malgré tout la lecture de cet ouvrage, appréhendé ce week-end suite à un commentaire anodin livré sur le blog de Gilsoub. –Cliquer sur les images pour les voir en grand-.

Un peu oublié de nos jours, Pic de la MirandoleLe Prince de la concorde– symbolise très bien l’humaniste touche-à-tout de la Renaissance italienne : c’est même le plus parfait exemple du syncrétisme humaniste. Polyglotte dès son plus jeune âge, esprit remarquablement ouvert et curieux, orateur de talent, personnalité attachante, et, paraît-il, tempérament séducteur –les femmes, dit-on, ne pouvaient pas l’écouter sans l’aimer-, l’homme avait tout pour plaire et plaidait pour l’acquisition d’une culture générale vaste et ouverte…

Pico_Portrait

 

Ses idées lui valurent bien des tracas –et une condamnation papale– avec les autorités religieuses de son temps, à une époque où Savonarole –qui fut un temps son ami–  sévissait à Florence. La mort de son plus éminent soutien, Laurent de Médicis –Laurent le Magnifique– lui fut en effet fatale. Il paya de sa vie, fort courte, dans des circonstances qui demeurent mystérieuses, ses idées généreuses et tournées vers la tolérance. Ses ouvrages furent en bonne place au bûcher des vanités.

A lire, malgré tout, pour découvrir ce personnage des plus attachant !

Ci-dessous, la musique qui a présidé à une partie de l’écriture de cette notule…

Emotion esthétique…

Mathis

Dernièrement j’ai écouté cet opéra assez peu connu, créé dans des conditions difficiles en 1938, mais néanmoins très beau et intéressant à plus d’un titre.

C’est assez contrapuntique –une marque de ce compositeur-, bien écrit, les éclats maîtrisés alternent avec des moments de bel intimisme. L’oeuvre reste d’un abord relativement aisé cependant et s’écoute agréablement.

L’opéra raconte vaguement les interrogations du peintre Matthias Grünewald –et plus généralement de l’artiste– face au pouvoir politique, sur fond de luthérianisme naissant et de guerre des paysans dans l’Allemagne médiévale finissante –une période un peu méconnue en France mais fondamentale dans l’histoire de l’Allemagne-.

Pour Hindemith, compositeur allemand confronté à la montée du nazisme au moment de sa composition, ces questionnements étaient pleinement d’actualité -il s’exilera assez rapidement en Suisse manger du chocolat-.

-En extrait, ci-dessous, Le concert des anges, qui ouvre l'opéra-.

Matthias Grünewald est le peintre, dont on ne connaît quasiment rien en matière de biographie, qui a réalisé notamment le retable d’Issenheim, que l’on peut admirer au Musée Unterlinden, à Colmar. Le retable est impressionnant –cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-, la crucifixion est d’une expressivité crue qui me valut l’un de mes grands chocs esthétiques face à une oeuvre picturale, lorsque je le découvris vers 13 ou 14 ans. Il réalisa quatre autre crucifixions, qui évoluent progressivement vers un quasi-expressionisme. La puissance qui s’en dégage est absolument exceptionnelle, aucune photo ne peut cependant en rendre compte, le retable mesurant 3,50m sur 5,90m.

Grunewald_Issenheim

Entre deux rendez-vous et trois réunions…

censureRSF… j’ai relu avec plaisir cet excellent ouvrage –cliquer sur l’image pour la voir en grand-, tout-à-fait d’actualité en ces temps troublés.

« Censure et caricatures. Les images interdites et de combat de l’histoire de la Presse en France et dans le monde« . Jean-Michel RENAULT, ed. RSF

Je ne sais pas s’il existe encore ou s’il est aisément disponible, mais précipitez-vous si vous ne l’avez pas encore lu : c’est très bien fait, et hautement instructif –et l’ouvrage permet de (re)trouver des dessins de très grande qualité– !

Une histoire de la censure à travers le temps et l’espace, où l’on apprend beaucoup de choses sur l’évolution des moeurs, ici et ailleurs. Et un bien beau livre !

Echec à l’impression 3D

Le droit d’auteur touche désormais l’impression 3D d’un modèle de jeu d’échecs ! C’est à lire ici… C’est vrai qu’il est assez élégant et jouable aisément. Comme je n’envisageais pas d’acheter d’imprimante 3D dans les prochains temps… Evidemment, maintenant qu’on en parle et que c’est interdit, les modèles vont fleurir et tout le monde va en vouloir :mrgreen: !

Echec_Duchamp

Strasbourg glamour…

logostbgNon content d’habiter dans la première ville française où il fait bon vivre, non content de pouvoir disposer du plus beau marché de Noël d’Europe, voire du monde entier, c’est eux qui le disent, je n’ai rien inventé, voilà-t-y pas qu’on a aussi un maire glamour, classé parmi les dix maires les plus glamour du monde, selon Vanity Fair ! Pour le connaître quelque peu et l’avoir côtoyé à maintes reprises, voilà qui a dû le faire éclater de rire !

Stop ! Mazette, quelle ville de prestige ! N’en jetez plus ! N’empêche que je m’envie chaque jour de vivre ici, et pas ailleurs  😈 !