Vite lu !

metropolisUn grand quotidien national publie depuis plusieurs jours un dossier sous forme de forum, sur les métropoles et l’aménagement du territoire.

C’est très intéressant, assez vite lu au demeurant, mais très instructif, même si essentiellement centré plus spécifiquement sur une ville –je ne vous dirai pas laquelle 😉 , mais sa cathédrale est la plus haute de France; et non, ce n’est pas Strasbourg, bien qu’ici, la cathédrale, à peine moins haute, soit nettement plus authentique !

Articles chaudement recommandés, néanmoins !

Surprise de décembre…

NouveauLogoSurprises_GAUCHEComment ??? Décembre est arrivé en se précipitant quelque peu, avec son cortège de flocons annoncés prochainement… Et pas encore de surprise !!!  😯

Tragique erreur, qu’il convient de réparer derechef !

Et ce n’est même pas, en cette saison, l’effet d’un trop-plein de vin chaud délicatement parfumé, mais plutôt d’un agenda de fin d’année qui frise, pour le coup, le trop-plein !

La voici, la voilà, elle est là, et en lien avec une notule publiée précédemment, tant qu’à faire. Laissez-vous surprendre !

Dans le rubrique « Cancanons joyeusement et alimentons les rumeurs cocasses », il me semble que nous entrons depuis peu dans une nouvelle ère de classe exceptionnelle  🙄 ! Et pour une période indéfinie à ce jour…

Jalousie et vacheries, la suite…

En ce domaine intarissable, aujourd’hui, séance coucherie  😆 !

C’est l’histoire d’une jeune, talentueuse et jolie violoniste et d’un célèbre et riche producteur…

MartzyElle, c’est Joanna MARTZY, hongroise née en Roumanie, précocement douée sans être une enfant prodige, et belle, élancée, un petit voile de tristesse dans les yeux : pas du tout le genre de bimbo que l’on voit de nos jours, mais une classe et une tenue de vraie grande dame.

Lui, c’est Walter LEGGE, producteur anglais, fin connaisseur de belle musique, de bonne chère et de jolies musiciennes : le Phil Spector de la musique classique, en quelques sortes, quoi que moins cinglé que ce dernier. On lui doit quelques-uns des meilleurs disques de musique classique, tous catalogues et répertoires confondus.

Au sortir de la guerre, la belle Joanna s’en alla gagner le 1er prix au concours de Genève -1947-, tandis que l’anglais sillonnait l’Europe pour découvrir de nouveaux talents et leur faire signer des contrats d’enregistrement pour EMI.

LeggeCes deux-là devaient nécessairement se croiser. Elle signa, et commença à enregistrer de vraies merveilles -ses sonates et partitas de Bach, notamment, sont exceptionnelles-. Et puis devant les avances de plus en plus pressantes du monsieur-, refusa de céder…

Lui s’en remit bien, et vite – il se maria un peu plus tard avec Elisabeth SCHWARZKOPF, –dont le nom est aussi célèbre dans le monde de la musique que dans celui de la coiffure…-, le même genre de beauté un peu froide… Quant à elle, ces disques furent rapidement retirés du marché, et elle n’enregistra plus rien. Carrière discographique ruinée –mais les albums parus circulèrent cependant, à des tarifs très prohibitifs, entretenant sa réputation-, malgré une vraie aura. La belle se maria avec un riche suisse -ça ne s’invente pas…- et se retira peu à peu de la scène –ses concerts attiraient toujours un vaste public-, avant de mourir, trop jeune et très oubliée.

C’est grâce à EMI France que ses enregistrements sont reparus -rendons leur cette justice- et qu’ils sont désormais assez largement diffusés. Pour notre plus grand plaisir. On y trouve une vraie vision, une sonorité qui, si elle n’est ni la plus belle, ni la plus assurée, prend appui sur un grave profond et un archet exceptionnel.

La musique qui a présidé à cette notule : c’est un peu long 15 minutes- mais prenez le temps d’en profiter : elle rend cette Chaconne ardue très abordable : la version la plus chantante, peut-être…

Une monarchie utopique…

PausoleJe me suis replongé avec délectation, hier soir, dans la lecture de « Les aventures du roi Pausole », de Pierre Louÿs, un livre d’une finesse d’écriture et d’une drôlerie qui ne retirent rien à la qualité du propos…

J’en avais une antique édition en livre de poche –cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-, disparue depuis longtemps -prêté, jamais rendu-, et il devenait difficile de trouver le roman depuis, sauf quelques éditions richement illustrées et vendues très cher. C’est désormais chose faite, Gallica l’a mis à disposition en version électronique.

Je ne peux que vous recommander cette saine lecture en ces temps de morosité ambiante : c’est frais, c’est très bien écrit, c’est à la fois insouciant, libertin mais très délicat et profond

L’argument en semble mince, mais il faut aller au-delà et courir le lire ! Vous sortirez du roman de très bonne humeur !

« Le Roi Pausole, souverain débonnaire, indécis et rêveur, mène une vie paisible à la tête de son harem de trois cent soixante-six femmes, jusqu’au jour où sa fille Aline s’enfuit avec une jolie danseuse déguisée en prince charmant.
Accompagné de Giglio, page séducteur, et du Grand-Eunuque Taxis, qui incarne l’ordre moral et cite la Bible à tout propos, Pausole se lance sur les traces de la jeune femme… »

La reine Alien trinque avec les Poilus

AlienQueenQuartPoiluNe cherchez pas autre chose dans ce titre qu’une recommandation pressante à vous rendre ici et pour lire deux excellents articles parus ce jour. Cela ne vous coûtera pas plus de dix minutes, au maximum, et c’est très instructif.

Loin des nouvelles politiques, économiques, sociales ou sociétales, c’est ce qui donne envie, chaque jour, de lire une presse de qualité réalisée autrement qu’à grands renforts d’habillage de communiqués de l’AFP !

Tiens, je me reprendrais bien la tétralogie « Alien » ce soir ! Avec un petit coup d’aquavit, et dans un verre digne de ce nom 😉 !

Johnny le Pourri…

JLydon« Hey hey my my… This the story of Johnny Rotten » chantait jadis Neil Young… Comme on est jamais mieux servi que par soi-même, c’est une autobiographie que ledit Johnny a livrée, il y a quelques semaines : « Anger is en energy« , tel est son titre, traduit en français par « La rage est mon énergie » : traduction assez approximative de prime abord, mais qui rend assez bien compte du contenu du bouquin.

Ceux qui connaissent les chansons des Sex Pistols, puis, plus tard celles de PIL, retrouveront le langage vert de l’auteur, son utilisation fréquente du mot « Fuck » pour caractériser tout ce qui ne lui convient pas -et parfois ce qui lui convient, aussi…- Mais, au-delà, on découvre un personnage attachant, confronté très jeune à la misère de sa condition dans une banlieue pourrie de Londres, à la maladie -une méningite qui le laissa physiquement marqué-, à la triste condition des gens de la « lower class » dans les années d’une après-guerre qui a duré assez longtemps en Angleterre, et à des antécédents familiaux assez glauques, malgré une mère aimante.

Chaudement recommandé, en tout cas !

Polyglott’playlist

Playlist05102014La playlist de ce matin est variée et se révèle étonnamment polyglotte, puisqu’en peu de titres, en définitive, j’ai réussi à voyager en 5 langues ! De l’italien au finnois, en passant par trois langues beaucoup plus compréhensibles pour moi… A ce titre, j’ai été surpris de me rendre compte que grâce aux tuyaux du net, et à force de consulter des sites en espagnol, j’arrivais à comprendre –globalement, et dans le domaine concerné– cette langue, certes de manière sommaire, et sans savoir du tout la parler pour autant !

TalkinthattalkJe vous recommande également la lecture de ce très beau « dictionnaire » de l’argot et du parler populaire apparu avec le jazz et le blues, et qui s’est répandu ensuite tout au long du vingtième siècle : « Talkin’that talk« . C’est vraiment bien, ça permet d’éviter bien des contresens, et c’est indispensable pour comprendre certaines paroles des Rolling Stones, par exemple  😀 puisqu’à leurs débuts, ils proposaient de très nombreuses reprises des standards du blues. Un langage fleuri et imagé, très bien révélé par l’auteur de l’ouvrage, qui y a consacré un temps conséquent et sait rendre les choses vraiment passionnantes.