Playlist du soir

Capture d’écran 2014-04-18 à 20.42.49En cette fin du premier jour du week-end de Pâques –ici, comme chacun ne sait pas, tout est fermé le Vendredi Saint, et personne ne travaille, c’est l’une des deux journées de congé supplémentaire liée au statut local en Alsace-Moselle-, une petite playlist pour commencer tranquillement la soirée !

Pour le reste, tradition locale oblige, c’était « La Passion selon Saint Mathieu », -les néophytes pourront commencer par le choral n°54, par exemple…– de Bach : l’oeuvre est jouée chaque année le soir du Vendredi Saint, et c’est une oeuvre qui mérite évidemment le détour, au moins une fois -tous les ans, peut-être pas quand même, du moins en concert : c’est long (près de trois heures) et les sièges de l’église ne sont pas des plus confortables…-.

L’autre du Velvet

Lorqu’on parle du Velvet Underground, ce groupe que l’on veut mythique -il semble néanmoins que le mythe s’essouffle depuis quelques années-, on pense essentiellement à l’un de ses membres, Lou REED. Pourtant, John CALE ne fut pas moins important, et il a conduit postérieurement une carrière solo qui n’est pas moins indigne.

Gallois de naissance, altiste de formation –ce qui explique pourquoi il ne fut jamais pris au sérieux comme musicien-, il se conforta longtemps à la musique classique avant d’aborder des choses plus « faciles », encore que dans son cas, sa musique s’avère parfois relativement complexe. Mais, si Lou Reed martyrisait son corps à grands renforts d’amphétamines et autres substances chimiques, John Cale a martyrisé ses cheveux, leur donnant toutes les coupes possibles, et parfois toujours douteuses !

Cale

paris-1919Pour le découvrir, rien ne vaudra jamais le Paris 1919, pendant du gallois au Berlin du new yorkais. Si Lou Reed était volontiers glauque, John Cale fut souvent plus lumineux ! Deux très grands albums de la moitié des 70’s, néanmoins.

Longtemps brouillés, les deux artistes se retrouvèrent pour leur album, en forme d’hommage posthumeà Andy Warhol, le très beau Songs for  Drella -curieusement, la playlist est en désordre…-, paru en 1990, et dont j’avais déjà -un peu- parlé par ailleurs.