Playlist avec un J

L’oubli de la lettre J dans mon approche alphabétique des playlists n’a pas encore été relevée, mais je m’aperçois qu’en effet, entre le I et le K, manque le J ! Erreur réparée dès aujourd’hui, donc, avec cette playlist dominicale concoctée tôt ce matin, alors que la pluie tombait dru ! Le choix était à peine plus grand qu’hier, au demeurant… –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Pas de rareté en revanche du côté de cette playlist, qui ne comporte que des albums plutôt très connus, à une exception près, le dernier cité, qui est aussi le premier de cet artiste prolifique…

Dans l’ordre, on retrouve donc :
• U2, « (The) Joshua Tree » –1987-.  Dernier album d’une belle trilogie entamée en 1983 avec « War », suivi en 1984 par « The Unforgettable Fire ». A mes oreilles, tous les albums studio qui suivront seront bien en-dessous de ces trois disques. Sur l’album de ce jour, l’enchaînement des trois premiers titres est un petit miracle.
• Eric Clapton, « Just One Night » –1980-. Sorti comme double-LP à l’origine, ce disque permet de retrouver Clapton en concert à l’issue de sa longue période de passage à vide du milieu des années 70 et de ses déboires multiples –drogue, alcool, politique…-. Le guitariste est très bien accompagné, mais l’album me semble un rien longuet.
• Neil Diamond, « Jonathan Livingston Seagull » –1973-. La musique de Neil Diamond accompagnait le film adapté du roman de Richard Bach, élevé sur le même piédestal dans les pays anglo-saxons que « Le Petit Prince » en France. Tout petit, je raffolais de ce disque, qui était sans doute le seul album « non-classique » de la discothèque paternelle.

• John Mayall, « John Mayall Plays John Mayall ». Paru aussi tard qu’en 1965, alors que « le parrain du blues anglais » tournait depuis plusieurs années déjà, il s’agit du premier album de John Mayall, enregistré en live, remarquablement bien d’ailleurs –quelques saturations passagères-, puisque le petit Klooks Kleek club où il se produisit ce soir-là était relié directement aux studios Decca voisins, les câbles sortant par la fenêtre… Le guitariste qui l’accompagne ici est Roger Dean, vraiment excellent, mais vite retombé dans un oubli relatif après avoir quitté « le maître ».

La météo de ce jour est parfaitement dégueulasse, alors qu’hier, en fin d’après-midi, les terrasses étaient encore bondées d’un monde légèrement vêtu, tant il faisait doux. Au pied du grand sapin, c’était très étrange –et tout-à-fait inhabituel– de se promener presqu’en tee-shirt !