Ce matin, je me lève, tout, guilleret, vers 05:30, comme à peu près chaque jour depuis quelques temps –j’aime bien travailler le matin tôt, quand je sais que je ne serai pas dérangé : très efficace ! -, lorsque TheCookingCat me dit :
« Mais qu’est-ce que tu fait, ça ne va pas bien ? Tu ne vas quand même pas déjà te lever, il n’est que 04:30, on a changé d’horaire, cette nuit ! ».
Du coup, je me suis levé quand même –pour la laisser dormir tranquillement-, et me suis obligé à rester paisiblement allongé sur le canapé du salon, en écoutant l’excellent album, très bien enregistré de surcroît, dont vous pouvez pouvez admirer la très belle pochette sur l’imagette de droite –un surhomme nietzschéen parcourant l’espace : c’est très approprié…-.
Il faut que je profite de ce petit temps à consacrer à mes oreilles, parce qu’elles sont un peu négligées en ce moment, travaux de rénovation / embellissement obligent. J’ai encore traîné un petit quart d’heure avant d’attaquer mon café.
En ouvrant les volets, à 06:45 –nouvelle heure-, le soleil était déjà présent : normal, il se lève à l’est, comme chacun sait !
Le dressing commandé est arrivé en kit de 54 lots exactement, dont les quatre plus lourds pèsent 59 kilos chacun, le petit caisson ne pèsant « que » 47 kilos… –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-. On trouve dans tout cela des tringles, des vitres, divers montants et des centaines de vis et autres accessoires…
Evidemment, il y a désormais des cartons partout, pour rajouter un peu de désordre au bazar qui régnait déjà !!! Pour l’instant, histoire de me faire la main, j’ai monté 5 tiroirs, ça se réalise aisément tout seul. Demain, nous serons deux pour assembler les portes vitrées, livrées en kit elles aussi, puis, mercredi, ce sera le gros oeuvre : le montage et l’assemblage des caissons. Je ne serai pas déçu quand tout cela sera achevé !
Selon les tutoriels vus ici ou là, le montage varie entre un peu moins de deux heures et trois semaines pour monter et assembler 5 caissons… Je compte sur une grosse demi-journée de travail, sachant que j’aurai déjà assemblé les portes vitrés et les tiroirs les jours précédents.
Il nous restera ensuite tout le week-end prolongé pour tout ranger !
L’autre objet magnifique dont je vous parlais l’autre jour, et qui, outre les travaux de rénovation qui se prousuivent, m’a empêché d’aller plus avant dans la découverte du coffret présenté alors, est l’arrivée d’un colis que j’attendais depuis plusieurs semaines, puisque je l’avais pré-commandé dès l’annonce de sa sortie et qu’il est enfin arrivé, mardi, dans ma boîte aux lettres.
Il s’agit de la version « Deluxe » du coffret des deux concerts donnés par The Cure à l’occasion de leur quarantième anniversaire : un très beau contenant et un non moins exceptionnel contenu !
Dans un format un peu à part –un coffret en solide carton de 25 cm de côté et d’environ 3 cm de profondeur, donc inlogeable aisément dans une colonne prévue pour des boîtiers de CD de 12,5 cm de haut…-, on trouve un très bel album-photo et deux blu-ray ainsi que 4 CD. Chaque blu-ray reprend un concert : l’un au Royal Albert Hall, l’autre à Hyde Park, et chaque concert est également repris sur 2 CD chacun. Afin d’éviter les redondances, chaque concert propose une playlist qui permet de fêter les quarante années du groupe de manière différentes :
• au Royal Albert Hall, le groupe joua un extrait de chacun de ses albums dans l’ordre chronologique –From Here To There-, puis, en seconde partie, reprit le même processus à l’envers –From There To Here-, quelques « hits » venant, de surcroît, en rappel;
• à Hyde Park, la constitution de la playlist échappe un peu plus à cette forme de rationalité, et ressemble assez aux playlists fréquemment interprétées lors des différents festivals ou The Cure aime régulièrement se produire depuis près de 15 ans. Ce concert fut filmé par Tim Pope, vieux complice du groupe, dans la perspective d’en réaliser un film spécialement dédié au cinéma.
Les deux concerts sont d’ailleurs superbement filmés et donnent à voir un groupe heureux d’être sur scène, avec un Robert Smith un peu plus svelte et que, personnellement, je n’avais jamais vu aussi joueur avec le public –que ce soit documenté en film ou lors des nombreux concerts du groupe auxquels j’ai assisté-, allant même à s’adonner à quelques échanges avec lui -ce qui est tout-à-fait nouveau- et se montrant régulièrement très souriant, ou, parfois, très ému –« Disintegration », par exemple-.
Dans une formation à cinq –Robert Smith : guitare, basse six cordes, chant; Simon Gallup, basse; Jason Cooper, batterie; Roger O’Donnell, claviers; Reeves Gabrels, guitare-, qui constitue sans doute la formule idéale –ils sont passés du duo au sextet-, le répertoire abordé est parfaitement rodé et chaque chanson est superbement interprétée : pour qui connaît le groupe de longue date, il n’y aura évidemment pas de révélation majeure, mais on peut tout de même affirmer que : • la présence d’un clavier me semble à peu près indispensable pour interpréter sereinement certaines chansons, dont le magnifique « Plainsong », qui, dans une formule à quatre, peinait à trouver tout son sens, malgré l’immense talent du désormais retiré Port/Pearl Thompson; • Jason Cooper est bel et bien le meilleur batteur que le groupe ait connu, malgré les doutes ayant émergé ici ou là chez certains lors de son entrée dans The Cure, en 1995; une très belle technique, un énorme abattage et beaucoup d’engagement; • je ne connaissais pas très bien Reeves Gabrels, le guitariste dernier arrivé dans le groupe : il est tout simplement remarquable, et propose des chorus ou des solos sobres mais très inventifs, qui viennent parfaitement s’intégrer au son et au caractère de chaque chanson; • Simon Gallup est un marcheur exceptionnel : du début à la fin du concert, il arpente la scène dans tous les sens, grimpe sur les amplis tel un cabri, tout en délivrant ses lignes de basse avec sa grâce habituelle –les lignes de basse de The Cure sont terriblement efficaces, généralement plus mélodiques que rythmiques, et tombent merveilleusement sous les doigts-; • 40 ans après, la voix de Robert Smith a très peu bougé, il monte encore avec beaucoup d’aisance dans les aigus; en revanche, il a énormément gagné en expressivité dans sa manière d’aborder ses textes très personnels.
Au final, depuis la sortie du triple DVD « Trilogy » sorti pour les 20 ans du groupe, je n’avais pas pris autant de plaisir qu’avec ce nouveau coffret, qui s’inscrit très haut dans la discographie de The Cure !
Ce coffret demeurait dans ma wishlist depuis longtemps, et c’est TheCookingCat qui me l’a offert pour mon anniversaire en début de semaine… Grâce lui en soit rendue, tant je le convoitais ! Il vient idéalement compléter cet autre coffret consacré à Leopold Stokowski, dont je vous avais dit le plus grand bien il y a quelque temps. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.
Il contient sa part d’oeuvres inscrites au grand répertoire –Beethoven, symphonie n°3 « Eroica »; Dvorak, symphonie n°9 « Du Nouveau Monde »; Mahler, symphonie n°2; Brahms, symphonie n°4…– et plein de petites pépites éparses ici ou là : Stokowski, outre les transcriptions et autres arrangements qu’il se permettait avec les partitions, enregistra énormément, entre 1923 et 1977, y compris des « oeuvrettes » qu’il choisissait parce qu’elles pouvaient « sonner » sous sa baguette.
Evidemment, je n’ai pas encore pu tout écouter, parce qu’entre temps, un autre cadeau tout aussi essentiel est arrivé –il sera l’objet d’une notule à venir-, mais tout ce que j’ai entendu pour l’instant est assez profondément jubilatoire ! On y entend un sens de la narration d’une grande évidence, un respect de l’esprit –et, le plus souvent, dans les grandes oeuvres classiques, de la lettre– de chaque partition, avec une volonté visible de rendre chaque oeuvre accessible et populaire.
En ancien excellent organiste, Stokowski sait rendre lisible chaque pupitre, et, en particulier, les lignes de violoncelles et de contrebasses sont particulièrement bien mises en valeur, d’où émergent, de-ci-de-là, des cuivres éclatants ou des bois de toute beauté.
Evidemment aussi, tout le répertoire baroque est abordé dans un style aussi peu historique que possible, mais entendre une « Water Music » de Handel jouée par un grand orchestre avec autant de verve et de vigueur reste réjouissant –et, pour une fois, TheCookingCat n’a pas râlé en entendant cette musique-, et c’est ainsi que j’avais découvert l’oeuvre étant enfant !
Remarquable pédagogue, qui organisa, 20 ans avant Bernstein, des matinées musicales pour enfants, Stokowski remplissait les salles partout où il passait, attirant un nombreux public de « non-initiés » et, en définitive, consacra presque la totalité de sa vie à la musique. Hors Karajan, il fut sans doute le chef qui enregistra le plus de disques tout au long de sa carrière –et en vendit une quantité considérable-, même s’il est de bon ton, aujourd’hui, de le dénigrer quelque peu.
Ce coffret est encore magnifié par des prises de son de grande qualité dès l’origine –le chef était un maniaque de la reproduction sonore de qualité– et un remastering particulièrement réussi ! De belles heures de belle et bonne musique à venir !
Ça faisait longtemps que je n’avais plus évoqué la folle histoire du Brexit, que je suis avec un très vif intérêt depuis trois ans déjà… Il faut dire qu’il s’en passe de belles à la Chambre des Communes, de tergiversations en vaines querelles, et que les Britanniques ne semblent toujours pas savoir ce qu’ils veulent, tout en sachant ce qu’ils ne veulent pas…
Les débats des derniers jours, que l’on peut suivre en direct ou en différé sur le site des Commons, est néanmoins très intéressant, et, souvent, de bonne tenue, avec, régulièrement, une pointe de cet humour typiquement british, même dans les circonstances les plus difficiles. Pourvu que ça ne dure plus trop longtemps, cependant !
Très belle journée passée à l’opéra, même si l’accès au fauteuil, face à la scène, est compliqué du fait du capharnaüm qui règne ici…
Et très belle interprétation du Parsifal de Wagner, vive mais poétique, dans une très belle restauration sonore, qui rend cette version tout-à-fait plaisante à écouter -les précédentes rééditions de cette version ancienne étaient plus aléatoires en la matière-.
L’extrait ci-dessous devrait vous convaincre de la pertinence de ce travail –la méthodologie est détaillée et accessible en suivant le lien ci-après-, réalisé, qui plus est, par un éditeur français ! Le Ring, chez le même éditeur, a été pareillement embelli et rajeuni : c’est un vrai bonheur !
Clemens Krauss ne dirigea qu’une seule année à Bayreuth –en 1953-, mais eût-il vécu plus longtemps –il est mort en mai 1954, soit avant l’ouverture du festival de 1954– qu’il en serait devenu un vrai pilier, tant lesprestations qu’il y donna sont mythiques : un « Ring » d’anthologie –et, pour moi, le plus beau de tous– et, donc, ce Parsifal, avec presque la même équipe que Knappertsbusch deux années auparavant –autre version souvent citée en référence-, mais dans une optique toute autre : certes, le caractère sacré de l’oeuvre n’y perd rien, mais sans le côté « Grand’Messe solennelle » qu’on peut entendre dans tant de versions étirées jusqu’à l’extrême l’absurde –.
Rien de tout cela ici, et heureusement à mon avis : nous sommes bien au théâtre, et les chanteurs, tous presque vétérans de leur rôle et dotés d’un vrai sens de la déclamation dans un allemand impeccable, sont portés par cette direction claire et lumineuse, vive -environ 3h45, contre près de 4h45 pour les versions le plus lentes : et pourtant, l’oeuvre n’y perd rien, tant la gestion du temps et de la tension est idéale ici-, remarquablement narrative !
Hier, nous avons entamé l’opération « Chambre à coucher », qui tardait en fait à être lancée… Il s’agit de rénover, du sol au plafond et en passant par les murs et les boiseries, la chambre à coucher, dernière pièce que nous n’avions pas encore refaite –hors la salle de bain, mais ça sera pour un peu plus tard, et via un professionnel pour cause de compétences nulles en plomberie et en carrelage…-.
Les choses sont allées en fait bien plus vite que prévu pour vider cette pièce et, ce faisant, mettre du bazar dans toutes les autres. Il a ensuite fallu démonter une antique très lourde grande armoire, très solide et construite pour durer, la mettre en planches et en remplir un coffre de voiture tant bien que mal. Normalement, les choses auraient dû s’arrêter là pour hier. Mais comme nous avons été très performants, j’ai entamé l’opération arrachage des 16 mètres carrés de parquet et de ses sous-couches : c’est allé très vite une fois la première lame retirée ! Remplissage de deux autres voitures et direction la déchèterie –à trois voitures très chargées, si vous avez tout bien suivi– !
La chambre est toute vide désormais. Les murs sont nus et la chape de béton a été nettoyée, tout cela en un temps record. Du temps, il nous en restait donc pour aller chez le marchand de meubles suédois bien connu pour concevoir un joli dressing –TheCookingCat en rêvait depuis des lustres– qui permettra de ranger joliment tout le bazar éparpillé partout ! Ils ont un outil de conception très pratique, qui nous a permis en un peu plus d’une heure de construire un dressing de 4,8 mètres de long, 2,4 mètres de haut, avec tringles à qui mieux mieux, étagères et autres tiroirs. L’ensemble pèse 561 kilos !!!
Prochaines étapes : • mise en peinture -en blanc mat- des murs et du plafond : mardi et mercredi –il faut 2 couches…-; • dépose d’une sous-couche isolante sur le sol : jeudi ou vendredi; • dépose d’un nouveau joli parquet samedi –je vais réveiller tous les voisins avec la scie sauteuse…-; TheCookingCat a même eu le droit de choisir son sol préféré, qui devrait contribuer à bien éclaircir la pièce –cliquer sur l’imagette pour la voir en plus grand– ! • montage du dressing, qui sera livré dans la soirée de samedi : dimanche prochain si j’arrive à trouver un partenaire de jeu !