• INXS – Kick, 25th Anniversary Deluxe Edition • Midnight Oil – Diesel And Dust –aux véritables extraits de ministre !– • William Boyce – 8 symphonies – The English Concert, Trevor Pinnock • The Cure – Kiss Me Kiss Me Kiss Me, Deluxe Edition
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L’autre jour, la playlist chantait l’Anglais comme une langue étrangère, et voilà qu’aujourd’hui, cette playlist, composée de musiciens tous archétypiques de « l’Esprit français » serait un nouveau contresens, au moins selon l’avis éclairé des musicographes français ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.
On a ainsi pu lire, dans certaines critiques locales, que « Karajan était l’illustration la plus accomplie « du son allemand », radicalement opposé au « son français » et que son enregistrement de « La Mer », de Claude-Achille Debussy, « était aux antipodes de l’esthétique de cette musique ». Sous-entendu : les critiques anglais, américains ou allemands sont tous profondément incompétents en décernant à ce disque le label « Un des 100 plus grands enregistrements de tous les temps ». Il en va de même, dans une moindre mesure, pour la « Symphonie fantastique » d’Hector Berlioz : « les affinités de Karajan avec la musique française ne sont que des modèles recréés, loin de toute intuition d’un génie musical qui lui est étranger » […] « Jamais science orchestrale ne s’est confondue avec autant de mépris d’un compositeur ». Pour autant, toute la presse internationale salue cette version de 1974 comme une très belle réussite, avec, en plus, de vraies belles cloches dans le finale –et ce n’est pas qu’un détail ! -.
A contrario, le disque Honegger fut toujours autrement loué, mais Honegger, même s’il est né en France est y a toujours vécu, était suisse !
Avec le recul du temps, même en France, ces enregistrements sont désormais salués comme de belles réussites, et l’orchestre de Berlin sonnait alors merveilleusement bien !
NB. Pourla petite histoire, j’ai cherché une définition de ce qu’était « l’esprit français », mais les avis sont si nombreux, et parfois si contradictoires, qu’il s’agit d’une abstraction peu évidente à définir… Quant au « son français », il fut longtemps synonyme, pour la critique internationale, de « mauvais orchestre »…
Dans la très chauvine revue « (The) Gramophone », bien connue de tous les mélomanes du monde entier et qui fêtera son premier centenaire cette année –toutes les archives ont été numérisées et sont accessibles aux abonnés-, affirmait régulièrement, dans ses critiques un peu anciennes –c’est désormais beaucoup moins vrai– que seuls les interprètes anglais étaient en mesure de réellement comprendre et d’interpréter la musique anglaise –sauf Toscanini, italien mais dont n’importe quel enregistrement était alors invariablement salué comme une référence incontournable et avait un statut absolu : le chef était alors intouchable, et s’il se trompait, c’était évidemment pour une bonne raison ! -. Tous les autres chefs chantaient la musique anglaise avec un fort accent étranger !
On a longtemps dit la même chose pour la musique française, qui nécessiterait selon les musicographes locaux –Diapason, feu Le Monde de la Musique, Harmonie, ou encore la disparue revue Disques, d’un absolu chauvinisme, absolument ridicule pour un lecteur d’aujourd’hui- un « esprit français » qui n’est pas donné aux étrangers…
Les choses ont évolué au fil du temps, de plus en plus de chefs ayant désormais un large répertoire international et, notamment, les « Variations Enigma » d’Elgar sont une pièce de choix pour de nombreux orchestres et chefs non anglais, et l’une de mes oeuvres de chevet pour mes nuits sans sommeil.
J’en ai une vingtaine de versions anglaises, de toutes époques, mais cela ne m’empêche pas d’en apprécier à leur juste valeur de fort belles versions à l’accents étrangers ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-. On retrouvera ainsi dans cette playlist : un Allemand, un Français, un Italien et un Allemand naturalisé Américain : jolie brochette internationale !
A dire vrai, l’oeuvre est si joliment écrite qu’à part le total contresens de Bernstein, je n’en connais aucune mauvaise version.
C’est l’hiver, il fait –un peu– froid, autant se creuser les méninges au coin du feu ou tout près du radiateur : et, pourquoi pas, essayer de résoudre cette –assez facile– devinette !
Alors voilà une devinette à questions emboîtées ! 1. A votre avis, de quand date la photo que vous voyez à votre gauche –cliquer sur l’imagette pour la voir en plus grand– ?
2. La pochette de quel album du groupe vous rappelle-t-elle ? Cette deuxième question permet de répondre assez facilement à la première !
3. Quel est le membre du groupe qui proclame haut et fort détester cet album –à tort à mes oreilles, c’est, curieusement (ou pas), l’un de mes favoris…-, notamment pour son mixage final ?
Raisonnablement copieuse et relativement accrochée à l’actualité –et, malheureusement, pas sous son versant le plus réjouissant…-, la surprise de février est disponible ici. La recommandation du mois : play it (very very very ) loud ! Ça n’en sera que mieux !
Dans le même temps, la surprise de janvier 2023 disparaît du serveur, ne la cherchez plus…
Malgré tout votre talent et votre sagacité, la devinette de janvier 2023 n’a pas trouvé de solution correcte. Le graphique présenté correspondait en réalité au nombre de notules publiées chaque année depuis la création de ce blog.
Vous pouvez le vérifier vous-même dans la rubrique « Autrefois dans le blog », qui vous affiche le nombre mensuel de notules… En février, la devinette devrait être plus simple !
J’ai mangé d’excellentes galettes en cé début d’année, et les meilleures sont celles du boulanger juste à côté de chez nous, qui vient de reprendre la boutique : elles sont juste exceptionnelles !
L’autre chose exceptionnelle que j’ai pu constater, c’est l’augmentation du prix de ces succulentes galettes… Mais bon : parfois, quand on aime, on ne compte pas !
Je me reconstitue progressivement une petite collection de LP et je retombe en adolescence ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.
L’un de mes cousins me disait, pas plus tard qu’hier : « C’est quand même dommage quand on pense que tu avais une platine de grande qualité et une si belle collection… ».
Certes, mais même si j’avais gardé tout cela, j’aurais malgré tout été coincé pour écouter des disques, parce qu’on ne retrouve absolument plus de courroie pour cette excellente platine !
• Peter Gabriel – So • Bach – Concertos Brandbourgeois – Musica Antiqua Köln – Goebel • Beethoven – Concertos pour piano n° » et 4 – Perahia ; Amsterdam, Haitink –mon exemplaire porte un autographe du pianiste, entendu à la même époque en concert– • Cocteau Twins – Victorialand
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