Surprise en forme d’actualité

La surprise de ce jour, délivrée un peu tardivement pour cause de « transhumances » maritimes –et un peu pluvieuses et venteuses, voire tempétueuses-, est collée d’assez près à l’actualité du blog, comme vous pourrez en juger si vous cliquez ici.
Mieux vaut tard que jamais, mais, pour le coup, le menu est relativement copieux –et beau…– ! Comme toujours, au même moment, la surprise estivale du mois précédent est retirée du serveur.

ENJOY !

Playlist en forme de songe shakespearien…

Lorsque Shakespeare écrivit « Le songe d’une nuit d’été », il ne se doutait sans doute pas qu’il susciterait l’intérêt de tant de musiciens, qui, à des époques diverse, de Purcell à Britten, ont souhaité mettre de la musique sur ces mots. Au demeurant, la pièce est si complexe que l’exercice d’en réaliser des opéras ou de musiques de scène reste excessivement difficile… –Cliquer ici pour télécharger une version de la pièce en Anglais et ici pour une traduction française de la pièce-.
Les trois transpositions musicales du jour sont donc diversement réussies –cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

A mes oreilles, la plus géniale proposition est celle d’un gamin de 17 ans, qui a su merveilleusement rendre l’esprit facétieux et léger de ce monde féérique : Felix Mendelssohn, dans son « Ouverture pour le Songe d’une nuit d’été » -1826- démontre une virtuosité d’écriture à la fois précoce et témoigne d’une profonde compréhension de la pièce : fées, elfes et farfadets, braiement de l’âne : tout un monde féérique est présent –cf. extrait ci-dessous– !
La suite, composée bien plus tard, en 1842, est très belle aussi –et très célèbre puisque la marche nuptiale notamment, résonne encore fréquemment, aujourd’hui, lors des mariages– , mais d’une moindre inspiration que l’ouverture. La version de ce jour fait partie des très bonnes versions de cette oeuvre.

Avec « Oberon », de Carl Maria von Webercompositeur cousin par alliance de Mozart, qui trouvait Beethoven trop hardi dans ses compositions, inscrit dans courant du premier romantisme allemand et que je connais assez mal-, écrit quasiment au même moment que l’ouverture de Mendelssohn, on se situe dans un monde moins féérique, et l’opéra, dont j’ai écouté une version allemande longtemps regardée comme une référence –alors qu’en fait, c’est assez loin d’être le cas– par un chef amoureux du compositeur, qui enregistra une version, « de référence » pour le coup, du Freischütz, propose une adaptation de la pièce de Shakespeare assez éloignée de l’originale : seuls restent certains personnages, mais l’argument est différent et situé beaucoup plus tard dans le temps, à l’époque de Charlemagne. L’opéra connut un très grand succès lors de sa création, à Londres, mais le compositeur n’en était pas satisfait et souhaitait le remanier, mais il mourut de tuberculose avant.

Enfin, l’opéra de Benjamin Britten est fidèle à la pièce de Shakespeare dans son déroulement, malgré des coupures, qui ne nuisent pas à la compréhension de l’action –la pièce de Shakespeare est en 5 actes, l’opéra n’en compte que 3 et certaines scènes ont été fusionnées-. Curieusement, Puck est un rôle confié à un récitant, qui ne chante pas une seule note ! La version de ce jour jouit d’une très bonne réputation. Je n’en connais pas d’autre –en fait, je ne connais pas grand-chose non plus de Benjamin Britten, qui n’est pas toujours le compositeur le plus facile d’accès-, et elle me satisfait amplement.

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Playlist « Mes nuits sans dormir », suite…

Le titre de cette notule, je pourrais le recycler sans fin, tant il reste d’actualité ! J’en ai donc profité entre deux écoutes l’opus 111 pour passer en revue quatre versions un peu anciennes –la plus récente, la seule qui n’est pas enregistrée par EMI avec le Philharmonia, date de 1964du quatrième concerto pour piano de Beethoven. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Soit, dans mes oreilles :
une version superlative, qui demeure ma version de chevet –Gilels/Ludwig– ;
deux excellentes versions –Solomon/Cluytens et Bachauer/Dorati– ;
et une version un peu décevante –Arrau/Galliera– du fait d’un chef accompagnateur un peu indifférent.

Je connais ce concerto depuis ma plus tendre enfance –il doit vraisemblablement faire partie de mes dix premiers albums– et il a toujours été mon préféré de tous les concertos pour pianos, quel que soit le compositeur. Je ne me lasse donc pas de l’écouter, et il est assez bien représenté dans ma discothèque, y compris dans des versions récentes –dont certaines sont excellentes également-, voire HIP !
Pour la petite histoire, ce concerto, composé en 1806, quand Beethoven avait encore un coiffeur et ressemblait au portrait présenté à droite –cliquer sur l’image pour la voir en plus grand– est le dernier dans lequel le compositeur, déjà bien atteint de surdité, se produisit comme soliste, lors de sa création en 1808.

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Journal des vacances, la suite…

Jours 3, 4 et 5 – 24 – 26 juillet. Chantons sous la pluie en explorant Boulogne-sur-Mer !
Nous savions que nous serions sauvés de la canicule en arrivant ici, mais nous ne pensions pas trouver une météo quasi-automnale ! Faisant contre mauvaise fortune bon cœur, nous en profitons essentiellement pour des découvertes insolites. Ainsi, nous avons été confrontés, ces derniers jours, à de multiples facettes de Boulogne-sur-Mer :

– la ville où les légumes poussent à l’envers, au cœur des remparts de la vieille ville ;

– une source d’inspiration pour Richard Wagner : Boulogne-sur-Mer serait la ville natale de Godefroy de Bouillon, devenu juste avant sa mort « Avoué du Saint-Sépulcre » –il avait refusé le titre de roi de Jérusalem-, qui, non content d’être un célèbre chevalier franc, est considéré en Belgique comme un véritable héros, et la source d’inspiration de Lohengrin, le chevalier au cygne wagnérien ;

une ville aux drôles de concepts scientifiques, découverts lors de la visite du musée des sauveteurs en mer, qui furent des précurseurs à l’échelle nationale. Le concept scientifique pour le moins drolatique est résumé par l’image en fin de notule, ce n’est pas un canular et on en trouve un résumé des fondements –c’est le cas de le dire…– dans cet excellent article.

Nombre de pas quotidiens : 15076 ; 18057 ; 13969

Les agapes de ces journées, à Audresselles –où l’on compte plus de restaurants que d’habitants– et à Boulogne-sur-Mer : des soupes de poissons, des bisques de crustacés, du welsch et des moules…

Les albums de ces jours :
Poulenc, Pièces pour piano, Pascal Rogé, Decca ;
Fauré, Pièces pour piano, Pascal Rogé, Decca
ThinLizzy, Live And Dangerous
Alain Bashung, L’homme à tête de chou

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Journal des vacances…

Jour 1 – 22 juillet – Ça ne nous avait pas manqué !
J’avais dit à TheCookingCat que nous partirions à 07:00, histoire de ne pas arriver trop tard à destination, pour, notamment, trouver une pharmacie sur place, histoire de trouver ceci, qui voyage très mal. Pari presque tenu, nous avons décollé à 07:30.
Un demi-plein été près de 10° de moins au thermomètre plus tard, nous étions arrivés à destination, bien plus tôt que prévu !
En bons citadins, nous sommes habitués au son ambiant de la ville pour avoir oublié d’y prêter attention, mais le bruit des mouettes, ça ne nous avait pas manqué : elles sont omniprésentes et bruyantes !
Les pas du jour : 12205
La pitance du soir, à Boulogne-Sur-Mer: des gambas frits à la crème de whisky, suivis d’une choucroute de la mer : vraiment très bien !
Le demi-album du jour : Mendelssohn, quatuor à cordes op.80, Quatuor Ebéne.

Jour 2 – le 23 juillet 2023 – Deux braderies pour le prix d’une seule !
Troisième week-end de juillet oblige, c’était jour de braderie un peu partout-et même à Strasbourg, mais nous n’y allons plus depuis longtemps ! A Boulogne-Sur-Mer comme à Wimereux, ça reste une attraction locale d’assez grande ampleur et l’occasion, à Wimereux en particulier, de jumeler cela avec la fête de la moule… À Boulogne-sur-Mer, beaucoup de camelots vendaient beaucoup de camelotes, dont un fameux « stylo M’Bappé » : je n’ai pas osé demander si c’était le stylo qui lui servait à signer des contrats foireux…
Les pas du jour : 19719
La pitance du soir, à Amleteuse : une exceptionnelle soupe de poissons !
L’album du jour : The Real Kids, All Kindsa Jerks Live

Devoirs de vacances -pour les doigts et les mains…-

J’ai dégotté, en occasion, cette basse électro-acoustique « short scale » –diapason court pour les experts et les petites mains : c’est plus difficile à trouver que je l’avais imaginé de prime abord…-. Elle est facilement transportable et je pourrai donc l’emmener en vacances –départ : après-demain– pour me dégourdir les doigts et les mains, sans avoir à trimballer, de surcroît, un ampli volumineux et toute sa câblerie…

La basse est arrivée hier, accompagnée de sa housse, dans un volumineux carton aussitôt déposé en déchetterie –le carton, pas la basse ! -, et se montre très agréable à jouer, avec un son doux et chaleureux, même lorsqu’on la branche sur un ampli –mais moyennant un câble suffisamment long (3 mètres au moins) pour éviter le larsen lorsqu’on souhaite monter le volume ! -. En revanche, le tirant des cordes est assez faible, longueur du manche oblige, sans doute. Si nécessaire, je les changerai plus tard, peut-être même pour des cordes en nylon. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Pour les pieds, quelques longues balades sur les digues de bord de mer seront tout-à-fait idéales !

Playlist « Escapade norvégienne »

Aimable escapade norvégienne avec ces oeuvres d’Edvard Grieg, sans doute le seul compositeur norvégien à avoir accédé à la notoriété, en particulier grâce aux suites de Peer Gynt –l’oeuvre intégrale est beaucoup moins interprétée er connue– et, dans une moindre mesure, à son concerto pour piano, qui est resté populaire. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Toutes les oeuvres orchestrales sontd’accès généralement très facile même pour un auditeur néophyte.Elle sont, dans cette série d’albums, enregistrées par un orchestre –sis dans la ville natale de Grieg– qui n’a quasiment rien à envier aux meilleurs orchestres européens bénéficient de prise de son excellentes et d’interprétations de très haut niveau : très recommandable !

Le disque proposant une petite collection tirée des « Pièces lyriques » pour piano enregistré par Emil Gilels correspond à un véritable voeu du pianiste, qui insista tant et si bien pour l’enregistrer qu’il obtint finalement gain de cause –alors même que les producteurs de Deutsche Grammophon avaient refusé dans un premier temps, pour cause de prévisions de ventes insuffisantes, en mode « Qui cela va-t-il intéresser ? » -. Par une ironie du sort, ce disque est un « best-seller » du pianiste et fut unanimement encensé à sa sortie. Toutes les 66 pièces constituant l’intégralité du corpus ne sont pas d’égale valeur, mais celles retenues par le pianiste figurent incontestablement parmi les plus belles : un magnifique album, très apaisant !

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Playlist « Révisions estivales »

Dans mon cahier de vacances, aujourd’hui, j’ouvre une page Sibelius, et j’y trouve cette intégrale des symphonies –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-. A la fin des années 80, j’ai découvert Sibelius, dont je ne devais alors connaître que Finlandia, à la radio, par le biais de sa deuxième symphonie –version George Szell-, comme de nombreux mélomanes sans doute, puisqu’il s’agit de la plus populaire de ses symphonies et qu’elle est assez facile d’accès, avec son finale hymnique.
J’ai accroché assez rapidement. Néanmoins, la version que je m’en offrais –un live de Beecham-, m’avait moins transporté et je l’avais un peu laissée de côté.

Persistant dans mon souhait d’en savoir un peu plus sur ce compositeur qui n’avait pas encore très bonne presse en France, j’ai donc acquis cette intégrale des symphonies par Kurt Sanderling : la toute première d’une longue série –à cette époque lointaine, c’était, très nettement, la moins chère– , et, somme toute, l’une de mes préférées si ce n’est l’une des toute meilleures : austère, granitique et sombre, à l’instar de l’intégrale des symphonies de Beethoven qu’il enregistra un peu plus tard.


Parmi d’authentiques pépites, la quatrième symphonie, notamment, est absolument remarquable !

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