Playlist « Concerts d’exception »

Tout en concoctant les menus des fêtes à venir et en y associant la liste des courses à réaliser à cet effet, je me suis bâti, depuis assez tôt ce matin, une playlist constituée de « concerts d’exception », à écouter un peu fort passée sa moitié ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Le premier de ces concerts est la version complète du « Cet Yer Ya Ya’s Out », des Rolling Stones, avec, donc, les deux sets d’ouverture de BB King et d’Ike & Tina Turner, l’album original étant par ailleurs complété des chansons non éditées du groupe à l’occasion de ces fameux show donnés au Madison Square Garden les 27 et 28 novembre 1969, dont la partie « acoustique » très blues.

Ce joli et complet coffret avait été réédité pour célébrer le quarantième anniversaire de l’événement, et permet de retrouver dans son intégralité un concert d’exception, écouté dans le respect de sa chronologie : il faut donc remettre un peu d’ordre dans les plages des CD…

Le dernier de ces albums est, selon mes oreilles, le plus grand album live publié par un groupe de Rock : tout y atteint une certaine forme de perfection, dans l’engagement des artistes et dans leurs performances respectives. Sorti sporadiquement des archives du groupe, ce mythique concert bruxellois à l’exclusive attention des fans français venus en masse écouter et voir le groupe, alors interdit de séjour dans notre pays, pour une prestation époustouflante !

Entre les deux, deux excellents concerts : hard-blues-rock chez AC/DC dans sa formation originelle, blues sudiste chez Allman Brothers Band. Et, dans les deux cas, débauche d’énergie et de belles guitares –très saturées cependant chez les premiers-.

Une belle matinée, sonore mais qui a fait le bonheur de mes oreilles !

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Einkaufen ja, Shopping Tour nein !

Ce titre bizarre, c’est le slogan du président du Land de Bade-Würtenberg, qui côtoie la frontière alsacienne ! Les Allemands sont désormais partiellement confinés et leurs commerces « non essentiels » sont fermés –la liste n’est pas exactement similaire à celles des commerces non essentiels en France, et les sacro-saintes « drogueries » restent ouvertes-. Du coup, il reste possible de faire ses courses, et l’on est invité à les effectuer au pas de charge pour limiter les risques d’exposition au virus de sinistre réputation.
Dans les faits : les rues sont quasiment désertes, la circulation hyper-fluide et les magasins ouverts ne sont constitués que d’une maigre clientèle en très large majorité française. Certains rayons sont quasiment vides de marchandises, le réapprovisionnement n’ayant pas été possible ! J’ai quand même pu acheter d’excellents « Nürnberger biologische Lebkuchen », qu’on ne trouve qu’en période de Noël et qui sont d’un raffinement exceptionnel !

La chancelière a dit, avec des accents passionnés qu’on ne lui avait encore jamais connus : « La situation est inacceptable ! » en parlant du nombre de décès en forte hausse. Les mesures d’isolement, en cas de positivité, sont beaucoup plus fermes qu’en France, et des policiers viennent rendre visite aux malades, au domicile, aléatoirement et quasi-quotidiennement, pour vérifier que le confinement strict est respecté.

D’une façon générale, à travers toute l’Europe, les peines encourues pour non respect d’un strict isolement en cas de maladie feraient bondir nos compatriotes si avides de liberté : fortes amendes au Royaume-Uni, en Autriche, en Italie ou en Espagne –on parle, pour ces pays, en dizaine(s) de milliers d’euros…-, peines de prison et même potentiellement prison à vie en Grèce…

Il est temps que tout cela s’arrête, non ?

Les surprises de l’Avent – 2020.4

En ce dernier week-end de l’Avent, la dernière surprise sera iconoclaste ! Le bizarre y côtoie l’étrange et les effets de style pourront vous paraître relever de l’ostentatoire, ou pas ! Vous trouverez cette surprise ici.

La semaine ayant précédé ce week-end ayant été particulièrement chargée, mes oreilles sont totalement négligées ces derniers temps… Cela devrait s’arranger dans les prochains jours, et cette période de crise sanitaire n’étant guère propice aux longues flâneries –mes achats de Noël sont tous effectués, il ne me sert plus qu’à contacter 2 menus de fête : à 6 à table, on fêtera ça en deux fois !!! -, la pile de disques en attente va se voir considérablement réduite, sauf circonstances imprévues !

Playlist « Grands espaces enneigés »

« De tous les chefs qui ont interprété mes symphonies, Karajan est le meilleur et le seul à les avoir si profondément comprises » : ainsi s’exprimait en substance Jean Sibelius au durant les années 50, lorsque parurent les premiers LP enregistrés par le chef autrichien avec le Philharmonia Orchestra. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Je n’étais pas revenu de manière attentive vers ces enregistrements depuis assez longtemps, mais ils sont effectivement tout-à-fait remarquables –la gestion des transitions, si essentielle chez Sibelius, est réellement magnifique-, et très différents –plus clairs et moins denses– de ceux que le chef enregistra plus tard avec « son » orchestre berlinois.

L’une des plus belles playlists de cette année qui s’achève, vraiment !

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Les surprises de l’Avent – 2020.3

Et hop ! Voici la nouvelle surprise à déposer au pied de votre sapin ou à découvrir en attendant Noël –la météo assez dégueulasse est assez propice pour passer de longs moments au coin du feu-. La surprise est double –et copieuse-, puisque j’y ai rajouté un clin d’oeil tiré de mes archives pour illustrer une surprise paraît-il « mythique » !
Tout cela est disponible ici.

ENJOY !

Décembre, cette année, est pauvre en notules… Dans la période étrange que nous vivons, j’ai très peu de temps à consacrer à ces pages, et je ne sais même pas de quoi sera faite l’année prochaine qui arrive à grands pas…

Playlist de toute beauté…

Pour quasiment clôre cette année BTHVN2020, je me suis fait un immense plaisir cette après-midi en retrouvant de vieilles connaissances que je n’avais plus trop écoutées ces derniers temps, et j’ai été, à nouveau, confondu devant tant de beautés à travers ces versions de quelques sonates pour piano de Beethoven.

Des intégrales de ces oeuvres, j’en ai à la pelle, et, en cette année de commémoration, d’autres encore sont parues –dont une, celle d’Igor Levit, que j’apprécie plus particulièrement, et d’autres que je juge plus contestables à mes oreilles et que j’ai trouvées juste convenables sans avoir envie d’y retourner, au moins pour l’instant : Daniel Barenboim pour DGG, Fazil Say qui grogne et chantonne comme Glenn Gould…-.
Mais les disques du jour, je les chéris particulièrement, et ils font partie des fleurons de ma discothèque ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-. Et pour une fois, la critique internationale ne s’y est pas trompée : ces disques sont, à juste titre selon moi, bardés de prix partout dans le monde…

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Bilan 2020-1. Les déceptions.

Année BTHVN2020 oblige, les parutions discographiques consacrées au grand sourd ont rythmé ces derniers trimestres, écrasant un peu le marché, avec des bonheurs divers ! Pléthore d’intégrales des sonates, des symphonies et de musique de chambre, énormément de nouveautés, qui rendent vaine toute tentative d’en établir une liste, tant celle-ci serait longue !

Ayant considérablement réduit mes achats de CD classique ces dernières semaines, les déceptions ne risquaient pas d’être nombreuses. Néanmoins, deux disques beethovéniens m’ont fort peu séduit cette année, et l’un d’eux devait pourtant constituer l’événement du siècle selon les annonces qui en étaient faites… Deux disques décevants –l’un d’une rare prétention, l’autre sans âme-, ce n’est pas beaucoup en définitive, et j’ai connu pire ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

La liste des coups de coeur, à venir, sera nettement plus abondante, et c’est heureux !

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