Mises à jour -et tranches d’IA créative …-

Apple proposait hier une nouvelle mise Ă  jour de son système d’exploitation –dĂ©nomination officielle de cette version : macOS Sequoia 15.x-, qui incorpore, sur les ordinateurs munis d’un processeur Apple Silicon, des tranches d’IA pour peu que l’on bascule son système en version anglaise –pour de subtiles raisons de droits attachĂ©es au DMA votĂ© par la commission europĂ©enne, le module d’IA est actuellement indisponible en Europe, et ne devrait arriver qu’au mois d’avril…-.
Parmi ces module figure «Image Playground», un petit logiciel extrêmement sympathique de création ou de modifications d’images, que j’ai pour le coup activé sur mon portable le plus récent, présenté ici, tout en bas de la page., et avec lequel je commence à m’amuser : je relooke mes enfants ! Très ludique !

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Ressusciter un antique MacBook !

En faisant le vide de mon bureau –grosso modo, je n’ai guère fait de tri et tout passĂ© Ă  la broyeuse puis les services techniques ont tout emportĂ© dans une benne-, j’ai ressorti du tiroir oĂą il Ă©tait sagement rangĂ© depuis quelques annĂ©es le premier MacBook qui m’avait Ă©tĂ© octroyĂ© lors de ma prise de fonction, et qui s’avère dĂ©sormais complètement obsolète, puisqu’il date de 2009… J’avais dĂ©jĂ  commencĂ© Ă  le bidouiller un peu il y a quelques annĂ©es, et il ne dĂ©marrait plus suite Ă  ces interventions un peu sauvages.

Je l’ai nĂ©anmoins ramenĂ© chez moi pour essayer de lui redonner une seconde vie : nettoyage complet interne et externe – crĂ©ation d’un DVD bootable avec un système 10.6.8, les DVD originaux ayant Ă©tĂ© Ă©garĂ©s depuis des lustres, et une bonne heure plus tard, l’ordinateur a enfin redĂ©marrĂ© ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Evidemment, tout cela est bien beau et permet de retrouver une interface que j’avais presqu’oubliĂ©e, fondĂ©e sur le skeuomorphisme pour beaucoup de ses icĂ´nes, mais je vais devoir encore appliquer quelques mises Ă  jour du système pour qu’il soit plus fonctionnel, de nombreuses applications actuelles ne fonctionnant plus sur un système aussi ancien –mais il convient parfaitement encore pour ripper des CD Ă  la chaĂ®ne si nĂ©cessaire..-. Ceci rĂ©alisĂ©, je pourrai le donner Ă  qui le voudra !

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Mises à jour en grand nombre…

Ce matin, dès potron-minet, j’ai réalisé les mises à jour système de l’ensemble de mon petit parc informatique domestique/professionnel, constitué de :
• 3 ordinateurs : iMac, MacBook Air M1 et MacBook Air M2 ;
• 1 iPad 8ème gĂ©nĂ©ration –couleur or, so girlish !– ;
• 1 iPad 9ème gĂ©nĂ©ration ; 1 iPhone 12 et 1 iPhone 14. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Pour faire bonne mesure, j’ai Ă©galement mis Ă  niveau l’ensemble des applications couramment utilisĂ©es pour lesquelles j’ai dĂ©sactivĂ© les les mises Ă  jour automatiques. L’ensemble de ces activitĂ©s s’est Ă©tendu sur une bonne heure, ayant procĂ©dĂ© progressivement pour toujours garder au moins un outil fonctionnel sous la main pour parer Ă  d’Ă©ventuels soucis !

Il en restera peut-être quelque chose…

Archivez, archivez, qu’ils disaient ! Il en restera peu-être quelques chose, ajouterai-je ! Je vous racontais dernièrement que j’avais eu besoin d’accéder à mes antiques archives gravés, en double, sur CD-Rom et qu’à cette fin, j’avais dû racheter un lecteur Superdrive.

L’accès aux fichiers a donc été aisé, les fichiers n’étaient pas corrompus, mais quelle galère pour ouvrir les plus anciens d’entre eux, réalisés sous QuarkXPress 3 avant même l’émergence des processeurs PowerPC, soit au bon vieux temps des Motorola 68040 !
Normalement, on doit pouvoir les ouvrir sur une version rĂ©cente du logiciel moyennant un convertisseur que j’avais eu un jour qui ne semble plus accessible sur le site de l’éditeur mais que j’ai fini par retrouver dans une autre boĂ®te d’archive, sur une disquette Iomega ZIP !!! Il me reste mĂŞme des disquettes syQuest 135 –dans l’absolu, c’est nettement mieux que les Iomega ZIP, mais le lecteur Ă©tait plus cher et n’a pas survĂ©cu aux changement d’interface, restant scotchĂ© au SCSI : tous mes disques SyQuest sont bons pour la poubelle…-.

Ne restait donc qu’à trouver le lecteur de disquettes USB : en diablotin ordonné à ses heures, je savais l’avoir rangé avec disques durs et câbles variés dans un joli carton ! Et c’est ainsi que j’ai eu la joie de retrouver mes plus anciens fichiers !

Dit comme ça, ça semble simple, mais ça m’a coûté quelques heures de galère !

Sauvegardes Ă  nouveau accessibles !

Je n’avais plus accès Ă  certains de mes travaux -grosso modo, ceux rĂ©alisĂ©s depuis le milieu des annĂ©es 90 jusqu’à 2016 environ-, ce qui reprĂ©sente une bonne vingtaine d’annĂ©es quand mĂŞme, dont certaines très productives, parce que je les avais essentiellement archivĂ©s sur des CR ou des DVD, gravĂ©s chacun en double exemplaire –au cas où…-, ou bien parce qu’ils Ă©taient enregistrĂ©s sur des disques durs avec interface FireWire, laquelle est totalement abandonnĂ©e depuis assez longtemps dĂ©jĂ  par Apple.

Or, j’ai eu rĂ©cemment besoin d’accĂ©der Ă  certaines de ces archives. Et c’est ainsi que je me suis retrouvĂ© dans l’obligation de me procurer un lecteur-graveur de CD/DVD « Superdrive », auquel, pour faire bonne mesure, j’ai ajoutĂ© un adaptateur USB A –> USB C pour en profiter Ă©ventuellement sur le MacBook M2 si nĂ©cessaire.
Ça arrive dans le courant de la journĂ©e, et mes boĂ®tes d’archives sont dĂ©jĂ  prĂŞtes !

Qui se souvient de la disquette ?

Les 40 ans du Mac sont l’occasion de publier, ici ou là, toute une série d’articles plus ou moins nostalgiques pour les quinquagénaires qui ont connu ces temps lointains de l’émergence de « l’informatique ».
Aujourd’hui, le regard est porté sur la disquette, qui connut son heure de gloire durant les années 80 et 90, avant qu’un certain Steve Jobs décide d’en supprimer le lecteur lors de l’annonce du tout premier iMac, en 1998. Progressivement, la disquette fut remplacée par la clé USB.

Avec dans le meilleur des cas, une capacitĂ© de stockage limitĂ©e Ă  1,44 Mo (!!!), la disquette s’avèrerait Ă©videment totalement dĂ©passĂ©e de nos jours, oĂą l’unitĂ© de bas semble ĂŞtre le Go… Pourtant, pendant longtemps, les logiciels vendus en boĂ®te Ă©taient inscrits sur un nombre plus ou moins Ă©levĂ© de disquettes que l’on insĂ©rait, l’une après l’autre –la crĂ©ation d’un jeu de sauvegarde Ă©tait par ailleurs un processus relativement long et fastidieux…-, dans le lecteur afin d’installer une application. Ainsi, MacOS 8 Ă©tait-il livrĂ© dans une boĂ®te comprenant une vingtaine de disquettes -pour ma part, j’avais une version sur CD Rom, autre support dĂ©sormais disparu…-.

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40 ans et toutes ses dents !

C’est un anniversaire largement cĂ©lĂ©brĂ© et commentĂ© ces derniers jours : le Mac a 40 ans, et, depuis 1984, bien des choses ont changĂ© et Ă©voluĂ©, se sont souvent alourdies,  mais le principe de base initiĂ© dès cette Ă©poque reste le mĂŞme : un bureau virtuel oĂą l’on collecte des feuilles et des objets  !
Si vous souhaitez vous amuser à remonter le temps et à tester un à un chaque système depuis la création de System 1, vous pouvez vous rendre sur ce site, très bien réalisé !
Quant Ă  moi, j’ai dĂ©butĂ© sur le Système 6 Ă  la fin des annĂ©es 80 –cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-, suis restĂ© longtemps sur les systèmes 7 et 8 avant de passer, parmi les tout premiers, sur MacOS X. Je vous raconte tout cela sur cette page !

C’est beau d’avoir 20 ans…

Il y a 20 ans, dĂ©jĂ , je m’offrais un iPod de toute première gĂ©nĂ©ration : 5 Go de musique in the pocket –au sens propre : il tenait facilement dans une poche, mĂŞme assez petite-, ce qui, pour l’époque, Ă©tait Ă©norme ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.
L’objet, alors, était sorti depuis quelques mois et commençait à faire parler de lui. Il a beaucoup évolué par la suite et pris des couleurs !
Ce premier modèle possĂ©dait dĂ©jĂ  la molette qui a fait sa popularitĂ© –en matière de navigation, on Ă©tait Ă  mille lieux des autres lecteurs de mp3 de l’Ă©poque en termes de confort et de facilitĂ© d’utilisation-, une batterie d’une durĂ©e de charge d’une dizaine d’heure et une interface sobre mais extrĂŞmement pertinente et efficace –organisation en playlists– !

Un jour, pour vous, j’ai -malheureusement- testĂ©…

Internet Explorer 5 pour MacOS X !

Il fut un temps, relativement bref, où le seul navigateur développé pour MacOS X était celui de Microsoft : Internet Explorer ! C’était au tout début du millénaire et le tout nouveau système d’exploitation de la marque à la pomme disposait encore d’une assez maigre logithèque !

A l’heure où Internet Explorer va être supprimé, les plus jeunes auront du mal à imaginer qu’il régna en maître quasi-absolu durant quelques années, à la toute fin des années 90 et au début des années 2000. La seule réelle alternative était constituée, alors, par Netscape, le navigateur historique de la fondation Mosaic, que j’utilisais sur les systèmes d’exploitation antérieurs à MacOS X, mis qui ne fut jamais développé pour ce système. Donc : j’ai dû me résoudre à utiliser Internet Explorer, pendant environ deux ans, de 10.0.6 à 10.1.x !

Interface assez lourdingue, interprĂ©tation du code –relativement moins touffu qu’aujourd’hui– « à ma manière », lenteur assez prononcĂ©e du chargement des pages -alors que j’avais une connexion ADSL performante eu Ă©gard aux standards de l’époque…-: si je n’y avais pas Ă©tĂ© obligĂ©, je me serais bien passĂ© d’utiliser ce navigateur !
Très heureusement, Apple sortir assez rapidement son propre navigateur, Safari, Ă  l’interface très allĂ©gĂ©e et d’une rapiditĂ© alors remarquable, Ă  partir de sa version 10.2 –Jaguar, que j’ai adorĂ©– de son système d’exploitation.

Oh P… ! 30 ans déjà !

Cette notule retrace une page d’histoire que les moins de 40 ans n’ont pas pu connaĂ®tre –les pauvres ! -. Une histoire oĂą l’informatique Ă©tait encore un monde de Ko ou de Mo plutĂ´t que de Go ou de To, oĂą Internet tel que nous le connaissons n’était pas encore nĂ© et oĂą les Ă©crans cathodiques encore Ă©taient de règle.

En mai 1991, Apple sortait son tout nouveau système d’exploitation, livrĂ© dans une volumineuse boĂ®te -cliquer sur l’image pour la voir en plus grand– de près de deux kilos contenant 12 disquettes numĂ©rotĂ©es et un manuel d’utilisation de 600 pages : Système7.
L’avancĂ©e Ă©tait alors majeure : gestion des couleurs, support du 32 bits et du multitâches, indispensable –pour la PAO– lissage des polices vectorielles, traitement des vidĂ©os via QuickTime, ineffable procĂ©dure de reconstruction du bureau lorsque le système devenait instable…
Tout, donc, aurait dĂ» aller pour le mieux dans le meilleur des mondes, mais, dans les faits, ce système d’exploitation, tout au long de sa longue existence –de 1991 Ă  1997-, accompagna le lent dĂ©clin de la marque Ă  la pomme avant sa renaissance –aujourd’hui première capitalisation boursière du monde, mais au bord de la faillite au milieu des annĂ©es 90...-, liĂ©e au retour aux manettes de la marque Ă  la pomme de Steve Jobs et Ă  la sortie de l’iMac Bondi Blue en 1998.

Les premières dĂ©clinaisons de Système7 –de 7.0 Ă  7.1.2– s’inscrivaient encore dans la lignĂ©e de la version prĂ©cĂ©dente, mais, Ă  partir de Système 7.5indispensable aux nouveaux processeurs Power PC, beaucoup plus puissants que les anciens Motorola des gammes 680XX-, de nombreuses instabilitĂ©s sont apparues, liĂ©es notamment Ă  des conflits d’extensions, et je fais partie des utilisateurs qui ont largement pestĂ© face Ă  ces bombes inopinĂ©es qui apparaissaient assez rĂ©gulièrement du fait d’un gestionnaire d’extensions trop chargĂ© ! Lesquelles extensions s’affichaient progressivement, façon pièces de puzzle, au bas de l’écran Ă  chaque dĂ©marrage de l’ordinateur, ce qui Ă©tait assez joli !

La plus inĂ©narrable de ces versions reste sans doute la maudite 7.5.3, remarquablement capricieuse mais avec des icĂ´nes en relief… –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-. Il fallut attendre l’apparition Ă©phĂ©mère de la version 7.6 pour retrouver un vrai confort d’utilisation.

Pourtant, Système 7 fut très largement en avance sur son temps, et mĂŞme l’apparition de MS Windows 95 –et sa funeste base de registre…-, malgrĂ© le large succès de ce dernier, ne combla pas totalement le retard en matière d’élĂ©gance et de souplesse d’utilisation. Et, surtout, Système 7 Ă©tait un peu personnalisable et l’on pouvait le dĂ©bugger soi-mĂŞme sans trop de difficultĂ©.

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