Aujourd’hui, j’ai momentanément arrêté de travailler pour lever l’oreille en écoutant ce disque. C’est qu’il devait être rudement beau, pour que cela arrive !
Un ou deux pains sans incidence dans la sonate de Liszt, qui est d’une complexité et d’une difficulté technique avérées, une beauté des lignes et des timbres à couper le souffle, un sens puissant de l’architecture, dans une oeuvre où la structure du discours est fondamentale, mais difficile à construire : beaucoup de pianistes interprètent l’oeuvre de manière séquentielle. La plus belle version de l’oeuvre que je connaisse -elle fait partie des multiplons évoqués ici-. Et le Schubert (en court extrait) est à l’avenant.
Un disque magnifique, témoignage d’un concert où j’aurais bien voulu être !
J’ai retrouvé cela, aujourd’hui, en faisant un peu de classement dans la pagaille des innombrables concerts de The Cure… Mémoire d’un excellent concert donné à Toronto, en août 2004.
A l’époque, le groupe tournait encore à 5 -c’est la même tournée que celle qui les vit passer par Festilac à Aix-Les-Bains en juillet de la même année : un grand souvenir-, dernière année d’une formule qui avait trouvé une bonne stabilité depuis plusieurs années. Depuis, entre départs, arrivées, départs, retours… Robert Smith a multiplié les formules, avec plus ou moins de satisfaction semble-t-il : du quatuor -comme en 2005 à Saint-Malo : un souvenir mitigé- au trio puis à nouveau au quintette 🙂 !
Après quelques exemples cités ici ou là, voilà que, dans ce cas précis, je préfère la copie à l’original ! Ce qui n’engage que moi 🙂 ! Et c’est un grand titre que celui-ci !!!
Hop, voici d’abord l’original…Voix un peu forcée, cuivres très -trop ?- présents, batterie trop en avant à mon avis. Le texte est néanmoins très intéressant et la mélodie facile d’accès et aisément mémorisable.
… et voici maintenant sa copie !Tempo un rien plus vif,instrumentarium rénové, voix plus souple, belle mise en oeuvre de la mélodie dans un contexte plus contemporain -léger halo de réverbération sur la voix-, mais peut-être moins intemporel…
Je vous avais déjà parlé là de mon abomination pour la police « Comics Sans MS » développée au milieu des années 90, et qui a fait le désespoir des typographes amis des belles fontes. D’autres, moins désespérés, ont essayé de l’améliorer, d’autant que l’utilisation de cette police rendrait les lecteurs plus intelligents -sic-.. C’est assez peu probant à mon sens (il faut dire que le modèle de départ étant ce qu’il est…). Et cette tentative fait parler d’elle !
Un petit mot aujourd’hui du fameux petit lecteur-enregistreur de cassettes Philips EL3302, le premier lecteur de musique portable équipé de ce qui s’apparente au premier joystick : un bouton unique qu’on poussait (Play), tirait (Stop) ou orientait vers la droite ou la gauche (avance et retour rapide). Ils en ont vendu des wagons, l’appareil était peu cher, solide et faisait même convenablement de la musique, bien qu’énorme dévoreur de piles. J’en ai eu un assez longtemps, hérité de ma soeur.
On pouvait, par le biais d’antiques prises DIN 5 broches, le relier à une chaîne hi-fi, mais le son restait en mono, quoiqu’avec un excellent médium. Sorti au mileu des années 60, il connut une durée de vie très longue et on en trouve encore aujourd’hui à des prix très variables !
C’est sur cette engin sommaire qu’a été entièrement enregistré, au prix d’astuces incroyables, ce megatube international et largement censuré –pas pour sa qualité sonore, mais pour ses paroles subversives en ces temps de barricades– à l’époque de sa sortie -1968-, présenté ci-dessous : que des instruments acoustiques placés devant le micro, un mini kit de batterie portable, dont la grosse caisse était en quelque sorte constituée de la valise servant à porter les autres éléments, que l’on accrochait tant bien que mal à cette valise… Et des piles à la limite de la fin de vie, afin de donner ce crissement caractéristique de l’engin. Lequel, en plus saturait très vite…
Maintenant que vous savez tout ça, vous l’écouterez forcément d’une autre oreille !
Deux belles choses trouvées ces derniers jours… En général, j’écoute peu de « chanson française », parce qu’on comprend les paroles trop facilement et qu’elles sont parfois un peu indigentes. Mais là, pour le coup, c’est magnifique, et magnifiquement interprété -dit et vécu-, qui plus est !
L’un est mort, l’autre tourne encore, les deux font partie des tôt grands ! Les deux ont d’excellents guitaristes, et une sacrée bande de musiciens en soutien !
… chaque matin, je mange un agneau entier au petit déjeuner ! Qui dit mieux ?
Il s’agit, là encore, d’une tradition locale : un petit biscuit excellent, moelleux et souple, cuit traditionnellement dans un moule en terre -on en trouve désormais des plus « modernes » anti-adhésifs-, saupoudré de sucre une fois refroidi. On y plante en général un petit drapeau de couleur (à l’origine : jaune et blanc aux couleurs du Vatican, ou rouge et blanc aux couleurs de l’Alsace; désormais : de toutes les couleurs) et on y attache autour du cou un joli ruban.
Un agneau mis en musique, ça donne cette pièce monumentale, un des très grands chefs-d’oeuvre de la musique occidentale…
La photo devient désormais un sacré défi physique… Mon sac est plein, j'ai essayé d'en optimiser chaque centimètre-carré !
Il n'est pas encore passé par la balance, mais je ne dois pas être loin des 3 kg, sans le trépied, lequel est d'un poids conséquent, lui aussi, donc je ne l'emmène pas toujours avec moi… Sans compter les gigas -shooter en RAW, ça prend de la place !- de photos stockés sur disque dur -plus disques de sauvegarde-.
Quand on aime, on ne compte pas -et le prix de l'ensemble est des plus petits, soldes, remises et bonnes affaires aidant- !!!
Aujourd'hui, pas loin du conservatoire où Trésor de Janvier fait ses premières armes de future cantatrice, l'un des magasins de la marque rouge et blanche au contrat auquel je ne souscris jamais liquidait tout, tout et encore tout, avant fermeture totale de ses portes.
J'ai profité de la leçon de chant pour y faire un saut, et voir ce qui restait… J'en suis revenu avec un bel objectif à tout petit prix, qui viendra tout-à-fait compléter le matériel déjà là.
Ce n'est pas le meilleur objectif du monde, mais à moins de 100 euros au lieu d'un peu plus de 300, je ne vais pas pleurer non plus, et puis j'avais besoin d'un télé un peu plus long que mon actuel (éq. 300 mm). Me voilà donc avec un éq. 450 mm qui n'est certes pas des plus lumineux, qui est relativement encombrant et lourd, mais qui, en journée, fera parfaitement l'affaire. Et moi je dis, à ce prix-là, c'est de toute manière une aubaine !!! Les premiers essais, effectués très rapidement, s'avèrent en effet probants, et je lui ai même bricolé un étui renforcé pour le ranger dans le sac photo.