Playlist « Je prépare ma retraite ! »

Il y a quelques temps, je vous annonçais que j’avais été couvert de cadeaux lors des nombreux « pots de départ » organisés ici et là pour marquer mon entrée dans la vie oisive. Parmi ceux-ci, deux coffrets relativement volumineux passent ce jour entre mes oreilles. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Ces deux coffrets, à la jolie ligne éditoriale, sont archi-complets et abondés de quelques enregistrements historiques, dont certains, très anciens, réalisés par Ravel himself. Le livret de présentation du coffret Debussy est également très intéressant, d’autant qu’il s’agit d’un compositeur que je connais très mal.
Evidemment, je n’épuiserai pas tant de trésors en une seule journée –ni même en une seule semaine-, au risque de l’épuisement et du rejet, d’autant que ces albums contiennent l’intégralité des « chansons » de leurs auteurs respectifs, qui sont d’une digestion plutôt difficile quand on est, comme moi, assez hermétique à la mise en musique de poèmes relativement obscurs. Mieux vaut donc les déguster à petites bouchées !
Pour la playlist de ce jour, ce sont les albums consacrés aux oeuvres pour piano à quatre mains ou pour deux pianos qui sont à l’honneur, avec notamment des transcriptions de « La mer » ou du « Prélude à l’après-midi d’un faune » –ici-, deux compositions dont je ne soupçonnais même pas qu’elles existaient pour le piano !

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Niaise mais pas farouche…

« Niais » signifie dans son sens premier « tombé du nid « . C’est que qui a dû arriver à cette jeune cigogne, qui se promenait tranquillement dans le parc où nous avons l’habitude de nous promener plusieurs fois par semaine, et qui se laissait très facilement approcher par les passants un jour d’assez grande affluence ! -Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Changement de technique…

A partir de dorénavant, j’ai décidé de m’astreindre à changer de technique de jeu à la basse, en utilisant un mediator plutôt que le traditionnel jeu aux doigts que j’ai toujours employé. Pour tout le répertoire pop-rock, le jeu au mediator est tout-à-fait adapté et il permet, a priori, de réaliser ponctuellement des accords difficilement réalisables aux doigts.
Bientôt, pour la plus grande joie du voisinage, je pourrai vrombir à la manière de Lemmy Kilmister !

Pour me motiver, j’envisage même l’achat de cette nouvelle basse, relativement mythique et parfaitement adaptée aux petites mains –diapason court, ou short scale-, et actuellement disponible en copie de qualité à coût raisonnable. –Cliquer sur l’image du dessous pour la voir en plus grand-. La couleur est en cours de négociation avec TheCookingCat…

L’architecture dit l’histoire : les buildings de la reconstruction

Boulogne-Sur-Mer, ville martyre de la seconde guerre mondiale, fut rasée à 88% par les bombardements des Allemands, d’abord, en 1939-1940, puis des forces alliées et notamment canadiennes à partir de 1943 et jusqu’en 1944. Si Ville Haute fut quasiment épargnée, tout le reste de la ville, le front de mer et son port, en particulier, furent presqu’entièrement détruits. La majorité des bâtisses qui firent la gloire de la ville, de la fin du Second Empire à la III ème République, ne subsiste que grâce aux photos de l’époque.

Ainsi, au sortir de la guerre, les 35 000 Boulonnais –53 000 habitants avant la guerre– vivaient dans des caves ou des habitations de fortune, et il fallait donc tout reconstruite. Sur le quai Gambetta, face au port, les quatre « buildings » sont le symbole de cette reconstruction et sont inscrits au patrimoine architectural national –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-. On les remarque moins désormais, le front de mer ayant été progressivement reconstruit, mais, en 1951, ils apparaissaient assez isolés face à la mer, qu’ils surplombaient de toute leur hauteur.

On n’y trouve plus d’hôtels ou de bureaux aux premiers étages désormais, et les commerces qui ont pu être installés à l’entresol à l’origine ont progressivement disparu. Les appartements des étages supérieurs disposaient « de tout le confort moderne » et bénéficient d’un ensoleillement remarquable –sauf qu’il n’y a que rarement du soleil à Boulogne-Sur-Mer, note perfide du rédacteur-. Pour tout savoir, la notice du ministère de la culture se trouve ici.

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Retour de pêche

Chaque matin, assez tôt, je faisais un petit tour vers le port –Boulogne-Sur-mer est le premier port de pêche français-, peu après l’arrivée des bateaux venant déverser leur pêche du jour.
La vente aux particuliers est possible, et, désormais, les poissons sont découpés devant vous –parfois même à la scie comme pour les espadons-, les très gros flétans ou le thon– et même vidés et parés sur place à la demande, ce qui très confortable ! La fraicheur et les prix défient évidemment toute concurrence !
Inutile de vous préciser que nous avons fait une orgie de poissons et autres fruits de mer durant cette quinzaine ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

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Playlist « American Guitar Heroes »

En cette veille de départ en vacances, et tout en terminant de préparer mes bagages –un iPad rempli de musique et de lecture, son chargeur ; mon appareil photo ; et c’est à peu près tout...- j’écoute un peu fort cette jolie brochette de guitaristes, composée de deux remarquables bluesmen, dont l’un excellait de surcroît à la slide-guitar, et d’un « faiseur de bruits » certes virtuose mais que je n’écoute quasiment jamais tant il m’épuise : j’ai beau essayer de l’apprécier depuis plus de quarante ans, rien n’y fait…
Cerise sur le gâteau, l’album de Stevie Ray Vaughan est superbement enregistré ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

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