Dernière playlist de l’année

Ce matin, après ma 152ème prise de sang de l’année depuis le 15 mars –véridique-, je m’attache à ma dernière playlist avant que 2022 ne s’achève, avec ces deux albums que l’on m’a livrés hier.
J’avais quelques craintes concernant l’achat de vinyles par internet ; elles sont complètement levées, au moins pour ce qui concerne la boutique en ligne que je fréquente le plus régulièrement : non seulement la livraison est gratuite –ailleurs, j’ai vu des tarifs variant entre 4€ et 6,50€ par disque-, mais elle est invariablement rapide –généralement le lendemain-. De plus, les disques sont remarquablement protégés lors du transport. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

• Let It Bleed est l’un des meilleurs albums des Rolling Stones et comporte notamment « Gimme Shelter », à mon sens la plus belle introduction de l’histoire du Rock, mais cela n’engage que moi. Après Beggars Banquet et avant Sticky Fingers et Exile On Main Street, il fait partie du « quarté gagnant » que j’ai déjà évoqué ici.

• Quant à Substance, de Joy Division, aux pochettes remarquablement sobres, c’est un double-album constitué de chutes de studio, d’extraits de concerts et de deux superbes chansons qui n’étaient parues qu’en EP : « Love Will Tear Us Apart » et « Atmosphere », à la ligne de basse simple et envoûtante.

Loi de Murphy…

Les emmerd’s, ça vole en escadrille, c’est bien connu. Ce mois de décembre, donc, j’ai été confronté à une somme de petits malheurs qui m’ont fait dépenser plus d’argent que prévu, surtout en cette période de fêtes ! Voyons un peu…

début décembre : iPad, vitre fendue sur les 3/4 du pourtour je ne sais pas comment d’ailleurs. Comme il commençait à dater quelque peu, je l’ai changé ;
mi-décembre : panne complète de télé –écran tout noir, plus moyen d’avoir le moindre affichage-, que j’ai changée également ;
juste avant Noël : panne du démarreur de la voiture –je pensais au départ que c’était a batterie, mais en fait, non…-. L’assurance me fournit systématiquement un dépanneur, qui a conduit la voiture au garage pour une réparation un peu coûteuse.

Il est temps que l’année s’achève !

Bidouillage interne : stress et angoisse !

En voulant mettre à jour la version php du moteur de ce site, j’ai provoqué une belle pagaille pendant quelques longues minutes… Stress et angoisse, tout était cassé, les affichages étaient abscons et une grosse erreur de wp-config  m’était signalée. Plusieurs essais en variant les thèmes provoquaient les mêmes aberrations et un comportement passablement erratique.
Il apparaît, au final, que WordPress semble rencontrer quelques difficultés avec la version 8.1 de php : un retour à une version antérieure de php permet, a priori, de tout remettre à la normale. Du coup, je lance une sauvegarde illico, la précédent étant un peu ancienne…

Bref, plus de peur que de mal !

Retour en nostalgie !

Ordoncques, avant-hier matin, n’écoutant que mon courage pour affronter les frimas de l’hiver, je suis allé chez l’ex-agitateur culturel pour aller visiter le coin des LP, sachant que, pour étrenner mon cadeau, je voulais des disques neufs et de qualité éprouvée quant à leur pressage. Jour de chance, ou pas, tous les disques que j’ai achetés portaient, de surcroît, la fameuse étiquette « Prix vert – Nouveauté », ce qui, pour des albums enregistrés entre 1966 et 1979, est assez curieux !
Comme au bon vieux temps de mon adolescence, je suis rentré à la maison avec un sachet 35×35 comprenant les quatre albums -ci-dessous –cliquer sur l’image pour la voir en plus grand– et un kit de nettoyage pour vinyles.

Evidemment, j’ai déjà tout écouté, et très attentivement. Très schématiquement : les pressages contemporains sont remarquablement silencieux et semblent supérieurs aux pressages des LP que j’achetais à la fin des années 70 et au début des années 80 –post-crise du pétrole, donc– et les masters utilisés pour ces rééditions sont excellents.
Exile On Main Street porte fièrement un logo «half speed master audio», ce qui impliquerait un master réalisé à moitié de sa vitesse normale, afin d’améliorer la gravure. Tous les disques du jour sont des rééditions en 180 grammes, au lieu des 120 à 140 grammes d’un LP « ordinaire. A tout seigneur, tout honneur : le plus grand disque de l’histoire du Rock, à savoir « Beggars Banquet », a eu l’honneur d’étrenner la platine !

Bref, toutes ces précautions prises, vous allez vous attendre à ce que je dise que le vinyle sonne mieux que le CD ou un fichier numérique bien encodé. Que nenni ! A ce titre, « The Wall », des Pink Floyd, à la prise de son très soignée et qui a connu des rééditions toutes excellentes quel que soit le support, est un excellent outil de comparaison.
Le LP sonne très agréablement mais la scène sonore est vraiment plus étroite en largeur, la spatialisation beaucoup plus centrée entre les enceintes ; de même, le grave de la basse est moins profond et moins tendu –plus rond en quelque sorte– et les aigus des cymbales ont moins d’impact physique, du fait vraisemblablement d’une plage dynamique plus réduite.  Bref, c’est différent, un peu plus coloré –et donc moins fidèle que les meilleures rééditions en CD ou Bluray audio, y compris pour des enregistrements anciens– avec une petite rondeur dans le bas-médium qui donne ce côté décrit par certains comme « plus chaleureux. Pour la musique rock au sens large du terme, c’est, comme je le disais, très agréable. En revanche, je pense que je n’achèterai pas de LP de musique classique.

En attendant, j’ai commencé à remplir mon panier virtuel de futurs albums.

Sous le sapin : un joli brin de nostalgie

Cette année, j’avais convenu avec TheCookingCat que point de CD n’ornerait le pied du sapin, n’ayant pas de souhait précis en la matière en ce moment et ayant un peu de retard dans les piles qui me restent à explorer. En revanche, j’ai eu une très belle coque illustrée pour mon nouvel iPad : le voilà joliment protégé !

C’était sans compter, cependant, sur les nains, qui avaient décidé de se cotiser pour m’apporter, hier à midi, un assez volumineux et lourd carton, contenant le bel objet présenté ci-contre –cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-, et déballé après le plantureux repas que j’avais cuisiné -je vais en remanger toute la semaine…-.
Ils ne savaient absolument pas comment l’objet fonctionne, et ont été surpris par la dextérité avec laquelle je l’ai montée et réglée –équilibrage du bras, alignement de la cellule… C’est comme les tables de multiplication : les choses apprises tout petit ne s’oublient jamais ! -. L’installation dans au sein de ma chaîne Hifi a été un peu plus complexe et a nécessité de tout réarranger, aucun emplacement n’étant initialement prévu pour caser cette platine, assez lourde de surcroît.

Cependant, nous n’avons pas pu l’essayer, faute de munitions ! Si ça continue, faudra que ça cesse : dès demain matin, j’essaierai d’y remédier, les magasins étant fermés aujourd’hui, jour férié selon le statut local !

Bilan 2022 – Notule spéciale « Grand Sourd »

A tout seigneur, tout honneur, et Beethoven a droit a sa notule individuelle pour ce bilan 2022 ! Il faut dire que les CD consacrés aux sonates pour piano présentés ici constituent sans doute, dans leur domaine, mes meilleurs achats depuis des lustres ! Comme ils bénéficient, de plus, de prises de son remarquables et d’excellents livrets les accompagnant, l’enchantement est complet !

A vrai dire, hors la belle intégrale d’Igor Levit, sensiblement de la même génération que Yevgeni Sudbin et Steven Osborne, les dernières parutions de ces oeuvres que j’avais entendues ici ou là m’avaient laissé de marbre, au mieux, ou profondément déçu au pire –calamiteuse intégrale de Fazil Say, ahanant son Beethoven, par exemple-.

Pour ce qui est des symphonies, j’attendais beaucoup de l’intégrale enregistrée par la co-star maison de Deutsche Grammophon –son homologue étoilée chez l’éditeur étant Andris Nelsons-. Tous deux avaient pour mission d’enregistrer une intégrale des symphonies de Beethoven dans le cadre de l’édition-anniversaire « The New Complete Edition », et Yannick Nézet-Seguin s’est appuyé sur une toute nouvelle édition des symphonies, et non sur la désormais traditionnelle édition Bärenreiter/Del Mar. Avec la crise sanitaire, les enregistrements de Nézet-Seguin ont pris du retard, et son coffret est donc paru ultérieurement.
Honnêtement, c’est la plupart du temps très bien joué, et parfaitement réalisé, mais totalement oubliable -au même titre que l’intégrale d’Andres Nelsons d’ailleurs-. Comme, dans le même temps, je croisais les écoutes avec les interprétations d’Erich Kleiber ou de Kurt Sanderling dont je vous parlais hier et dont j’ai acquis les albums à peu près au même moment, la comparaison ne fut guère favorable au jeune loup… Pas une totale déception, donc, mais plutôt le genre d’albums qui me laissent assez froid !

Bilan 2022 • Coups de coeur « Classique »

Décembre déjà bien entamé, et l’occasion de dresser un rapide bilan des coups de coeur rencontrés cette année ;ors de mes achats de CD de musique classique. Maigre bilan, en vérité, étant donnée l’assez petit nombre d’achats effectués en 2022… Aux crises sanitaire, énergétique, inflationniste… s’ajoute celle du marché du disque classique ! Quant à la base de données qui me sert à enregistrer mes achats, elle n’est plus à jour depuis février 2022, mais je ne désespère pas une sérieuse mise à jour avant la fin de cette année encore !

Dernier achat coup de coeur de l’année : ce magnifique coffret,  que je vous avais déjà signalé, consacré au pianiste Friedrich Gulda, si peu connu en France, et pourtant si adulé dans les pays de tradition germanique ou anglo-saxonne. Fin 2021, lors de sa sortie en France, le coffret a recueilli un très mérité « Diapason d’or », quand la réception critique de ses disques lors de leur sortie connut généralement un accueil pour le moins discret et assez peu engageant… Autres temps, autres moeurs !

Plus avant dans l’année, deux autres coffrets un peu volumineux m’ont procuré bien du plaisir –Clemens Krauss et Erich Kleiber– : du grand répertoire suprêmement bien interprété, ce qui est le cas, également, des symphonies de Brahms, fort appréciables dans l’interprétation de William Steinbergen général, je n’aime guère les symphonies de Brahms…-. Quant au Beethoven de Kurt Sanderling, il m’était déjà bien connu, mais je lui courais après depuis si longtemps que je n’ai pas hésité -un import du Japon- quand j’ai eu l’occasion de me le procurer à la fin de l’été.
Beaux coups de coeur, encore, pour les oeuvres symphoniques de Hindemith part Hindemith, et pour les symphonies de Prokofiev dans cette belle intégrale très bien enregistrée !

Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

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