Bilan 2022 – Notule spéciale « Grand Sourd »

A tout seigneur, tout honneur, et Beethoven a droit a sa notule individuelle pour ce bilan 2022 ! Il faut dire que les CD consacrés aux sonates pour piano présentés ici constituent sans doute, dans leur domaine, mes meilleurs achats depuis des lustres ! Comme ils bénéficient, de plus, de prises de son remarquables et d’excellents livrets les accompagnant, l’enchantement est complet !

A vrai dire, hors la belle intégrale d’Igor Levit, sensiblement de la même génération que Yevgeni Sudbin et Steven Osborne, les dernières parutions de ces oeuvres que j’avais entendues ici ou là m’avaient laissé de marbre, au mieux, ou profondément déçu au pire –calamiteuse intégrale de Fazil Say, ahanant son Beethoven, par exemple-.

Pour ce qui est des symphonies, j’attendais beaucoup de l’intégrale enregistrée par la co-star maison de Deutsche Grammophon –son homologue étoilée chez l’éditeur étant Andris Nelsons-. Tous deux avaient pour mission d’enregistrer une intégrale des symphonies de Beethoven dans le cadre de l’édition-anniversaire « The New Complete Edition », et Yannick Nézet-Seguin s’est appuyé sur une toute nouvelle édition des symphonies, et non sur la désormais traditionnelle édition Bärenreiter/Del Mar. Avec la crise sanitaire, les enregistrements de Nézet-Seguin ont pris du retard, et son coffret est donc paru ultérieurement.
Honnêtement, c’est la plupart du temps très bien joué, et parfaitement réalisé, mais totalement oubliable -au même titre que l’intégrale d’Andres Nelsons d’ailleurs-. Comme, dans le même temps, je croisais les écoutes avec les interprétations d’Erich Kleiber ou de Kurt Sanderling dont je vous parlais hier et dont j’ai acquis les albums à peu près au même moment, la comparaison ne fut guère favorable au jeune loup… Pas une totale déception, donc, mais plutôt le genre d’albums qui me laissent assez froid !

Bilan 2022 • Coups de coeur « Classique »

Décembre déjà bien entamé, et l’occasion de dresser un rapide bilan des coups de coeur rencontrés cette année ;ors de mes achats de CD de musique classique. Maigre bilan, en vérité, étant donnée l’assez petit nombre d’achats effectués en 2022… Aux crises sanitaire, énergétique, inflationniste… s’ajoute celle du marché du disque classique ! Quant à la base de données qui me sert à enregistrer mes achats, elle n’est plus à jour depuis février 2022, mais je ne désespère pas une sérieuse mise à jour avant la fin de cette année encore !

Dernier achat coup de coeur de l’année : ce magnifique coffret,  que je vous avais déjà signalé, consacré au pianiste Friedrich Gulda, si peu connu en France, et pourtant si adulé dans les pays de tradition germanique ou anglo-saxonne. Fin 2021, lors de sa sortie en France, le coffret a recueilli un très mérité « Diapason d’or », quand la réception critique de ses disques lors de leur sortie connut généralement un accueil pour le moins discret et assez peu engageant… Autres temps, autres moeurs !

Plus avant dans l’année, deux autres coffrets un peu volumineux m’ont procuré bien du plaisir –Clemens Krauss et Erich Kleiber– : du grand répertoire suprêmement bien interprété, ce qui est le cas, également, des symphonies de Brahms, fort appréciables dans l’interprétation de William Steinbergen général, je n’aime guère les symphonies de Brahms…-. Quant au Beethoven de Kurt Sanderling, il m’était déjà bien connu, mais je lui courais après depuis si longtemps que je n’ai pas hésité -un import du Japon- quand j’ai eu l’occasion de me le procurer à la fin de l’été.
Beaux coups de coeur, encore, pour les oeuvres symphoniques de Hindemith part Hindemith, et pour les symphonies de Prokofiev dans cette belle intégrale très bien enregistrée !

Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Playlist « Cette année-là » – 1982

Nous en étions restés aux agapes de l’autre jour, avec cette recette traditionnelle d’ici revisitée à la mode d’ailleurs –mais on ne sait d’où en réalité– : une jolie réussite gustative, à renouveler, mais pas forcément à l’occasion d’une fête d’ailleurs… –Cliquer sur l’imagette pour la voir en plus grand-.

La playlist du jour est associée à des souvenirs forts pour cette fois. Pêle-mêle, on y retrouve :
– une tournée mondiale durant laquelle je vis pour la première fois ce groupe, à Paris ;
– une tournée européenne d’envergure nettement moindre durant laquelle je vis ce groupe pour la première fois ;
– l’un des trois LP que je ramenais de mon premier voyage à Londres ;
– mon premier CD de musique classique à l’heure où ce support en était à ses tout premiers balbutiements.

Van Halen – Women And Children First
The Cure – Breakdown, Live Strasbourg 1982
Beethoven – Symphonies n°5 et n°6 « Pastorale » – OP Berlin, Karajan
The Rolling Stones – Live In Leeds Rounhay Park
Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand et remettre de l’ordre dans ces propositions-.

Essai culinaire non traditionnel

Aujourd’hui, dans la perspective des fêtes de fin d’année à venir –elles approchent en réalité à grands pas : le grand sapin de Noël local est déjà en place ! -, je commence à penser aux futures agapes et je vais me lancer dans la confection d’une choucroute non traditionnelle mais, je l’espère, suffisamment goûteuse pour être proposée en auguste société : une choucroute aux volailles et au Monbazillac. Ce qui changera quelque peu de la traditionnelle –et incomparable– choucroute impériale aux onze viandes, mais également à la choucroute de la mer proposée il y a quelques années.
Pour cela, j’ai été chez mon volailler préféré afin qu’il me prépare :
– des saucisses de canard ;
– des saucisses de volailles ;
– des suprêmes de pintade ;
A Noël, pour faire bonne mesure, il n’est pas exclu que je rajoute des filets de poulet ou de dinde, mais aujourd’hui, loin trop n’en faut.
J’ai pas ailleurs acheté du chou à choucroute en quantité suffisante pour deux ou trois personnes –que je vais cuisiner à la graisse de canard et non pas à la graisse d’oie-, quelques rattes du Touquet et une bouteille de Monbazillac. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Connexion optimale, enfin !

Cette après-midi, j’ai enfin rénové tout le réseau domestique, qui, depuis un bon moment, fonctionnait un peu au ralenti : la fibre 1Go souscrite n’était pas au mieux de ses performances en ethernet, je n’avais qu’un débit limité au quart du maximum théorique annoncé, soit environ 200 à 250 Mbps en ascendant et en descendant –ce qui est somme toute déjà très correct-.

La connexion WiFi étant sensiblement plus rapide, je soupçonnais la rallonge de 15 mètres d’être un peu abimée, toutes les autres causes ayant été peu à peu méthodiquement exclues, mais j’avais un peu la flemme de confirmer tout cela, le câble passant à travers les murs et transitant dans un réduit très encombré qui nous sert de débarras et qu’il fallait d’abord désencombrer…

Bref, aujourd’hui, je me suis enfin décidé à tout rénover de fond en comble : achat d’un nouveau câble ethernet catégorie 8 de 15 mètres, et de câbles plus courts de catégorie 7, ainsi que de 2 switches 1Go permettant de faire un réseau correct desservant toute la maison.

Et, à la fin youpi tralala, ça fonctionne à la hauteur de mes attentes !

Crayons de couleur

Aujourd’hui j’ai testé, pour m’amuser un peu, l’application en ligne Palette:ColorizePictures, sur les recommandations de Sardequin. Je voulais notamment vérifier à quel point elle était capable de recréer une image aussi proche que possible de la réalité. Pour ce faire, rien de bien difficile :
– j’ai choisi une photo non post-traitée au format RAW ;
– je l’ai transformée en noir et blanc de manière relativement sommaire, sans trop jouer sur l’équilibre de la lumière ou le contraste ;
– j’ai, pour finir, incorporé la photo en noir et blanc dans le logiciel en ligne –cliquer sur l’imagette de gauche pour la voir en plus grand– ;

Le résultat est tout-à-fait convenable : Miss Moneypenny n’est pas défigurée –les couleurs sont un peu trop saturées et les contrastes un peu trop prononcés cependant– et seul le fond a été assez librement interprété. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Étonnant, non ?

Playlist « En semaine à l’opéra »

Disposant d’un peu de temps ces derniers jours après une période de relative disette pour mes oreilles, j’en ai profité pour écouter –en deux jours quand même– deux opéras que j’apprécie tout particulièrement : l’un très sérieux, l’autre beaucoup plus léger –je vous laisse deviner quelle étiquette colle le mieux à quelle oeuvre…-, dans d’excellentes interprétations et bénéficiant de très bonnes conditions techniques : productions luxueuses dès l’origine et remastering très soigné. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Les deux albums remontent à l’époque où Karajan était surnommé « Europas General Musikdirektor » et cumulait les  postes les plus enviables à Berlin, Vienne et Milan, multipliant par ailleurs les ventes de disques –enregistrements en 1966 et 1960 respectivement-.

« Die Fledermaus » est proposé ici dans sa version « de gala » –une version longue en quelque sorte, où chaque invité pousse la chansonnette-, avec des invités polyglottes prestigieux et l’intégralité des dialogues, relativement abondants et parfois très drôles –l’opéra est une sorte d’immense quiproquo-.

Cerise sur le gâteau, profitant de ces jours ouvrés –et travaillés par d’autres-, j’ai pu écouter tout cela « un peu fort », plus fort en tout cas que le dimanche, sans déranger le voisinage.
Evidemment, c’est assez jouissif et les oeuvres y gagnent beaucoup ! J’aimerais pouvoir écouter plus souvent à des niveaux sonores –assez nettement– plus conséquents !

Iconoclaste en noir et blanc

Ce coffret me faisait de l’oeil depuis sa sortie, à l’automne 2021, mais je remettais sans cesse son achat à plus tard –cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-…
Jusqu’au jour où, sur la boutique en ligne française, il avait augmenté de 40%, sans ne jamais plus fluctuer ensuite vers le bas ! Du coup,  je suis allé voir à l’étranger, et c’est sur la boutique allemande que ‘ai pu trouver ce bel objet, pour un prix inférieur de près de 40% par rapport à la boutique française -depuis, il a un peu augmenté Outre-Rhin également, mais avec des frais de port s’élevant à 5,35€ -ils sont passés à plus de 6€ désormais-. Comme, dans le même temps, j’ai réussi à revendre les deux intégrales des sonates de Beethoven que je possédais déjà et qui sont également incluses dans ce coffret, en réalité, il ne m’a quasiment rien coûté…

En revanche, il me procure un immense plaisir ! Outre les sonates de Beethoven, dont ces versions s’inscrivent très haut dans mon panthéon personnel, j’ai découvert un remarquable Ravel, des Chopin étonnamment rigoureux et poétiques –en général, je goûte peu ce compositeur– et même des enregistrements de jazz –compositions originales, d’accès relativement facile pour les auditeurs généralement rétifs à ce genre ; au hasard : moi-, qu’il enregistra à Birdland avec son sextet, reprises de standards célèbres.
Les tout premiers enregistrements de Gulda pour Decca remontent à 1947, quand il n’avait que 17 ans et que la firme anglaise s’était dépêché de lui dresser un pont d’or suite à sa victoire au prestigieux concours international de Genève, et l’on peut découvrir une étonnante 7ème sonate de Prokofiev -deuxième enregistrement de cette oeuvre encore toute jeune- côtoyant du Bach et du Mozart. C’est à cette époque d’ailleurs qu’il noua une amitié indéfectible avec Joe Zawinul, créateur de Weather Report.
Comme les enregistrements ont tous été parfaitement remastérisés, que la présentation est très soignée et que le livret trilingue est tout-à-fait intéressant, mon bonheur est complet !

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