Cinq ans plus tôt… Drôle d’anniversaire !

… le monde a peur, un vent de panique venu de Chine prend de l’ampleur, la France entre en guerre contre un virus et les autorités décrètent un confinement général : tous aux abris, toutes affaires cessantes, et télétravaillera qui pourra ! Qui s’en souvient encore ?
C’était il y a cinq ans et un jour exactement, à retrouver ici.

C’était il y a trois ans exactement…

… jour pour jour ! Outre le fait que j’y ai été choyé et dorloté  –et percé comme un arrosoir à force de prises de sang pluri-quotidiennes… – pendant précisément vingt-trois jours, dont le week-en de Pâques, c’est de très loin le pire restaurant où j’ai mangé, malgré, la qualité indéniable du service ! Ce qui est marrant, c’est que c’est le principal souvenir qu’il m’en reste ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Création mondiale pour Diablotin insomniaque

Mes nuits sans sommeil, suite… Je n’aurais pas pu en rêver –pour cela, il faut dormir !-, mais ils l’ont fait ! Une création mondiale rien que pour moi !

Les variations Goldberg, de Bach, font partie des oeuvres de chevet que j’écoute régulièrement la nuit, dans une des innombrables versions qui garnissent ma discothèque. Le jour du retour du printemps, en création mondiale, donc, elles seront données dans une version mise en scène -cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-, dans une église du 13ème siècle sur les bords de l’Ill –un temple luthérien depuis le début du 16ème siècle, abritant notamment un orgue Silbermann-, à l’architecture sobre mais bizarre –un clocher trapézoïdal qui brise la perspective et l’alignement. 

Interpréter Bach dans cette église fait partie d’un patrimoine historique de longue date : son choeur, dont l’existence remonte au 19ème siècle, est très réputé et c’est, notamment, ici qu’est donnée chaque année une Passion du compositeur à Pâques, et les plus grands chefs –Wilhelm Furtwängler, John Eliott Gardiner ou Charles Munch…– y ont contribué.

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Playlist « Prononcez [baR] » !

Mes nuits sans sommeil, suite… Une playlist nocturne composée d’oeuvres célèbres de Johann Sebastian Bach –prononcez [baR] et non pas [bak], au risque de passer pour un pédant ridicule dans nos vertes contrées– et, pour deux albums, dans des versions qui sortent un peu de l’ordinaire ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

• Sonates pour violon et clavecin. Une superbe version, et l’un des plus beaux disques parus en 2016. Les oeuvres sont d’un accès beaucoup plus aisé que les sonates et partitas pour violon seul. *****
• L’Art de la fugue, dans une version joliment orchestrée et rondement menée, parue en 1984, est nettement moins austère que les propositions pour clavecin, orgue ou piano. Je connais au moins une autre transcription pour orchestre –celle un peu plus ancienne de Neville Marriner– mais, à mes oreilles, la proposition de Reinhard Goebel et de son Musica Antique Köln est nettement plus passionnante ! *****
• Les Variations Goldberg, écrites à l’origine pour un insomniaque –ça tombe bien !-, sont ici livrées dans une jolie version pour instruments à cordes –violon, alto, violoncelle– enregistrée en 2006, dans une transcription réalisée par le violoniste et chef d’orchestre Dmitry Sitkovetsky. C’est très joliment réalisé, mais, pour le coup, je préfère les versions pour piano. ****

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La dernière poupée s’en est allée…

Avec le décès de David Johansen, le dernier membre des New York Dolls s’en est allé… La nouvelle est tombée le 1er mars.


David Johansen était le chanteur des New York Dolls, et formait avec son compère Johnny Thundersguitare, choeurs et injections de substances variées– un duo concurrençant le duo Steven Tyler – Joe Perry –Aerosmith– dans leur volonté d’imiter les « Glimmer Twins » Mick Jagger – Keith Richards.

Les New York Dolls, superbe groupe que l’on peut définir comme adeptes du « Glam-Proto-Punk Rock » ne connurent aucun succès de leur vivant et se séparèrent rapidement, mais leur gloire posthume est immense : la presse quotidienne ne s’y est d’ailleurs pas trompée, le décès du chanteur est annoncé tant dans Le Monde que dans Libération.  Il en reste deux excellents albums, parus en 1973 et 1974, que j’ai découverts en 1982 et adoptés aussitôt, et d’innombrables déchets de concerts au son généralement calamiteux…
Leur réformation, sans Johnny Thunders, qui résidait déjà depuis quelques temps boulevard des allongés, est passée relativement inaperçue médiatiquement et s’avère assez pauvre musicalement. –Cliquer sur les images pour les voir en plus grand.

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Elles reviennent déjà !

Février n’est pas encore achevé et, déjà, les cigognes commencent à arriver et à nicher par dizaines –voire centaines ???– autour de la maison : c’est ce que j’ai pu voir et entendre hier matin lors de ma promenade matinale, sous un ciel parfaitement dégagé : les becs claquaient à qui-mieux-mieux ! Un effet du réchauffement climatique ? Les températures matinales de ces derniers jours étaient cependant assez largement négatives !
Il fut un temps, pas si lointain, où le retour des cigognes se déroulait progressivement à compter d’avril, et leur nombre était bien moins élevé que ces deux ou trois dernières années ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

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