Playlist « Baroque à l’ancienne »

La playlist de ce jour est consacrée à des oeuvres du répertoire baroque interprétées « à l’ancienne », dans une perspective non HIP –historical informed performance-, et comprend :

Scarlatti – Sonates pour piano – Ivo Pogorelich. 1992
Bach – Sonates et partitas pour violon – Johanna Martzy. 1955
Handel – Concertos op. 6 N°5, 10 et 12 – OP Berlin, Herbert Von Karajan. 1966.
Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Les sonates de Scarlatti sont ici interprétées au piano et non au clavecin, et s’inscrivent délibérément dans une perspective de « grand piano », virtuose et intense, malgré la forme aphoristique de ces oeuvres. Evidemment, on est très loin ici des versions enregistrées au clavecin, mais les sonates retenues dans ce disque se prêtent très bien à une interprétation au piano –c’est d’ailleurs pour cet instrument que je préfère ces sonates-. Mêmes si ces enregistrements ne sont pas très anciens, Ivo Pogorelich ne se préoccupe guère des apports de la musicologie dans son interprétation.
Beaucoup plus anciens, les disques [Bach – Martzy] –qui reste cependant ma versions préférée de ces oeuvres difficiles et arides : à titre anecdotique, Johanna Martzy fut la première femme à enregistrer ce corpus intégral– et [Handel – Karajan] datent d’avant la révolution « baroqueuse » apparue au tournant des années 70 avant de d’imposer au début des années 80. On ne joue plus ces oeuvres ainsi désormais, mais ils restent intéressants comme témoignages de l’évolution des traditions interprétatives.

Playlist « Fouilles archéologiques »

En attendant la nomination d’un nouveau gouvernement –comme je suis devenu un presqu’oisif 😈 , cette nomination prend beaucoup moins d’importance désormais…-, j’explore, ce matin, tel un archéologue, les tréfonds de ma discothèque, avec quelques-uns de mes plus vieux CD : de véritables 40 ans d’âge, encore en très bon état de marche, et du tout-venant basique pour un mélomane presque naissant. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Il va de soi que ces albums ne déparent absolument pas ma discothèque, même si je n’écoute plus guère la symphonie inachevée de Schubert que j’adorais en ce temps-là et encore moins le disque d’extraits orchestraux consacré à Wagner –la prise de son reste superlative-, mais, à l’époque, j’étais bien trop désargenté pour m’offrir une version complète du Ring en CD, beaucoup trop coûteuse : en parité de pouvoir d’achat, un unique CD de 1984 représentait 44,21€ de 2023, alors un coffret de 13 ou 14 CD…

289, nombre magique d’actualité…

Oiseau rare ou mouton à cinq pattes ? Peu importe en réalité. Les données du problème se posent désormais ainsi : on recherche un premier ministre qui réussira à ne pas avoir de majorité constituéesoit 289 députés, nombre magique de la période…– pour voter une motion de censure destinée à renverser son gouvernement, puisqu’il est impossible d’en trouver un capable de réunir le même nombre de députés capables de le soutenir…

Réponse dans les 289  jours qui viennent :mrgreen:  ?

Playlist « Je prépare ma retraite ! »

Il y a quelques temps, je vous annonçais que j’avais été couvert de cadeaux lors des nombreux « pots de départ » organisés ici et là pour marquer mon entrée dans la vie oisive. Parmi ceux-ci, deux coffrets relativement volumineux passent ce jour entre mes oreilles. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Ces deux coffrets, à la jolie ligne éditoriale, sont archi-complets et abondés de quelques enregistrements historiques, dont certains, très anciens, réalisés par Ravel himself. Le livret de présentation du coffret Debussy est également très intéressant, d’autant qu’il s’agit d’un compositeur que je connais très mal.
Evidemment, je n’épuiserai pas tant de trésors en une seule journée –ni même en une seule semaine-, au risque de l’épuisement et du rejet, d’autant que ces albums contiennent l’intégralité des « chansons » de leurs auteurs respectifs, qui sont d’une digestion plutôt difficile quand on est, comme moi, assez hermétique à la mise en musique de poèmes relativement obscurs. Mieux vaut donc les déguster à petites bouchées !
Pour la playlist de ce jour, ce sont les albums consacrés aux oeuvres pour piano à quatre mains ou pour deux pianos qui sont à l’honneur, avec notamment des transcriptions de « La mer » ou du « Prélude à l’après-midi d’un faune » –ici-, deux compositions dont je ne soupçonnais même pas qu’elles existaient pour le piano !

Niaise mais pas farouche…

« Niais » signifie dans son sens premier « tombé du nid « . C’est que qui a dû arriver à cette jeune cigogne, qui se promenait tranquillement dans le parc où nous avons l’habitude de nous promener plusieurs fois par semaine, et qui se laissait très facilement approcher par les passants un jour d’assez grande affluence ! -Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Changement de technique…

A partir de dorénavant, j’ai décidé de m’astreindre à changer de technique de jeu à la basse, en utilisant un mediator plutôt que le traditionnel jeu aux doigts que j’ai toujours employé. Pour tout le répertoire pop-rock, le jeu au mediator est tout-à-fait adapté et il permet, a priori, de réaliser ponctuellement des accords difficilement réalisables aux doigts.
Bientôt, pour la plus grande joie du voisinage, je pourrai vrombir à la manière de Lemmy Kilmister !

Pour me motiver, j’envisage même l’achat de cette nouvelle basse, relativement mythique et parfaitement adaptée aux petites mains –diapason court, ou short scale-, et actuellement disponible en copie de qualité à coût raisonnable. –Cliquer sur l’image du dessous pour la voir en plus grand-. La couleur est en cours de négociation avec TheCookingCat…

L’architecture dit l’histoire : les buildings de la reconstruction

Boulogne-Sur-Mer, ville martyre de la seconde guerre mondiale, fut rasée à 88% par les bombardements des Allemands, d’abord, en 1939-1940, puis des forces alliées et notamment canadiennes à partir de 1943 et jusqu’en 1944. Si Ville Haute fut quasiment épargnée, tout le reste de la ville, le front de mer et son port, en particulier, furent presqu’entièrement détruits. La majorité des bâtisses qui firent la gloire de la ville, de la fin du Second Empire à la III ème République, ne subsiste que grâce aux photos de l’époque.

Ainsi, au sortir de la guerre, les 35 000 Boulonnais –53 000 habitants avant la guerre– vivaient dans des caves ou des habitations de fortune, et il fallait donc tout reconstruite. Sur le quai Gambetta, face au port, les quatre « buildings » sont le symbole de cette reconstruction et sont inscrits au patrimoine architectural national –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-. On les remarque moins désormais, le front de mer ayant été progressivement reconstruit, mais, en 1951, ils apparaissaient assez isolés face à la mer, qu’ils surplombaient de toute leur hauteur.

On n’y trouve plus d’hôtels ou de bureaux aux premiers étages désormais, et les commerces qui ont pu être installés à l’entresol à l’origine ont progressivement disparu. Les appartements des étages supérieurs disposaient « de tout le confort moderne » et bénéficient d’un ensoleillement remarquable –sauf qu’il n’y a que rarement du soleil à Boulogne-Sur-Mer, note perfide du rédacteur-. Pour tout savoir, la notice du ministère de la culture se trouve ici.

Retour de pêche

Chaque matin, assez tôt, je faisais un petit tour vers le port –Boulogne-Sur-mer est le premier port de pêche français-, peu après l’arrivée des bateaux venant déverser leur pêche du jour.
La vente aux particuliers est possible, et, désormais, les poissons sont découpés devant vous –parfois même à la scie comme pour les espadons-, les très gros flétans ou le thon– et même vidés et parés sur place à la demande, ce qui très confortable ! La fraicheur et les prix défient évidemment toute concurrence !
Inutile de vous préciser que nous avons fait une orgie de poissons et autres fruits de mer durant cette quinzaine ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Retour en haut