Premier achat musical de l’année !

C’est un joli coffret –présentation et remasterisation soignées, jolie ligne éditoriale et texte de présentation intéressant et informatif-, j’aime énormément ce très grand chef à l’allure aristocratique et j’ai même du temps à y consacrer ce week-end !

A ce stade, deux conclusions alternatives semblent s’imposer :
1. Je n’ai plus de place pour ranger tout cela sur mes étagères ;
2. Avec l’âge, je suis devenu plus raisonnable.
On pourrait en rajouter une troisième, assez proche de la réalité : je manque de temps en ce moment pour en profiter pleinement.

In Memoriam

Je viens tout juste d’apprendre la disparition de Gary Brooker, annoncée un peu tardivement semble-t-il, puisqu’il est décédé il y a quelques jours déjà.
Il fut membre créateur de Procol Harumet seul membre originel du groupe alors de sa réformation tardive-, qui connut gloire et fortune au courant de l’été 1967 avec « A Whiter Shade of Pale ».
Dans cette vidéo, on le retrouve, à un âge déjà relativement avancé et presque à bout de voix –et de doigts, qui ont perdu de leur fluidité d’antan-, sans que le plaisir soit gâché pour autant.

Un autre grand qui disparaît…

Playlist « Remontée dans le temps »

Après des jours de jachère auditive, je remonte dans le temps, avec cette courte playlist, puisqu’elle est composée respectivement des deuxième et troisième disques que l’on m’avait offerts, lorsque j’étais encore enfant –bien avant mes années collège-, au début des années 70 !

J’ai dû les écouter une bonne centaine de fois depuis –ma discothèque étant alors remarquablement peu fournie, ce n’était pas bien difficile-, mais très rarement ces trois dernières décennies…

Evidemment, je ne les ai plus en LP, mais ils sont toujours présents dans ma discothèque. Dans les concertos de Liszt –j’ai toujours adoré la première partie du second concerto-, j’ai trouvé des versions régulièrement plus nourrissantes, même si celle écoutée ce jour est très loin d’être indigne et faisait alors partie des versions largement recommandées en France, où le pianiste a toujours bénéficié d’une énorme réputation –qu’on peut interroger avec le recul d’aujourd’hui…-.
Pour ce qui concerne Tchaïkovsky, en revanche, difficile de faire mieux en termes de hauteur et de fermeté du discours : c’est noble et grand, même si on peut faire autrement de manière tout aussi persuasive.

Un peu de nostalgie ne nuit pas…

Playlist vieux crins-crins !

Après une assez longue période de disette, pour cause de « pas le temps », je révise aujourd’hui quelques grands concertos pour violon du répertoire, dont certains sont immensément populaires –cliquer sur l’image pour la voir en plus grand– dans des versions un peu anciennes –globalement : fin des années 50 – début des années 60-, mais dans d’excellentes conditions techniques : les prises de son d’origine sont soignées, le remastering est excellent –et le prix de l’objet tout petit lorsque je l’avais acheté il y a plusieurs années…-.

Jasha Heifetz, surnommé l’empereur des violonistes, ou le pape des violonistes selon le cas, fut incontestablement le plus exceptionnel maître de son instrument au vingtième siècle.
Enfant prodige de l’instrument –cliquer sur l’image de droite pour la voir en plus grand-, très tôt « starifié » en Europe puis, surtout, aux États-Unis où il émigra, doté d’une technique fabuleuse et d’une sonorité immédiatement identifiable, il livre dans ces concertos des versions invariablement virtuoses –ce qui n’est pas un contre-sens si l’on y réfléchit : les concertos sont généralement écrits pour faire briller un soliste…-, rapides, profondément asentimentales –l’homme était réputé ne jamais sourire…- et pourtant totalement incarnées, assez loin de la guimauve que peuvent y mettre certains.

Tous ces enregistrements le placent très près du micro, les accompagnements orchestraux, de qualité variables –la star, ici,, malgré le renom de certains chefs qui l’accompagnent, c’est le violoniste, qui impose sa vision des oeuvres ! -, étant le plus souvent placés au second plan.

Une fort belle anthologie, très variée et très bien rééditée !

Playlist en attendant la nouvelle année…

… mes plus beaux concerts du Nouvel An –cliquer sur l’image pour la voir en plus grand– : dans l’ordre d’écoute, on retrouvera , parmi d’autres qualités, la nostalgie, la souplesse et l’élégance.
Quant au concert de 2022, s’il est aussi memorable que ses prédécesseurs des dernières années –c’est à dire assez peu marquants…-, je ne risquerai pas de m’y attarder outre mesure, d’autant que dans la perspective de ce Nouvel An,  comme en 2021, le public devrait à nouveau être absent de la grande salle dorée !

Bilan 2021- Les coups de coeur « Classique »

La cueillette 2021 est à peu près aussi maigre en classique qu’en pop-rock, puisque j’ai finalement enrichi ma discothèque d’assez peu de nouveautés, mais les trois coups de coeur présentés sont de bien beaux coffrets –environ 30 CD quand même– comprenant énormément de belle musique généralement très bien interprétée et faisant peu ou prou partie du patrimoine discographique ! Tous les enregistrements contenus dans ces trois coffrets sont relativement anciens, datant majoritairement des années 50, à l’apparition du LP. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-. En contrepartie de ce nombre d’achats relativement réduit, j’ai épuisé l’ensemble de la pile des CD en attend d’écoute.

On retrouvera parmi ces coups de coeur de l’année l’excellente intégrale des sonates de Beethoven dont je vous parlais il y a peu de tempsce coffret est désormais introuvable, mais Decca vient de republier un gros coffret comprenant l’ensemble des enregistrements du pianiste pour cette firme-, mais également de nombreux enregistrement historiques d’oeuvres de Sibelius, à une époque où ses oeuvre étaient encore presqu’inconnues en France : l’interprétation des oeuvres du compositeur finlandais a énormément évolué depuis cette époque, la tournure se situant, à mes oreilles, au détour du milieu des années 60.
Enfin, le coffret du pianiste Géza Anda, pianiste un peu oublié de nos jours, est lui aussi de fort belle tenue, avec, notamment, des « Etudes symphoniques  » de Schumann tout-à-fait remarquables !
En corollaire de ces achats plutôt réduits cette année, vous ne trouverez pas de rubrique « Déceptions » en 2021 !

Un beau bilan, en définitive ! En attendant 2022…

Bilan 2021 – Les coups de coeur Pop-Rock

En définitive, un bilan assez riche malgré une consommation très largement réduite cette année –faute de temps, d’une part, et faute de place, d’autre part : il faudrait que je réaménage assez largement ma discothèque et j’ai un peu autre chose à faire actuellement…-, et fortement marqué par des albums réédités suite à des remasterisations généralement très réussies !

C’est le cas, notamment, pour les albums des Rolling Stones, des Flamin’Groovies, de Georges Harrison et de Procol Harum, certains d’entre eux bénéficiant en plus d’un packaging et d’une politique éditoriale très améliorée. Retrouver d’aussi vieilles connaissances dans un son aussi nettement amélioré constitue évidemment un réel plaisir !
Quant au double album des Real Kids, compilant en réalité 3 LP issus de leur « période New Rose », label français aujourd’hui disparu, je le cherchais en vain un tarif raisonnable depuis des années : c’est chose faite désormais ! Grand moment de bonheur !

Les vraies nouveautés sont présentes dans le coffret anthologie de Chicago Blues, qui regroupe, en 10 Cd et malgré une ligne éditoriale assez pauvre, 20 LP par les meilleures pointures du genre : jouissif ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Playlist « Heureuse découverte »

Cela faisait très longtemps que je recherchais à prix convenable la première intégrale des sonates pour piano de Beethoven par Friedrich Gulda, parue chez Decca en LP entre 1950 et 1958, quand le pianiste était à peine sorti de l’adolescence pour ce qui constitue les premiers de ces enregistrements –il était né en 1930, et l’éditeur anglais lui avait fait signer un contrat très avantageux suite à sa victoire au concours de Genève aussi tôt qu’en 1946, à 16 ans-, et dont la réparation en CD était passée un peu inaperçue dans l’immense flot des rééditions. –Cliquer sur l’image pour la voir ne plus grand-.

J’avais déjà son excellente intégrale enregistrée pour Amadeo, puis celle parue chez Orféo, enregistrée pour la radio autrichienne entre les différentes sessions de l’intégrale Decca à l’écoute aujourd’hui –oui, je sais, c’est assez compliqué de s’y retrouver dans ces méandres… : Friedrich Gulda est l’un des très rares pianistes à avoir enregistré pour le disque 3 intégrales des sonates pour piano de Beethoven, à ma connaissance, seuls Daniel Barenboim et Alfred Brendel  ont fait de même-, mais je ne connaissais pas du tout, autrement que pour leur réputation, les enregistrements Decca. Disons-le tout de suite : dans mon classement très personnel de ce corpus, cette intégrale serait classée dans la deuxième colonne.

Le Beethoven de Gulda, toujours vif et très bien articulé, n’a pas radicalement changé avec le temps et coule toujours avec beaucoup de naturel et d’aisance. Curieusement, il a toujours eu le soin d’enregistrer ces sonates dans l’ordre de leur numérotation, ce qui est somme toute très rare. Dans les albums Decca de ce jour, certains tempos sont un peu plus étirés –le pianiste creuse certains mouvements lents plus profondément– et le piano est un peu plus coloré, mais c’est toujours le même Beethoven bouillonnant et imaginatif qui est présenté, pour mon plus grand plaisir.

Cette intégrale avait été publiée en disques séparés, puis rassemblés au sein d’un coffret en 1959 seulement, qui entrait en concurrence avec l’intégrale des sonates enregistrée par Backhaus, presqu’au même moment et chez le même éditeur… Les deux optiques sont finalement assez proches : rigueur et vivacité du discours, un rien plus austère chez le vieux lion. Dans les deux cas, les prises de son sont tout juste convenables : il est étonnant que Decca, très réputé dès cette époque pour ses prises de son d’orchestre, ait toujours eu beaucoup de mal à enregistrer convenablement les pièces pour piano solo !

Playlist « Aurores boréales »

Levé avant l’aube malgré –ou à cause ?! du décalage horaire-, j’écoute tranquillement cette playlist consacrée à un chef qui s’est énormément et constamment préoccupé d’enregistrer des oeuvres de musiciens issus « du Grand Nord », du fait, notamment qu’il est estonien, et donc investi d’une mission pour populariser la musique issue des états baltes et scandinaves ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Avec l’excellent orchestre symphonique de Götenborg –Gothenburg en suédois-, dont il fut titulaire pendant plus de 20 ans –de 1982 à 2004-, Neeme Järvi, désormais âgé de 83 ans mais toujours actif, a enregistré tout au long de sa carrière, d’innombrables disques consacrés à des musiciens alors peu connus –hors Sibelius, Grieg et, dans une moindre mesure le Danois Carl Nielsen– en proposant des pièces d’ampleur modeste –sur l’album « Aurore », on l’on trouve des piécettes d’Alfvén de Larsson ou encore de Järnevelt– mais également des oeuvres plus ambitieuses, comme, dans cette playlist, les symphonies ou la Fantaisie « Excelsior ! » de Stenhammar.
Tout n’est évidemment pas exceptionnel dans certaines pièces de circonstance, mais rien n’y est indigent non plus, et le premier album présenté s’écoute avec beaucoup de plaisir.

La musique de scène de « Peer Gynt », de Grieg, est livrée ici dans une version plus longue –mais non intégrale– que les traditionnelles suites pour orchestre que l’on entend habituellement, avec chanteurs et choeurs.

Les symphonies de Nielsen trouvent ici une excellente interprétation, puissante mais sans emphase, et dans une très bonne prise de son. Je n’ai pas de point de comparaison pour le disque consacré à Stenhammar, mais j’ai beaucoup apprécié sa deuxième symphonie –la seule du compositeur à faire partie de son catalogue officiellement publié : il renia la première et l’in ne possède que des fragments d’une troisième, inachevé-, fortement influencée par Sibelius.

Une bien belle matinée !

Retrouvailles tant attendues !

Cela faisait plus de trente ans que je cherchais à retrouver ce magnifique thème musical qui me trottait sporadiquement dans la tête –et que je vous laisse découvrir ci-après : à mon avis, ça vaut un coup d’oreilles ! – et dont je n’avais jamais réussi à retrouver le titre.

J’avais enregistré cette oeuvre sur cassette à partir de la collection de LP de mon oncle, qui possédait la plus riche collection de disques qu’il m’ait été de connaître, et qui me faisait régulièrement partager ses trouvailles, généralement importées d’un peu partout dans le monde, à une époque où internet n’existait pas encore et où la musique classique ne constituait pas encore la majorité de mes écoutes !
Evidemment, mon stock de cassettes a disparu depuis bien longtemps, mais ce très bel air est resté durablement ancré dans ma mémoire, et je fouillais sporadiquement dans ma discothèque pour le retrouver, sachant à peu près dans quelles directions chercher… C’est désormais chose faite depuis ce matin !

Trop content je suis !!!

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