Playlist d’Outre-Atlantique

Thématique « Star-Spangled Banner » dès l’aube de cette nouvelle journée… –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-. Playlist27092015L’album du Grateful Dead, le cinquième du groupe, est très loin du Blues cher au coeur de Jerry Garcia, mais constitue un retour vers les racines blanches de la musique populaire américaine : vaguement folk, très country et très vocal, aussi. Intéressant, mais pas fondamental.
Du coup, « America stars and bars » de Neil Young en est presque une suite logique, dans la même veine, même si son sommet « Like a hurricane », est un pur rock très brut de décoffrage, à la guitare saturée et chargée d’émotion, comme souvent chez ce musicien.
Le concerto pour violoncelle d’Eliott Carter a été composé en 2001, mérite un coup d’oreille curieux, mais ne va pas révolutionner le genre…
Enfin, les Cramps font du Cramps, en s’amusant comme toujours : vivant et faussement glauque, même si on est loin de l’inventivité des débuts.

Devinette du week-endfacile 🙂 Hier soir, j’ai entendu ce chant jubilatoire, dans une ambiance assez électrique. Les paroles sont à peu près incompréhensibles pour une oreille normalement constituée…

Mae hen wlad fy nhadau yn annwyl i mi,
Gwlad beirdd a chantorion, enwogion o fri;
Ei gwrol ryfelwyr, gwladgarwyr tra mad,
Tros ryddid collasant eu gwaed.

Gwlad! Gwlad! pleidiol wyf i’m gwlad
Tra môr yn fur i’r bur hoff bau,
O bydded i’r hen iaith barhau.

Et vous, vous y comprenez quelques chose ? Et d’ailleurs, savez-vous seulement ce que c’est ???

4 réponses sur “Playlist d’Outre-Atlantique”

  1. Ah j’aime bien cet album de Grateful Dead ! Il arrive après un autre album plutôt très bon aussi Workingman’s Dead. Pour la petite histoire, ces deux albums arrivent après un album live typique des concerts du Grateful Dead, totalement débridés et pas toujours rigoureux.

    La petite histoire raconte que juste avant de sortir ces deux albums d’un style très différent de leurs précédents albums, Grateful Dead avait pendant un temps partagé l’affiche avec Miles Davis et son quarte. Un Miles Davis au mieux de son génie, et de sa rigueur même en improvisations. Et les musiciens du Grateful dead, en coulisse, d’écouter Miles et ses musiciens, avec la bouche grande ouverte, les oreilles pleine de sons, et surtout une certaine « honte » en repensant à leurs prestations live. D’ou le désir de ces albums, sans doute moins barrés, mais plus rigoureux. C’est d’ailleurs avec Workingman’s Dead qu’ils ont vraiment rencontré un succès bien plus large.

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