Playlist « Fond de catalogue »

J’ai entamé aujourd’hui un vaste tour de ma discothèque en réécoutant –voire redécouvrant– des versions extraites d’intégrales –oeuvres par genres, anthologies consacrées à des compositeurs ou à des artistes– tirées au sort sur les étagères consacrées aux « gros coffrets », pour constituer la playlist de ce jour. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Ces coffrets plus ou moins volumineux sont en effet assez inépuisables, puisqu’on peut généralement les commencer par n’importe quel bout pour y piocher au hasard une petite merveille ou, pour le moins, une heureuse surprise. Cela a encore été le cas à l’entame de cette soirée, ma playlist est aléatoirement composée :

• de la quatrième symphonie de Mahler par Claudio Abbado : je n’ai pas gardé un souvenir immémorable de cette version, tirée d’une intégrale achetée il y a déjà quelques temps pour une bouchée de pain, mais comme je n’ai pas non plus le souvenir d’en avoir été déçu, ça doit au minimum être tout-à-fait bien !

• premier concerto pour piano de Brahms par William Steinberg et Rudolf Firkusny au piano : bonne pioche, c’est une excellente version de beau concerto, très bien accompagnée, dynamique et puissante -une de mes versions préférées à vrai dire-;

• quatrième et cinquième concertos pour piano de Beethoven, par Friedrich Gulda (piano) accompagné par Horst Stein. Des versions très viriles et dynamiques, assez peu connues en définitive, où le piano dialogue formidablement bien avec l’orchestre. J’aime beaucoup !

• Pour finir, un disque consacré à des poèmes symphoniques plus ou moins connus et populaires de Jean Sibelius, issu du « coffret-anniversaire » paru il y a déjà quatre ans, et que je vous avais rapidement présenté à l’époque. Ce ne sont pas les versons les plus édifiantes de ces oeuvres, mais elles sont cependant tout-à-fait convenables.

De quoi passer une belle soirée !

Bilan 2019•1 – Coups de coeur « Enregistrements historiques »

En 2019, ma discothèque a été assez abondamment enrichie –et, en corollaire, allégée-, et les « coups de coeur » ont été assez nombreux pour que je vous les livre en plusieurs notules, dont la première sera consacrée à des enregistrements « historiques » que j’ai beaucoup aimés.

Commençons d’abord par souligner l’extraordinaire plus-value apportée par une remasterisation numérique totalement maîtrisée d’enregistrements anciens ! A l’époque où je commençais à m’intéresser aux enregistrements un peu anciens, les rééditions analogiques de 78T en LP étaient plus ou moins réalisées, me semble-t-il, à la va-vite, et les transferts en définitive assez peu satisfaisants : on en retirait un plaisir auditif assez limité en définitive. Les premiers reports sur CD avaient essayé d’améliorer les choses, avec plus ou moins de succès, les filtres numériques alors en vigueur filtrant autant la musique que les bruits de fond et de surface ! –Illustration :  il s’agit d’une platine DeccaLian du début des années 50, qui était incorpore dans un énorme meuble comprenant un ampli mono à tube, une radio et un haut-parleur concentrique de ±25 cm-.

En revanche, depuis l’entrée dans le nouveau millénaire, les évolutions technologiques et l’amélioration constante du matériel permet de donner une nouvelle vie à des supports très anciens, pour peu qu’ils aient été soigneusement conservés. Comme ces enregistrements sont tombés dans le domaine public, les gros éditeurs font le travail de remasterisation, et de plus petits éditeurs s’en emparent et diffusent ensuite ces disques à prix généralement fracassés. A la fin, c’est moi qui en profite ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Ces quatre disques bénéficient tous d’un confort d’écoute réel et permettent d’entendre de très bonnes versions de ces chevaux de bataille du « grand répertoire ». C’est le cas avec cette « Eroica » de Beethoven par un jeune chef alors prometteur, Herbert Von Karajan –le report de cette édition est le meilleur que je connaisse, et fait partie d’un coffret coup de coeur que je vous présenterai plus tard-. La symphonie « Du Nouveau Monde » de Dvorak par Stokowski est un peu moins ancienne –1973– et bénéficia, en son temps, de la quadriphonie –qui fit beaucoup pour les ventes de fauteuils et de canapés, mais assez peu pour l’audiophilie : le principe fut assez vite abandonné-. L’orchestre sonne magnifiquement, le chef se livre à une vraie démonstration de virtuosité orchestrale et sonore, ce que l’oeuvre supporte, à mon avis, tout-à-fait bien ! J’aime beaucoup, d’autres détesteront…

Joanna Martzy m’a –un peu– réconcilié avec le concerto pour violon de Brahms, une oeuvre qui n’a jamais fait le bonheur de mes oreilles, et André Campoli est d’une grâce et d’une légèreté exemplaires dans le concerto pour violon de Mendelssohn.

En corollaire de ces évolutions techniques et technologiques, l’interprétation du répertoire classique a énormément évolué également, et c’est donc une petite page de l’histoire de la musique enregistrée que je vous propose avec ce coup de coeur !

Playlist concertante « Old school »

Pour égayer ce très beau début de matinée estivale, débutée il y a fort tôt, j’ai retenu pour ma playlist une série de concertos dans des versions « old school » plutôt réjouissante ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

On retrouvera donc, dans l’ordre :

• le premier concerto pour piano de Tchaikovsky dans une la dynamique version de Van Cliburn, accompagné par Kirryl Kondrashin et un orchestre américain formé pour l’occasion, qui fut vainqueur du premier prix lors du concours Tchaïkovsky en 1958 à Moscou, en pleine guerre froide. Emil Gilels, Président du jury, engagea sa responsabilité personnelle pour que le prix lui soit accordé, ce qui n’allait pas de soi à cette époque, et bénéficia de l’appui de Krouchthev à cette occasion.
La même année et à la suite de ce concours, RCA enregistra cet album, pour lequel une autorisation spéciale de sortie du territoire soviétique fut accordée au grand chef Kirril Kondrashin –qui passa définitivement à l’ouest 20 ans plus tard-. La suite de la carrière du pianiste fut relativement anecdotique, bien qu’il restât adulé aux Etats-Unis jusqu’à son décès en 2013;

• le concerto pour piano de Schumann par Byron Janis –1962-, autre grand pianiste américain de la même période, et qui bénéficia pendant quelques temps des conseils de Vladimir Horowitz himself, qui l’appréciait beaucoup. La carrière de Janis fut prématurément perturbée par la maladie et le conduisit vers l’enseignement. Très belle version de ce concerto, fulgurante et très bien accompagnée, bénéficiant de surcroît d’un excellent enregistrement;

• le second concerto pour piano de Liszt par Wilhelm Kempff et l’orchestre symphonique de Londres dirigé par Anatol Fistoulari –disque paru initialement chez Decca et repris dans ce coffret publié par Deutsche Grammophon-. Sibelius disait de Kempe qu’il jouait « non pas comme un pianiste, mais comme un véritable artiste ».
Le contenu de ce coffret est assez inégal, mais les concertos de Beethoven et ce second de Liszt sont tout-à-fait réussis –le premiers concertos de Brahms et de Liszt, en revanche, manquent sérieusement de panache et d’abattage, à mes oreilles au moins…-. J’aime beaucoup cette oeuvre, qui fut l’une de mes toute premières découvertes musicales vers 6 ou 7 ans –ce qui, évidemment, ne nous rajeunit pas…-;

enfin, le second concerto pour piano de Brahms par Emil Gilels et Fritz Reiner et l’orchestre de Chicago –1958– trouve ici une interprétation proche de l’idéal, dans des tempi relativement vifs mais avec une hauteur de propos réellement impressionnante !

Décortiquons d’antiques mammouths, suite…

Dans les entrailles des mammouths évoqués l’autre jour, voici quelques pépites que j’y ai (re)trouvées avec un vif plaisir ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

• Coffret William Steinberg : une lecture mâle et virile des dernières symphonies de Mozart, vive et acérée, vraiment loin de l’image compassée que l’on a pu avoir de ce compositeur pendant assez longtemps. Vraiment, l’une des toutes meilleures versions de ces oeuvres à mes oreilles –oeuvres que je n’apprécie pas particulièrement, il faut le rappeler…-.  Une belle interprétation des Variations Enigma d’Elgar, sans trop d’effusions post-romantiques, mais très maîtrisée et dynamique : j’aime beaucoup cette oeuvre, et en voici une fort belle version !

• Coffret Constantin Silvestri : deux albums consacrés à Tchaikovsky sont assez formidables, le chef –cf.imagette de droite-, un peu oublié de nos jours se révèle assez bouillonnant et dynamite ces oeuvres de belle manière –et son enregistrement de « Manfred » était l’un des seuls disponibles sur le marché à l’époque de sa sortie-. A contrario, un troisième album –non présenté ici– consacré à la quatrième symphonie du compositeur est beaucoup plus contestable !

• Coffret Ferenc Fricsay : de belles versions qui étaient un peu sorties de ma mémoires pour ces ces oeuvres du grand répertoire –il faut dire qu’il en existe beaucoup d’autres tout aussi belles et valides…-, et en particulier du deuxième concerto pour piano de Brahms avec Geza Anda, qui semble avoir été le pianiste de prédilection du chef hongrois, et qui est un peu oublié de nos jours, alors qu’il enregistra beaucoup, et avec les plus grands chefs, tout au long des années 60.

• Coffret Karajan : les premiers enregistrements qu’il consacra à ces deux symphonies de Beethoven, en 1947 et 1948. La neuvième est ma version préférée de l’entière discographie de cette symphonie, malgré un son un peu ingrat. Le troisième mouvement, en particulier, est d’une grâce touchante et le quatuor vocal est de tout premier plan ! Quant à la cinquième, elle est déjà vive –surtout eu égard aux standards de l’époque– et très dynamique, et le chef magnifie les sonorités d’un orchestre en assez piteux état au sortir de la seconde guerre mondiale.

De remarquables documents, chacun à sa manière, et tout-à-fait édifiants pour comprendre l’évolution de l’interprétation du grand répertoire symphonique d’hier à aujourd’hui !

Playlist anti-idées reçues

Lorsque j’étais plus jeune, il y a une petite trentaine d’années, il était de bon ton de considérer Claudio Arrau comme un pianiste d’une profondeur marmoréenne, avec sa sonorité à la fois grave et opulente et son goût prononcé pour des tempos très modérés, voire, dans certains cas, d’une lenteur extrême. Personnellement, j’aime assez, mais ne suis pas totalement inconditionnel, cependant, des enregistrements qu’il réalisa pour Philips, à partir des années 60 et jusqu’au son décès, en 1991, à l’âge plutôt avancé de 88 ans –il enregistra quasiment jusqu’à l’année de sa mort-. En définitive, plutôt attaché à des lectures un peu plus vives et claires, je m’en étais un peu éloigné, et nombre de ses interprétations quittent assez peu souvent leurs étagères. A contrario, je reviens assez régulièrement, et avec plaisir, vers ses enregistrements antérieurs.

C’est pourquoi, j’ai été très agréablement surpris en écoutant cet album –cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-, trouvé pour une bouchée de pain dans un bac à soldes, et qui propose des enregistrements de relative jeunesse : le concerto de Brahms s’avère très éloigné des futurs enregistrements que le pianiste chilien réalisé plus tard : ici, c’est à la fois vif et clair, presqu’autant que la célébrissime version de Clifford Curzon, qui, paraît-il s’inscrit vers les sommets de la discographie –personnellement, je ne l’a goûte pas outre mesure-. De même, les quelques sonates de Beethoven proposées sont très différentes dans l’esprit de celles qu’il enregistra plus tard pour Philips. 

Un joli coffret et très bonne surprise, donc ! Et, pour faire bon poids bonne mesure, je vous en propose même un petit extrait en prime !

Playlist romantique, entre télétravail et musique !

Ces derniers jours ont été marqués par des échéances électorales professionnelles qui m’ont apporté, au final une belle satisfaction. Evidemment, les opérations de dépouillement et de répartition des sièges m’ont procuré deux nuits blanches en fin de semaine dernière, puisque, malgré le vote électronique, elles restent fastidieuses et longues.

Je profite, depuis la fin de la matinée et en ce début d’après-midi, d’une journée de télétravail loin de mon bureau pour oeuvrer en musique : une belle playlist romantique à souhait, qui me fait ponctuellement lever l’oreille lorsque j’y trouve des beautés cachées ou oubliées –il y a longtemps que je n’avais plus écouté la majorité de ces versions-, le tout sur un nouveau système Hi-Fi dont je vous ai un peu parlé précédemment. Cela faisait un bout de temps que je n’avais plus trouvé le temps, justement, de profiter d’un peu de musique calmement et tranquillement ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Avec cette version des symphonies de Schumann par Rafale Kubelik –sa seconde intégrale-, j’ai, à vrai dire, assez peu levé l’oreille : sa première version me semble meilleure, et, ici, l’ensemble est un peu terme est assez peu vivant, avec des articulations un peu téléphonées, notamment dans la quatrième symphonie, ma préféré du lot.

En revanche, le quintette de Schubert trouve dans cette interprétation une fort belle version, avec, notamment, un très bel équilibre entre les deux violoncelles –trop souvent, le second violoncelle est tenu par un « grand nom » qui occupe trop le devant de la scène, ce n’est pas du tout le cas ici-. L’oeuvre est absolument magnifique, ce qui ne gâte rien à mon plaisir –et ne m’incite pas trop à la tache…-.

Les deux derniers albums me permettent de retrouver le grand chef hongrois George Szell, très à l’aise dans ce répertoire : le Mendelssohn est vif et équilibré, le Brahms plutôt tendu et dans une ligne assez claire, encore renforcée par un pianiste qui aborde les oeuvres dans sa prime jeunesse, avec beaucoup de ferveur. Une très belle version, assurément !

Playlist dolorosité

Non non non, le titre de cette notule n’utilise pas quelque néologisme barbare, le concept de dolorosité existe, et il sied assez bien à cette playlist –cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-, entamée hier et achevée aujourd’hui, faute du temps nécessaire à y consacrer comme je l’avais initialement prévu !

Les « Sonates du Rosaire, de Biber –qui forment un corpus d’oeuvres réellement magnifique, d’ailleurs !-, en sont une excellent illustration, comme vous le prouve l’extrait ci-dessous, mais chacun des disques en propose, à sa manière, une facette complémentaire. Evidemment, pas la plus gaie des playlists, mais elle contient de fort belles choses néanmoins !

Playlist « Stradivarius Lord Aylesford »

Oui, je sais, cette playlist porte un nom qui, à première vue, peut sembler un peu obscur… Il s’agit, tout simplement, du nom du violoncellele plus grand jamais construit par le célèbre facteur d’instruments à cordes– utilisé par Janos Starker -dont je vous avais déjà parlé plus longuement ici  lors des enregistrements qui la composent ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Les concertos et autres pièces avec orchestre sont admirablement accompagnées, et les sonates de Brahms et Mendelssohn trouvent ici ce qui à mes oreilles constituent leurs plus belles interprétations, et tous les albums bénéficient de prises de son assez exemplaires en termes d’équilibre et de beauté des timbres, malgré leur ancienneté relative.
Une fort belle playlist pour entamer ce week-end quasi-estival ! –Cliquer sur l’extrait ci-dessous pour en profiter un peu aussi-.

Playlist « The American Way ToThe Concerto »

A la fin des années 50, trois fabuleux pianistes émergèrent, presqu’en même temps, des Etats-Unis et connurent des carrières de météorites d’une dizaine d’années, consacrées par quelques enregistrements de très haute volée, pour les firmes américaines RCA, Mercury ou CBS. Leurs points communs : des mains immenses, des doigts longilignes, une formation technique exceptionnelle, belle sonorité. Il s’agit de :
Leon Fleisher, qui enregistra une formidable série de concertos du grand répertoire avec l’orchestre de Cleveland et George Szell –Beethoven, Brahms, Grieg, Mozart, Schumann-, avant de devoir réorienter sa carrière vers l’enseignement –beaucoup– et la direction d’orchestre –un peu-, suite à une paralysie de la main droite;
Byron Janis, qui enregistra rapidement les concertos romantiques les plus célèbres ainsi que quelques magnifiques albums de musique pour piano seul. Lui aussi cessa sa carrière relativement rapidement, une arthrose des mains le plongeant dans une dépression dont il ne sortit que très tardivement;
Van Cliburnnom de scène pour Harvey Lavan Cliburn-, premier lauréat du concours international de piano Tchaikovsky en pleine guerre froide devant un jury essentiellement soviétique, et qui ne confirma jamais au-delà de ses albums de jeunesse son immense talent.

Tous ces albums –cliquer sur l’image pour la voir en plus grand– sont marqués par des prises de son exceptionnelles pour l’époque, un engagement puissant des artistes dans des interprétations « objectives » mais brillantes et un accompagnement généralement soigné des chefs les accompagnant. Ils se vendirent tous remarquablement –le disque de Van Cliburn fut le premier disque de musique classique à dépasser le million d’exemplaires des ventes, chiffre énorme en musique classique– bien et contribuèrent à populariser ces oeuvres aux Etats-Unis, d’une art, et à me constituer une fort belle playlist d’autre part ! L’extrait pris au hasard devrait ravir vos oreilles…

Playlist du petit matin pour finir l’année…

Tombé du lit ce matin très tôt, parce que le radio-réveil de TheCookingCat diffusait une musique vraiment insupportable –le mot est faible…– qui m’a propulsé sur mes pieds, je me suis bâti cette petite playlist pour réparer cette tragique erreur mes oreilles, et me confronter à des « grandes oeuvres » dans le cadre d’une écoute domestique tranquille pour le voisinage ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

On trouve donc des transcriptions pour petits ensembles, très alléchantes et joliment colorées :
de la 7ème symphonie de Bruckner;
de la 7ème symphonie de Beethoven –cf. extrait ci-dessous-;
de valses de Strauss pour petits ensemble de salon, écrites par Berg, Webern et Schönberg : idéal pour préparer le concert du Nouvel An de demain…
ainsi qu’une transcription pour piano « main gauche », écrite par Brahms, de la chaconne pour violon de Bach.

Toutes ces oeuvres peuvent s’écouter à volume relativement modéré, vu l’heure, et, de surcroît, trouvent dans ces transcriptions de nouvelles couleurs très agréables. De quoi commencer tranquillement cette dernière journée de l’année, qui s’annonce plutôt chargée !