Les versions HIP : la suite

Enigme_imageBon. Voilà où nous en sommes : l’énigme proposée ici a eu son lot de réponses intéressantes, qui ont fait avancer un peu le propos, mais qui n’ont pas permis, à ce jour, de trouver la solution. On sait déjà :
• qu’il s’agit d’un musicien français
• qu’il faisait partie des vingt-quatre violons du Roy;
• la période a été à peu près située : je vous apporte un indice supplémentaire : l’œuvre a été créée en 1737, une introduction y fut ajoutée quelques temps après;
• que pour certains -essentiellement : moi-, ça peut ressembler à du Bizet
• et, en guise de second indice, vous trouverez la gravure tronquée d’un portrait du musicien en accompagnement de cette notule : c’est Byzance presque Noël : si je mettais le portrait entier, ce serait trop facile, il n’en existe pas des douzaines non plus…

Edit tardif : pour illustrer ce que peut être une version HIP, voici un petit exemple sonore. Il s’agit d’une pièce très célèbre du « plus grand musicien anglais » qui était né allemand et usita longtemps d’un style italien 😉 : Georg-Friedrich HANDEL. La première version, de 1967, est totalement hors style selon les canons actuels –elle reçut pourtant de très bonnes critiques dans la revue des discophiles anglais, qui restèrent très bonnes lors de sa récente réédition -les anglais sont parfois déroutants…-. La seconde est l’une des premières versions HIP et date du milieu des années 80, elle est souvent citée comme une référence. J’aurais dû commencer par là lors de ma notule précédente…
Version 1 :

Version 2

Actuellement, le style interprétatif a encore évolué, puisqu’on tend désormais vers cela :