Après un début de semaine vraiment bien rempli –vivement le week-end !-et bien peu de temps accordé à l’entretien de mes oreilles, voilà enfin une petite playlist à laquelle j’ai pu me consacrer ce soir… De bien belles choses, en vérité, dans des visions éminemment personnelles mais plutôt abouties…
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Edit tardif : l’autre soir, pour m’endormir, je me suis tout de même passé « Beggars Banquet », des Rolling Stones. Assurément, mon album pop-rock préféré, tout styles confondus… J’ai une fois de plus été sidéré par la qualité du jeu d’ensemble –un son d’une densité incroyable, de réels talents d’instrumentistes au service d’une musique souvent très « roots » sur des textes excellents, souvent provocateurs mais vraiment portés par l’ère du temps…-.
Allez, je ne résiste pas au plaisir de vous coller un petit extrait, étonnamment fort méconnu ! Et pourtant, cette sorte de mélopée presqu’autobiographique –le travail de la section rythmique est magnifique, la ligne de basse un vrai enchantement…-est tout simplement formidable, pleine d’images drolatiques… Vivement l’hiver que, moi aussi, je puisse m’abandonner aux joies du « jigsaw puzzle » !
Si vous voulez vraiment savoir –vraiment ?– pourquoi » thebass player looks nervous about the girls outside « , la réponse estici
Hier soir, j’ai ressorti un vieux CD de blues de derrière les fagots, dont j’avais gardé un très bon souvenir, mais ce que j’ai entendu était encore nettement meilleur que le souvenir que j’en avais ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.
Ce disque a d’ailleurs failli ne jamais exister, puisqu’à l’époque du concert, la vague du blues était un peu agonisante… Il est finalement paru une petite vingtaine d’années après le concert, sur un label à la diffusion assez confidentielle, et je l’avais acheté assez rapidement après cette sortie. Il existe également un film de cette tournée, à la disponibilité aléatoire –et l’image, de toute façon, n’est pas très bonne, sans même parler du son-.
Au début des années 80, John Mayall avait reconstitué les Bluesbreakers pour une assez longue tournée. Outre le « vieux monsieur » –chant, guitare rythmique, clavier, harmonica-, donc, on trouvait Mick Taylor –ex-Rolling Stones– à la guitare, John McVie –Fleetwood Mac– à la basse et Colin Allen –ex-Stone The Crow– à la batterie. Une fois le répertoire arrêté, ils se produisirent dans de nombreuse petites et moyennes salles, attirant des foules grandissantes pour finir en apothéose. Il était temps que l’affaire s’arrête, cependant, John McVie étant dans l’incapacité de poursuivre son rôle depuis un moment, le bougre tâtant la divine bouteille avec une frénésie en forte augmentation et tenant difficilement son rôle certains soirs.
Le disque qui en témoigne est absolument remarquable et seules deux chansons ont un son un peu moins bon –dont l’extrait que vous pouvez écouter ci-après, une vraie tuerie en matière de guitare blues, et une vraie leçon : à cette date, aucun guitariste anglais ne lui arrivait à la cheville en matière de blues-. La pochette originale est un clin d’oeil à celle de l’album communément appelé « Beano », paru chez Decca en 1966 –cliquer sur l’imagette pour la voir en plus grand-. Le répertoire, puisé dans la liste très riche des compositions originales de Mayall himself plutôt que dans des adaptations de vieux blues américains, est excellent, comme les musiciens. Mick Taylor-sur une Ibanez copie de Stratocaster blanche, ce qui est rare chez lui, adepte presqu’exclusif de la Gibson Les Paul– trouve ici l’espace d’expression que les Rolling Stones lui refusèrent toujours, il est d’une classe et d’une beauté de sonorité exceptionnelles : toucher, vibrato d’une ampleur inimaginable, fluidité… Ça mérite vraiment un très soutenu coup d’oreilles ! Sa meilleure prestation en live officiel, avec celle de l’album « Little Red Rooster », et, dans un tout autre genre, celle entendue lors de la tournée 72/73 des Rolling Stones.
L’heure qui vient s’annonce agréable –cliquer sur l’image pour la voir en plus grand : l’embêtant, avec ce format d’image, c’est que ça oblige à écrire une notule un peu longue et donc à faire du remplissage, sinon, l’article est moche esthétiquement…-, j’ai créé une petite playlist un peu variée -vous pourrez profiter d’un petit extrait assez peu connu en fin d’article, dans le contexte de la playlist, c’est facile à deviner…– totalement « athématique » mais plutôt inscrite sous le signe d’une relative quiétude dans les sonorités –quoi que : Joey Ramone quand même…– pour débuter ce week-end, qui ne sera pas très ensoleillé paraît-il. Les foires au vin ayant débuté un peu partout, ce temps d’automne semble bien adapté néanmoins 😆 !
Je cherche notamment, pour les temps qui viennent :
• un Crozes-Hermitage –mon vin rouge préféré, assez facile à servir avec un peu tout, ce qui est du dernier pratique : n’ayant pas de cave à vin et pas toujours de temps à consacrer aux assortiments de dernière minute, un vin un peu « universel » est presque indispensable– à prix abordable –ça devient assez difficile, les prix ont eu tendance à s’envoler ces dernières années pour cette appellation : rançon du succès ?- ;
• un petit Edelzwicker –vin blanc local, la qualité peut en être très variable, mais c’est un vin de soif ravissant pour accompagner le quotidien-. De quoi occuper une partie de la matinée, donc…
C’est une playlist assez monomaniaque à laquelle j’ai consacré un peu de temps d’oreilles, aujourd’hui ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.
Pensez donc : trois compositeurs du 20ème siècle, par un chef qui n’était pas réputé comme spécialement amoureux de la «musique contemporaine» et qu’on associe plutôt au «grand répertoire», de Bach à Strauss ou Mahler, en passant par Mozart, Beethoven, Brahms et Bruckner –entre autres-.
Ici, une petite précision s’impose toutefois : né en 1908, Karajan a grandi au moment où Mahler vivait encore –il est mort en 1911-, et où Shostakovich (1906-1975) –on utilise de plus en plus, même en France, l’orthographe anglo-américaine de son nom, allez savoir pourquoi– n’avait, quant lui, rien composé encore…
Pour le chef, donc, les oeuvres de la première moitié du 20ème siècle constituaient «de la musique contemporaine», et quelques-unes de ses plus grandes réussites sont attachées à des interprétations de ses «contemporains » : outre les trois écoutes de ce jour, il réalisa aussi un très beau coffret consacré à la seconde école de Vienne –Berg, Webern et Schönberg-, absolument édifiant ! Vers la fin de sa vie, malade, usé et fatigué, il proposa également une magnifique lecture de la 9ème symphonie de Mahler.
Dans la playlist de ce jour, le Honegger (1982 – 1955) et le Shostakovich sont réellement de tout premier plan, le premier, surtout, d’une intensité et d’une beauté de sonorités rares; et le Nielsen (1865-1931) s’en approche également, même si, depuis l’enregistrement de Karajan, l’offre enregistrements discographique des symphonies du dernier a largement évolué.
Ce matin, après avoir laissé travailler les serveurs toute la nuit, j’avais récupéré le nouvel OS, tout en préparant zoliMac le mieux possible à accueillir ce nouveau système d’exploitation… Installation lancée ce matin, récupération d’un nouvel environnement cette après-midi, après un rapide redémarrage…
Pour le moment, tout fonctionne très bien ! Aucun bug constaté à cette heure, après quelques rapides essais –sauf sur Pixelmator 2, les boîtes d’outils et les fenêtres de dialogue n’affichent plus rien… Faudra trouver autre chose pour la retouche rapide d’images, sachant que Photoshop est bien trop pour lourd pour la majorité des petits travaux de retouche. Et je n’ai pas encore essayé la grosse artillerie de création graphique-. Pourvu que ça dure !