C’est un petit jeu de détente qui ne sert à rien s’autre qu’à se détendre, que l’on peut retrouver ici. Les graphisme sont simples, mais très beaux, et les effets sonores plutôt apaisants ! Il n’y a rien à gagner, outre un petit temps d’amusement, mais on se prend assez bien au jeu –il suffit de cliquer sur les flèches gauches ou droites pour s’y adonner, l’arrêt aux différentes stations n’est même pas obligatoire-.
Les commentaires que j’ai pu en lire ici ou là devaient avoir été écrits, sans doute, par de jeunes ados, qui regrettaient : • qu’on en pouvait pas écraser de passants, • ni rouler très vite alors que les portes étaient encore ouvertes, • que l’on ne pouvait pas précipiter le wagon dans le précipice à la fin du parcours, ou, enfin, • que le jeu manquait de réalisme parce que les usagers ne pouvaient pas entrer dans le tramway avant que les sortants en soient descendus… Bref, un jeu trop calme et trop civique pour eux !
Dans un pays qui commémore beaucoup, la Russie, il paraît difficile –et sans doute passablement inexplicable pour nous, qui commémorons beaucoup aussi et qui avons dressé un autel sacré à la révolution de 1789– de commémorer le centenaire de la révolution d’octobre 1917 : j’en discutais, hier, avec un collègue, qui, comme moi, le constatait avec le même étonnement : il s’agit quand même, abstraction faite de toute idéologie, de l’un des grands événements historiques du 20ème siècle !
Vous trouverez néanmoins ici un excellent dossier, qui tente d’expliquer en partie le pourquoi du comment de cette mémoire impossible.
Toute la presse, ou presque, surtout presque d’ailleurs, en parle : le Brexit a fait une nouvelle victime institutionnelle -la mesure concerne, au-delà, de nombreux jeunes européens et, plus encore, les jeunes Anglais- : l’Orchestre des jeunes de l’Union européenne, fondé par Claudio Abbado et dirigé par des pointures comme Karajan –dans le rare documentaire filmé, ci-dessous-, Bernstein ou Haitink, subventionné par des fonds communautaires, quittera prochainement Londres pour Rome.
C’est un très bon orchestre, composé de jeunes musiciens talentueux et constituant pour eux un excellent tremplin vers les plus prestigieuses formations européennes… Pendant ce temps, les négociations sur le Brexit patinent toujours, au grand dam des négociateurs Anglais, qui aimeraient rentrer en négociations sans passer par la case « explicitation des modalités du divorce »…
Comme à chaque fois que j’ai peu de temps pour bâtir une playlist –les grèves du jour ont entraîné des conditions de circulation un peu compliquées pour rentrer, ce soir-, c’est une playlist alphabétique à laquelle je m’adonne pour cette soirée, consacrée à des albums commençant par la lettre G. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.
Premier objectif : ne pas glisser dans cette liste un seul des nombreux « Greatest Hits » jalonnant ma discothèque : ce serait un peu trop facile… Il en résulte une playlist a priori disparate, allant de classiques du rock à des choses beaucoup plus actuelles, mais un peu oubliées…
Ça commence donc avec un excellent album live officieux des Rolling Stones, « Get Your Leeds longs Out », enregistré lors de leur tournée d’adieu à l’Angleterre, précédant leur exil fiscal –escroqués par leurs manager, les membres du groupe n’avaient plus de quoi payer leurs impôts : c’était en 1971, bien avant qu’ils deviennent richissimes ! -. La setlist est plaisante, les musiciens jouent de manière un peu plus apaisée que lors de la tournée US précédente, dont est issu le non moins excellent et beaucoup plus célèbre, car officiel, Get Yer Ya Ya’s Out. Selon Bill Wyman, leur ex-bassiste et mémorialiste du groupe, les prestations étaient très variables d’un soir à l’autre –soucis d’intendance technique, scènes trop petites, cf. image ci-dessous…-, mais celle de Leeds s’inscrit au sommet.
C’est un autre album des Rolling Stones, « Goat’s Head Soup », qui vient clôre ma playlist. Enregistré en 1973, il s’agit d’un disque qui a moins divisé la critique de l’époque que son prédécesseur, « Exile On Main Street », mais dont la renommée posthume est désormais moins grande. Personnellement, j’en aime beaucoup quelques titres, dont l’extrait proposé en fin de notule –avec un très bon solo de guitare wah-wah de Mick Taylor à la fin-, les autres m’apparaissant moins essentiels. Grâce à l’archi-connu et langoureux « Angie », le disque se vendit très bien !
L’album des Sparks, « Gratuitous Sax And Senseless Violins » –1994– vient presqu’ici en seconde chance, je n’ai pas vraiment accroché à son contenu jusqu’à ce jour. C’est une ode au bizarre sur fond de musique très rythmée et très synthétique / électronique, sur laquelle la très bonne voix du chanteur vient se poser presque comme par accident.
Enfin, le second album de Fischer-Z, « Going Deaf For A Living » –1980– est sans doute moins efficace que leur troisième, mais reste très agréable aux oreilles, sans point faible à défaut de hit majeur !
Si l’on en croit la bande-annonce ci-dessous, nos héros ont pris un vrai coup de vieux –surtout lui-; il apparaît également qu’ils ont un fils… Leur chef a désormais une barbe grisonnante –et toujours l’air passablement dépassé par les événements-… Leur ennemi intime, que l’on avait cru mort un instant, est toujours vivant et semble fumer plus que jamais…
Ils reviennent bientôt, et c’est très vraisemblablement pour la toute dernière fois ! Ultime occasion de découvrir, enfin, la vérité qui nous échappait jusqu’ici ?
Est-ce parce que la révolution russe soviétique d’octobre 1917 « fête » ce mois-ci son centenaire que je me suis lancé ce matin dans une playlist russe ? Ce serait alors totalement inconscient, je ne viens de m’en rendre compte que maintenant ! Au demeurant, hors Shostakovich, absent de cette liste, et Prokofiev, un peu, les musiciens écoutés ce matin n’ont pas, ou guère, été marqués par cet événement ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.
C’est évident pour Tchaïkovsky et Rimsky-Korsakov, tout-à-fait morts en 1917. Du premier, je me suis tourné vers des interprétations très idiomatiques de deux de ses oeuvres les plus célèbres, assez rares dans nos contrées mais vraiment excellentes. Du second, j’ai retenu le très coloré et expressif « Schéhérazade », oeuvre contenant de réelles beautés orchestrales et ici interprétée avec opulence et beaucoup de couleurs.
La mort de Prokofiev passa totalement inaperçue dans un premier temps : il est décédé le même jour que Staline ! Musicien peu politisé, ayant passé une partie de sa vie en « occident », il s’inscrivit presque toujours en marge des « courants soviétiques ». Sa cinquième symphonie est très solide formellement, riche thématiquement et rythmiquement, et, comme toujours chez ce musicien, très bien orchestrée. L’album écouté ce jour est l’un des tout meilleurs disques enregistré par le chef, mais de loin pas son plus célèbre !
Enfin, « Le sacre du printemps » de Stravinsky est une oeuvre idéale, dans sa sauvagerie et ses contrastes dyamiques, pour tester les chaînes HiFi ! Hors cela, je ne l’aime pas tant que ça : dans le cadre d’une écoute domestique, elle fait assez peu sens, il faut vraiment aller l’écouter au concert… Quoi qu’il en soit, cette version est très réussie et très bien enregistrée –cf.extrait ci-dessous-. Et l’ensemble permet de passer une très agréable matinée !
On trouve ce joli mini-coffret de 2 CD –cliquer sur l’image pour la voir en plus grand– à prix relativement réduit en import US, sur la célèbre boutique en ligne dont le taux d’imposition devrait bientôt être revu à la hausse ! j’avais beaucoup aimé, par les mêmes, une intégrale des concertos pour piano de Beethoven acquise il y a fort longtemps –au moment de sa sortie en CD, soit vers la fin des années 80, c’est vous dire si c’est vieux-.
Comme j’aime beaucoup ces deux concertos pour piano –c’est à peu près tout ce que j’aime beaucoup de la musique de ce compositeur, qui me parle plutôt moyennement par ailleurs, en général-, j’ai sauté sur l’occasion et me voilà donc à les écouter avec beaucoup d’intérêt pour entamer la soirée.
Et je ne suis pas déçu : c’est à la hauteur de mes attentes et assez conforme à l’idée que je m’en faisais à l’aune des Beethoven sus-cités : un orchestre précis et très clair, un piano vif-argent, plutôt engagé malgré une vision résolument « objectiviste », mais non dénuée de passion –Leon Fleisher, pianiste américain, fut un élève du mythique Artur Schnabel : il ne saurait donc être tiède !-. C’est un complément assez idéal à ma version favorite dans ces productions –Emil Gilels et Eugen Jochum-.
Plus tard, une maladie neurologique priva temporairement le pianiste de l’usage de son bras droit : il restreignit forcément beaucoup son répertoire et se consacra plus intensément à l’enseignement. Mais ses quelques productions de la fin des années 50 et du début des années 60 sont généralement de fort belle qualité, et cet album ne déroge pas du tout à cette règle ! Le remastering est excellent et apporte une belle plus-value à des prises de son CBS anciennes mais convenables –les pressages CBS français des LP étaient en général assez médiocres, et je me suis longtemps tenu éloigné des productions de cette firme-.
Au terme d’une journée longue, plutôt pluvieuse et laborieuse, une petite playlist réalisée selon le principe d’une exploration aléatoire de l’alphabet est de rigueur. Aujourd’hui, j’attaque la lettre F –cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.
Cela va de la pop jubilatoire de B-52’s – « Funplex », leur dernier album studio, selon mes informations, datant de 2008, soit presque dix ans quand même !– à la musique au style varié et indéfinissable de Tom Waits –son excellent « Frank’Wild Years », sorti en 1987-, en passant par le rockabilly psychédélique –c’est eux qui le disent– des Cramps dans un de leurs derniers disques, paru en 2003, « Fiends Of Dope Island » : 46 minutes d’éclate totale et de musique totalement déjantée –même si le groupe formé autour de Lux Interior et Poison Ivy s’était quelque peu assagi en vieillissant, comme on peut le voir dans la vidéo proposée à la fin de la notule, extraite d’un concert à Oslo en 2006, où Lux Interior est vraiment sobre dans ses épanchements– !
Pour compléter cette belle série, l’album plus ancien « From The Beginning » des Small Faces -1967- s’inscrit dans une veine Mod très British !
Ça commençait à faire un peu longtemps que cette rubrique avait été laissée en friche. Vous pouvez en retrouver tous les épisodes précédents ici. Aujourd’hui, la liste sera consacrée Johann Sebastian Bach –prononcer [baR] plutôt que [bak] pour ne pas avoir l’air trop ridicule ou ressembler à un commentateur sportif français incapable de prononcer certains noms de joueurs convenablement : c’est à la fois cocasse et gênant…-.
Assez longtemps, mes oreilles ont été relativement hermétiques à sa musique, hors quelques très grands « tubes » issus de son énorme production. Aujourd’hui encore, je m’impose un tri assez sévère, et certaines oeuvres m’échappent totalement, ou m’ennuient assez profondément. La liste proposée est donc forcément partielle et partiale –cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.
Cette liste mêle allègrement les interprétations HIP les plus récentes à des versions parfois anciennes –par exemple : les sonates et partitas pour violon de Joanna Martzy, que je trouve, personnellement, exceptionnelles, mais qui seront jugées trop « romantiques » par d’autres; les sonates pour violoncelle par Janos Starker-. Les Variations Goldberg par Glenn Gould –seconde version studio– ne seront pas non plus du goût de tout le monde, mais elles sont du mien, et c’est vers cette version que je reviens le plus spontanément.
Les quatre autres albums proposent tous des oeuvres dans des versions qui, un jour ou l’autre, firent relativement sensation à leur parution. Il s’agit de versions HIP qui ont bien passé le test du temps –sauf pour ce qui concerne les sonates pour clavecin et violon : le disque est paru récemment et s’avère formidable !-.
A nouveau mois, nouvelle surprise ! Comme toujours, la surprise du mois précédent est retirée du serveur.
Vous trouverez donc la traditionnelle surprise mensuelle ici. Elle n’a aucun rapport avec l’automne –vous échapperez donc à une version des quatre saisons de Vivaldi !-, ni même avec une notule que j’aurais récemment publiée, et devrait donc être d’autant plus surprenante ! Malgré un agenda un peu chargé ces derniers jours, j’ai essayé d’y consacrer un peu de temps quand même… ENJOY !