Playlist « Mozart à l’ancienne »

Le titre de cette playlist peut paraître trompeur : jouer « Mozart à l’ancienne », c’est grosso modo, faire fi des apports du courant « HIP », et non pas jouer Mozart sur instruments anciens ou en formation réduite comme il est le plus souvent de tradition désormais : ici, les albums du jour s’inscrivent dans la plus pure tradition d’une vision large et fondée sur un orchestre relativement opulent. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Les lecteurs les plus anciens de ce blog savent déjà que Mozart ne fait pas souvent partie du répertoire que j’écoute régulièrement et que je ne goûte pas spécialement cette musique je qui me paraît essentiellement belle et aimable mais assez rapidement lassante. Et pourtant, ce n’est pas faute d’essayer temps à autre… Comme aujourd’hui !

• La symphonie 40 trouve ici, à mes oreilles au moins –mais elle a été également, et de manière sans doute surprenante pour les mozartiens les plus aguerris, portée en tête d’une discographie comparée dans je ne sais plus quelle revue il y a assez longtemps…– la plus belle version de la discographie de cette oeuvre. C’est la seule oeuvre symphonique de Mozart que j’écoute un peu régulièrement, au sein d’un corpus abondant mais de qualité très inégale à mon avis.

• La symphonie 41 est sans doute la plus ambitieuse du compositeur : je ne savais même plus à quoi elle ressemblait –hors la fugue finale très connue– avant de la réécouter ce matin –c’est, finalement, mieux que dans mes lointains souvenirs-, dans une interprétation très célèbre tirée d’une fameuse intégrale, qui fut longtemps la seule inscrite au catalogue et y est quasiment toujours demeurée sous une forme ou une autre –cliquer sur l’imagette de droite pour la voir en plus grand– : je n’ai écouté les 34 premières qu’une seule fois sans doute, et je ne compte pas y revenir très souvent : pour le coup, les versions HIP de ces oeuvres « de jeunesse » –sachant que Mozart est mort à 35 ans– me semblent vraiment préférables…

• Enfin, les 20ème et 23ème concertos pour piano sont, de très loin, mes deux préférés de Mozart, qui en composa également beaucoup –là encore, le corpus est abondant et me semble assez inégal, mais d’une qualité cependant plus constante que pour les symphonies-. Je chéris cette version, totalement désuète et surannée sans doute, mais réellement formidable !

Le bonheur du jour, c’est que je peux désormais –enfin ! – commencer à lever le pied professionnellement parlant et envisager de bientôt « penser vacances » après une période bien chargée !

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Surprise estivale

Juillet est arrivé presque sans prévenir tant mon agenda reste chargé et même si la météo capricieuse des derniers jours n’en laisse à peu près rien paraître : entre canicules sporadiques et orages de grêle très rafraichissants –qui rendent certains repas en terrasse complètement aléatoires : manger sous la pluie et dans le vent n’est pas une expérience enrichissante ! -, c’est un yoyo permanent !

Ce n’est pas une raison pour autant de négliger de vous livrer la traditionnelle surprise mensuelle, qui vous propose cette fois un artiste un peu passé sous les radars désormais, mais remarquablement talentueux et éclectique. Le tout, généralement, dans des prises de son de démonstration –et avec un bassiste exceptionnel– ! C’est désormais disponible ici.

ENJOY !

Playlist Chanson française -de qualité-

La « chanson française », ce symbole de la sacro-sainte exception culturelle française –l’autre étant le cinéma bavard où il ne se passe rien…-, j’en écoute rarement, voire presque jamais, mais lorsqu’il m’arrive parfois de m’y adonner, cela donne cette playlist plutôt excellente ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Evidemment, les artistes qui la constituent sont assez éloignés des premières places des hit-parades nationaux, même s’ils ont chacun connu, à un moment ou un autre de leur carrière, leur petit succès hexagonal –la fameuse exception culturelle française rayonne assez peu à l’échelle internationale…-.
Cette playlist, à laquelle j’aurais pu rajouter un album de Thiéfaine –ce que je n’ai pas fait faute de temps…-, contient quelques jolies pépites dont je ne me lasse pas, et l’abum de Bashung –adaptation glauque mais réussie du mythique mais déjà glauque et profondément dépressif à l’origine– « L’homme à tête de chou » de Gainsbourg est un vrai sommet de réinterpréatation !

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