Dyslexie du clavier !

Un lecteur de ce blog m’a récemment fait remarquer, à juste titre, les nombreuses et parfois cocasses coquilles qui parsèment les notules. Ma pratique du « tapuscrit » est pourtant ancienne et mes doigts sont relativement véloces sur le clavier, mais tapent assez souvent à côté, du fait d’un apprentissage en autodidacte imparfait et dans l’urgence.

Remontons un peu le temps ! J’ai été confronté pour la première fois à un clavier lors de la finalisation de la rédaction de mon mémoire de maîtrise d’histoire contemporaine –plus de 220 pages tapuscrites et une trentaine de pages d’annexes dans sa version définitive-, il y a plus de 35 ans. En ce temps-là, où un ordinateur coûtait encore un bras, voire les deux, certains étudiants n’hésitaient pas à confier ce travail fastidieux à des professionnels spécialisés, moyennant finance évidemment. Pour ma part, j’avais d’abord acheté une machine à écrire portative, mais, après avoir terminé la première page qui avait tout de même nécessité une vingtaine de feuilles qui ont fini à la corbeille, j’ai rapidement compris que tous les arbres de la création seraient insuffisants pour accomplir ce travail. Machine à écrire remisée, donc, et début de mon passage au Macintosh : un Mac SE 4/40 : méthode qui avait le mérite de permettre de se tromper sans grande conséquence, sous réserve d’une lecture un peu attentive.

Par la suite, mes autres travaux de rédaction –études, écrits professionnels…– ont presque toujours « zappé » le manuscrit pour un passage direct au clavier de l’ordinateur, ce qui offre une souplesse et une méthodologie de travail sans égales, à mon avis au moins. Petit à petit, j’ai réussi à saisir relativement rapidement, en utilisant tous mes doigts ou presque, mais au prix des coquilles évoquées plus haut –et je ne me relis pas très attentivement, les enjeux n’étant pas les mêmes que pour un travail universitaire ou un rapport professionnel…– !

Sauf erreur de ma part, cette notule est garantie sans coquille !

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