Dans quelques petites heures, nous partirons pour les dunes, les digues, les belles plages face aux falaises anglaises et la gastronomie locale roborative !
Une météo agréable et clémente nous y attend –cliquer sur l’image pour en voir le détail-, assez similaire à celle de l’an dernier si l’on en croit les prévisions, qui s’étaient avérées relativement fiables : peu de pluie, pas de grosses chaleurs, et c’est tant mieux !
Les derniers préparatifs sont achevés si je me réfère à mon ersatz de check-list et un semblant de programmation culturelle est également établi –le festival de piano du Touquet commence un peu plus tard cette année, je n’ai guère eu le choix…, mais je me réserve également la possibilité d’aller voir ce concert, le cas échéant-.
Ne reste qu’à charger modérément la voiture et en route pour six petites heures ! Vraisemblablement, en raison de notre destination, nous échapperons même aux prévisions en rouge et noir de « Bison Futé ».
En attendant, le blog est en pause pour la prochaine quinzaine.
Je vous entretenais déjà, ici ou encore là, de mes interrogations face à la « mode » du retour au vinyle, dont certains aspects, assurément, continuent à m’échapper… Et ce n’est pas ce qui suit qui va renforcer mes certitudes, bien au contraire !
Un sondage effectué par la BBC en Angleterre –la taille de l’échantillon n’est pas précisée, mais si l’article évoque un sondage et non une enquête d’opinion, cet échantillon doit être standardisé et assez large pour être significatif…– vient abonder ces interrogations face à ce phénomène qu’on pourrait qualifier de fétichisme –le fétiche est un report de l’affectivité sur un objet unique ou composé, symbolique, en lui attribuant une efficacité supérieure à la sienne sur la réalité-pour presque la moitié des amateurs de 45 et 33 tours, puisqu’en effet près de la moitié des acheteurs dépensent des sommes parfois non négligeables pour une chose dont ils ne semblent pas avoir la moindre utilité –à part peut-être encadrer les pochettes : j’ai vu hier, au centre commercial du coin, un rayon « cadres pour 33T, 34×34 », près de 10€« – ! Etonnant, non ? –Cliquer sur l’image pour lire confortablement les résultats du sondage-.
En complément, un petit documentaire –27 minutes– encore disponible sur la chaîne Arte ce jour s’intéresse à la qualité comparée du son entre mp3, CD et vinyle. Et, à la fin, ce n’est pas le vinyle qui gagne. Mais ça, on le savait déjà… 😛
On peut voir actuellement une assez belle exposition consacrée à la saga de Tolkien « Lord Of The Rings » à Strasbourg, en lien avec le Château du Haut-Koenigsbourg, qui connut une histoire particulièrement tourmentée.
A priori, les liens semblent ténus entre Strasbourg/le Bas-Rhin et Aragorn ou Gollum, non ? Et pourtant… Il apparaît que le directeur artistique de la trilogie des films, John Howe, a fait ses études à l’École supérieures des Arts décoratifs de Strasbourg, et que c’est sa passion pour cet univers « médiéval-fantasy », déjà notable dans un très beau livre d’illustrations consacré aux gargouilles de la cathédrale de cette ville, qui a attiré l’attention du réalisateur des films, Peter Jackson.
Ce dernier qui l’a donc embauché pour créer les décors et les costumes desdits films –puis de leur suite, qui se passe en réalité antérieurement, « Le Hobbit »-, ainsi que l’ensemble du décorum architectural, pour lesquels John Howe s’est largement inspiré du château du Haut-Koenigsbourg et de son mobilier, donc, mais également de quelques-unes des armes défensives des soldats médiévaux gardant le château –gantelets, casques notamment-. Le parallèle entre être les deux mondes est, pour le coup, très intéressant.
Certaines figurines de résine sont époustouflantes de réalisme et « grandeur nature », mais la prise de photographies est assez complexe, du fait d’une lumière faiblarde et de l’exposition de nombreuses « statues » derrière des vitrines, ce qui occasionne des reflets difficiles à maîtriser dans de bonnes conditions. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand. Les images sont en assez basse résolution, malheureusement…-.
Depuis le referendum sur le Brexit, il y a un peu plus d’un an, les Anglais semblent parfois marcher sur la tête –il n’y a qu’à lire en ligne leur presse locale pour prendre connaissance d’une réelle forme de désarroi qui saisit certains Anglais (sauf dans la lecture invariablement désopilante des commentaires de lecteurs des articles à « vocation politique » du Daily Mail : essayez, pour voir, vous ne serez pas déçu…), qui vont se retrouver tout seuls, là-bas, sur leur île…-.
Pour nous, continentaux, c’est l’occasion de faire de bonnes affaires, tout en s’interrogeant sur leur bien-fondé : le très bon label Hyperion solde une partie de son fond de catalogue au prix très attractif de 2,50£ le CD, ce qui, en prenant en compte la qualité éditoriale de ces beaux objets, ne doit même pas leur permettre de rentrer dans les frais engagés pour l’édition et la production desdits CD. Et, vraiment, il y a de très belles affaires à faire, d’autant qu’en fonction de la somme dépensée, des réductions tarifaires sont encore appliquées ! –Cliquer sur l’image de droite pour la voir en plus grand-.
A contrario, les mêmes CD, en téléchargement –compressés au format mp3 ou non compressés– restent « au prix catalogue », soit, a minima, le double de l’objet physique ! Au motif, tout simplement, qu’on n’a pas besoin de brader un fichier numérique, puisqu’il n’encombre aucune étagère… Il fallait y penser, en effet ! –Cliquer sur l’image pour vérifier par vous-même cette aberration !-.
L’opération dure tout le mois d’août : achetez des CD ! M’est avis que, très vite, il ne restera pas grand-chose, même si le catalogue sacrifié comporte de nombreuses raretés très peu connues et s’adresse essentiellement aux amateurs désireux de faire de nouvelles découvertes.
Août, traditionnellement, c’est le mois des surprises un peu copieuses : c’est encore la cas cette année ! Vous la trouverez donc en suivant ce lien, avant de faire preuve de plus ou moins de patience selon la vitesse de votre connexion. Une fois n’est pas coutume, j’ai eu un peu de temps à y consacrer.
De quoi passer agréablement cette seconde moitié de l’été, en attendant la rentrée, qui vient toujours trop vite… Comme toujours, la surprise précédent est désormais retirée du serveur. ENJOY!
C’est comme les périodes de soldes : tout doit disparaître ! Avant la fermeture d’été de l’atelier, je vous rappelle qu’il reste deux devinettes en rade !
J’ai fait mon deuil de la plus ancienne, ayant bien compris que la nouvelle géographie, c’est comme les mathématiques modernes –c’est comme ça que j’ai appris les maths, tout petit, et j’en garde un souvenir attendri…– ou l’orthographe rénovée : ce n’est pas vraiment du goût des lecteurs réguliers et occasionnels de ce blog !
En revanche, la seconde reste relativement accessible avec un peu d’attention… Sa résolution vaudra un joli cadeau à son auteur !
Plus qu’une semaine d’attente… –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand et sur l’extrait sonore qui l’accompagne idéalement…-.
En attendant, je m’affaire tranquillement aux préparatifs : petit entretien de l’appareil photo, et, surtout, chargement de l’iPad en livres et en musique, j’ai toute une série de lectures de vacances –essentiellement : des romans policiers et une ou deux biographies « politiques »– et d’écoutes en attente…
Aperture était le logiciel de traitement de photos que j’utilisais jusqu’à très récemment, mais il n’est plus mis à jour par Apple depuis maintenant plusieurs années et il commence, au fil des mises à jour système, à présenter quelques bugs récurrents… Du coup, je dois me résoudre à l’abandonner, sans doute définitivement ! A la place, l’éditeur à la pomme a développé un petit logiciel très utile pour cataloguer ses photos sur un téléphone, une tablette, voire un ordinateur : Photos.app
Sauf que ses fonctions de traitement d’image sont modestes et carrément basiques… Et pourtant, j’ai fini par l’adopter, après en avoir essayé beaucoup d’autres, dont aucun ne gérait avec autant d’aisance un catalogue d’images, parce que des éditeurs extérieurs ont développé des modules detraitement très performants, qui s’interfèrent simplement avec photos.app. –Cliquer sur les images pour les voir en plus grand-.
Du coup, je retrouve presque mes marques, et je peux développer mes fichiers .raw sans perdre trop de mes repères. Comme je vais rarement au-delà de ce traitement global de l’image, ça devrait me convenir pour les années à venir !
The CookingCat achète chaque semaine les légumes qu’on mange –surtout elle, parce qu’elle ramène des trucs exotiques du genre topinambour, qui servit naguère à faire de carburant et qu’il est vain de vouloir me faire manger…– chez un producteur local « Bio ». Achats que je me sens régulièrement obligé de compléter par des choses plus traditionnelles comestibles trouvées ailleurs, pour le coup…
Hier, elle a ramené cette drôle de chose, assez énorme et pesant un bon poids –sachant qu’elle est posée sur un verre pouvant facilement contenir 33cl de bière, sans compte la mousse, je vous laisse imaginer la taille de l’engin-.
Il paraît que ce serait une aubergine… c’est du moins comme cela qu’elle me l’a présentée, mais j’ai comme un doute ! Mais sa couleur est jolie, bien que différente celle a priori attendue pour une aubergine, du moins dans mon esprit !
–Cliquer sur l’image pour a voir en plus grand, ce qui vous donnera une petite idée de la chose et sera toujours trois fois plus petit que la réalité…-.
A voir si j’en mangerai, je n’éprouve pas de grande passion pour ce légume…
Pour rester dans la tonalité de la notule précédente, et parce que très bientôt je verrai l’Angleterre juste en face, pendant les vacances, une petite playlist entamée dès l’aube, et consacrée à la musique anglaise pré-baroque et baroque.
Néanmoins, si ces musiciens s’illustrèrent dans la musique chorale, en bons Anglais qui se respectent, cette playlist n’est consacrée qu’à de la musique instrumentale, plus facile à écouter à volume sonore un peu réduit à une heure très matinale… –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.
Ça commence avec Orlando Gibbons, dans des pièces de viole absolument recommandée pour entamer tranquillement n’importe quelle journée ! Gibbons, peu connu de nos jours, bénéficiant d’une exceptionnelle renommée de son vivant, et produisit notamment des pièces chorales d’une grande beauté. Il connut un regain d’intérêt, étonnamment, par le biais du pianiste Glenn Gould, dont il était le compositeur préféré et qui le considérait comme l’un des plus grands musiciens ayant jamais vécu, n’hésitant pas à la comparer à Beethoven et Webern.
La playlist se poursuit avec Henry Purcell, que les Anglais considèrent comme « le père de la musique anglaise ». Mort très jeune -à 35 ans comme Mozart-, sa réputation, dans son pays natal, lui survécut et traversa les siècles, faisant de lui, au moins jusqu’au début du 20ème siècle, le musicien anglais le plus célèbre, si l’on excepte Handel, qui était né allemand.
« Water Music » de Handel est une pièce de circonstance écrite pour égayer une promenade du roi George Ier sur la Tamise. L’oeuvre est archi-célèbre et c’est vraisemblablement, avec « Messiah », la plus connue du compositeur. Ses mélodies faciles et son style brillant –cf. extrait en fin de notule– en font une oeuvre très populaire, très souvent enregistrée depuis l’apparition du disque. Les Anglais en raffolent !
Enfin, William Boyce est à peine plus tardif, et composa notamment huit « symphonies » -arrangements de pièces diverses publiées auparavant- d’un abord aisé et d’une veine mélodique des plus agréables. Il partage avec Beethoven la particularité d’être atteint de surdité, ce qui mit, tardivement, un frein définitif à sa carrière.