Toute la presse commence à en encore ce matin, mais l’histoire détaillée a peiné à émerger… Souhaitons la bienvenue à Meltdown et Spectre, deux mignons mais très méchants bugs informatiques, qui se cachent partout, et dont l’étendue des dégâts potentiels reste à ce jour difficile à évaluer…
Alors que je vis, ici, les volets bien fermés depuis le début de la matinée pour cause de tempête –ça a soufflé vraiment fort vers 7 heures, il pleut abondamment et des objets volent dans la rue, mais pas encore de tuiles tombées, même si le vent semble reprendre à nouveau…-, la première surprise de l’année vous attend!ENJOY !
De quoi passer la journée un peu au chaud, en attendant que les éléments se calment ! Retour d’un peu plus de clémence pour cet après-midi, paraît-il…
2018 prolonge 2017 via les playlists alphabétiques, puisque je n’avais pas réussi à épuiser le concept l’année passée… Aujourd’hui, la lettre S, pour laquelle le choix était si vaste que j’aurais pu réaliser quelques playlists supplémentaires vraiment aguichantes… –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.
• Commencer la journée avec « Smile », de Brian Wilson –2004– est réjouissant et vivifiant, de quoi se mettre de très bonne humeur jusqu’au lendemain ! Conçu pour les Beach Boys en 1967, à l’époque où Les Beatles enregistraient « Sgt. Pepper’s Lonely Hearts Club Band », j’aurais pu ajouter celui-ci à la playlist du jour, mais il n’aurait pas soutenu la comparaison avec « Smile », cette « symphonie de poche adolescente » comme l’appelait son créateur… Des errances de sa composition à sa création tardive, tout, ou presque, a été dit sur cet album pour lequel l’adjectif « mythique » n’est pas usurpé !
• The Cure, « Seventeen Seconds », 1980. Deuxième album du groupe –et premier opus de ce que certains critiques appellent la « Trilogie glacée »-, ici en quatuor –guitare, basse, batterie, clavier-. Le contraste avec « Smile » est saisissant : ici, tout est brumeux et figé, très épuré, à la limite du murmure parfois. J’aime beaucoup ce très beau disque, que je classe dans mon trio de tête des productions du groupe, avec « Pornography » et « Disintegration ».
• The Rolling Stones, « Some Girls : The Complete Demos », 1978. Seconde partie d’une édition « Deluxe » de l’album : des chutes de studio, des reprises, des compositions originales non retenues pour l’album final… Intéressant, mais pas édifiant ! L’album comporte deux blues, dont le premier est gâché par la slide guitar maigrelette de Ronnie Wood… La tournée US qui suivit connut un très gros succès.
• AS Dragon, « Spanked », 2003. A mes oreilles, l’un des tout meilleurs disques produit par un groupe français au 21ème siècle, même si la plupart des chansons sont en anglais- ! Des compositions énergiques très bien interprétées –cf. extrait ci-dessous-, beaucoup de diversité et une très belle mise en musique du poème de Baudelaire : « Un hémisphère dans une chevelure », qui me fait immanquablement penser au « Dirt » des Stooges, l’une des influences revendiquée du groupe français.
Aujourd’hui, comme traditionnellement ici au Jour de l’An, j’ai vaguement regardé le concert du Nouvel An retransmis depuis la philharmonie de Vienne, d’un ciel un peu distrait, parce que le programme n’était pas extraordinairement folichon, et que c’était assez prosaïquement dirigé, ai-je trouvé, par un chef que je ne goûte guère en général de le répertoire symphonique. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.
La plus grande fille de TheCookingCat, vaguement féministe à ses heures et qui n’avait jamais été confronté au Philharmonique de Vienne, a tout de même remarqué qu’il n’y avait pas de femme dans cet orchestre –si si, rassurons-la : la harpe et la flûte piccolo étaient tenues par des femmes !– et que la musique classique était donc un univers de machos. Dont acte !
Le plus rigolo, quand on est un peu habitué à l’exercice, c’est de voir les changements de musiciens au fil du temps, et de faire des paris sur les futurs départs en retraite au sein des différents pupitres…
Quoi qu’il en soit, pour me réconcilier avec ce répertoire, dont je suis particulièrement friand, et avec les grands souvenirs que j’ai en mémoire de cet événement, je me suis vite retourné vers Karajan 1987 -longuement préparé à cette occasion, l’orchestre joue merveilleusement bien pour le vieux chef et l’on sent les musiciens très concernés et très concentrés– et Carlos Kleiber 1989, qui sont sans doute les deux plus beaux événements de ce genre dont le disque ait gardé la trace, au moins à mes oreilles…
Tombé du lit ce matin très tôt, parce que le radio-réveil de TheCookingCat diffusait une musique vraiment insupportable –le mot est faible…– qui m’a propulsé sur mes pieds, je me suis bâti cette petite playlist pour réparer cette tragique erreur mes oreilles, et me confronter à des « grandes oeuvres » dans le cadre d’une écoute domestique tranquille pour le voisinage ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.
On trouve donc des transcriptions pour petits ensembles, très alléchantes et joliment colorées : • de la 7ème symphonie de Bruckner; • de la 7ème symphonie de Beethoven –cf. extrait ci-dessous-; • de valses de Strauss pour petits ensemble de salon, écrites par Berg, Webern et Schönberg : idéal pour préparer le concert du Nouvel An de demain…
ainsi qu’une transcription pour piano « main gauche », écrite par Brahms, de la chaconne pour violon de Bach.
Toutes ces oeuvres peuvent s’écouter à volume relativement modéré, vu l’heure, et, de surcroît, trouvent dans ces transcriptions de nouvelles couleurs très agréables. De quoi commencer tranquillement cette dernière journée de l’année, qui s’annonce plutôt chargée !
Aujourd’hui, histoire de rire un peu, j’ai voulu écouter quelques sonates de Beethoven par « Herr Professor Doktor » Alfred Brendel –l’une des rares intégrales de ces oeuvres que je n’aime pas du tout– : impossible de remettre la main dessus ! Or, je suis sûr de ne pas l’avoir vendue –cela m’arrive excessivement rarement– ou donnée à une médiathèque, sort généralement réservé aux doublons, justement parce que ce n’était pas un doublon…
J’ai donc dû la prêter, mais je ne sais plus ni quand, ni à qui… Partie de rigolade remise à plus tard –ou à jamais ?-, donc ! Au demeurant, vu que dans mon souvenir, c’était vraiment très mauvais, ça ne me désole pas plus que ça… Et je ne peux même plus vérifier si j’avais tort, ou non, dans mon appréciation –sachant que par ailleurs, de nombreuses revues spécialisées, en France, en ont toujours pensé et dit le plus grand bien…-.
Après les ripailles de ces derniers jours et du temps consacré, un peu, à la découverte de mes cadeaux de Noël –beaucoup de piano, donc– et, beaucoup, à une activité professionnelle qui me pèse, chaque fin d’année –ce n’est pas difficile, mais ça nécessite pas mal de recherche et de tri parmi les résultats…-, j’ai opté, aujourd’hui, pour une playlist consacrée à la lettre R ! Assurément, la fin de l’alphabet ne sera pas atteinte avant la fin de l’année ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.
Vu la fréquence de cette lettre, le choix était vaste ! J’ai donc retenu : • deux albums de glam-rock très différents, bien qu’ils partagent quasiment les mêmes musiciens : « (The) Rise And Fall Of Ziggy Stardust And The Spiders From Mars » de David Bowie –1972– et l’excellent live de Lou Reed, « Rock’n’Roll Animal », paru en 1974, qui est en fait le premier témoignage de sa tournée 1974, et fut suivi d’un second opus, « Live », paru en 1975 seulement et, curieusement, beaucoup moins populaire; • l’excellent « Répression » de Trust –1980-, deuxième et sans doute le meilleur album de ce groupe très inégal, et qui fut ultérieurement confronté aux changements incessants de personnels. Bien évidemment, à peu près tout le monde connaît l’immense succès proposé en extrait ci-dessous, qui fit énormément pour la popularité de ce groupe, et que le public reprenait à tue-tête lors des concerts –je les avais vus lors de la tournée qui suivit la parution de ce disque : excellent souvenir !-;
Edit : à la demande unanime de Christophe, un second extrait de cet excellent album, moins populaire que le précédent…
• enfin, un album peu connu des Rolling Stones, « Rock’n’Roll Circus », qui connut un drôle de destin : il s’agit de la bande sonore du mini-festival organisé par le groupe en décembre 1968, regroupant la fine fleur des artistes anglais de l’époque dans le cadre d’un spectacle de cirque en musique –impayable Keith Moon en clown, par exemple, ou encore Mick Jagger en Monsieur Loyal, introduisant les « numéros » de chacun : Taj Mahal, The Who, Marianne Faithfull, ainsi que le super groupe formé par John Lennon, Keith Richards, Eric Clapton et Mitch Mitchell pour un Yer Blues d’anthologie-. Les Rolling Stones, peu satisfaits du résultat, refusèrent longtemps la publication du film et du disque, qui ne parurent officiellement qu’en 1995. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.