Playlist en quatrième vitesse

Après les playlists thématiques de ces derniers jours, je repasse à autre chose en mode quatrième vitesse !
Quatre quatrièmes symphonies, donc, écoutées exactement dans l’ordre affiché, et dans la première version me tombant sous la main pour chacune d’entre elles, même si ce ne sont pas nécessairement mes préférées –cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

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J’ai toujours eu un faible pour la quatrième symphonie de Beethoven, dont le seul tort est d’être coincée entre les géniales troisième et cinquième du grand sourd. Schumann en parlait comme d’ «une frêle jeune fille grecque prise entre deux divinités nordiques» : c’est faire une grande injustice à cette symphonie, dont l’introduction mystérieuse est vraiment magnifique, avant de laisser place à un discours plein de contrastes et qui ne manque pas de vigueur.
Les quatrièmes symphonies de Bruckner et de Mahler sont peut-être les plus accessibles de leurs compositeurs respectifs, et celle de Mendelssohn est gorgée de soleil !

Quant à cette playlist, je pourrai éventuellement la prolonger par les quatrièmes de Brahms,Schumann, Tchaikovsky et Sibelius : une journée très classique consacrée au « grand répertoire » !

Playlist « La suite de la suite »

Parfois, quand j’ai un peu de temps, j’inscris mes playlist dans le cadre d’un projet plus global, mêlant recherches thématiques et lectures diverses. C’était le cas ces trois derniers jours, depuis l’écoute du « Berlin » de Lou Reed en live, prolongée hier par la réécoute du Velvet Underground, puis par cette playlist consacrée essentiellement à John Cale, son compère créatif au sein du groupe, qui connut une carrière en solo extrêmement riche et diversifiée.

Son dernier concert parisien constituait une recréation personnelle des deux premiers albums du groupe, que Lou Reed avait eu tendance à s’accaparer après sa dissolution -critiques à lire ici ou -. Et puis, Nirvana apparaît comme l’un des enfants spirituels du Velvet Underground et l’album écouté comporte, dans sa réédition, une reprise de « Here she comes now » très engageante. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

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John Cale n’est pas moins personnel que Lou Reed –ni moins subversif, au contraire : mais il l’exprime différemment– dans ses compositions et sans doute bien plus varié dans les thèmes abordés –et, pour tout dire, beaucoup moins glauque en général-.
Musicalement, c’est souvent très ambitieux, son passé de musicien classique –interprète et apprenti-compositeur auprès de LaMonte Young– lui facilitant notablement la tâche : monsieur connaît la musique et ça s’entend : « Words for the dying » –en écoute intégrale ici– comporte ainsi des morceaux symphoniques illustrant des poèmes de Dylan Thomas, le tout est très classique et très agréable à l’écoute. Quant à « Paris 1919 », paru en même temps que Berlin, c’est un album admirable et inventif. A son écoute, on se dit qu’il valait mieux vivre à Paris qu’à Berlin, en 1973 !

Playlist en forme de suite

La playlist du jour s’inscrit dans le droit fil de celle présentée hier, même si elle s’avère très nettement moins variée, puisqu’elle est exclusivement consacrée aux quatre albums du Velvet Underground, ce groupe new-yorkais qui ne connut qu’un succès posthume –ça ne marcha pas fort avant la décomposition assez rapide, puis la séparation définitive : querelles d’ego entre ses deux fondateurs Lou Reed et John Cale, échecs commerciaux répétés…-.

Le groupe eut le temps d’enregistrer quatre albums : les deux premiers sont réellement d’avant-garde –John Cale vient du monde de la musique classique, il a beaucoup travaillé avec les musiciens du courant « minimaliste » et son alto donne une couleur très originale à la musique-, les deux suivants sont nettement plus classiques et conformes aux standards de l’époque. Leur écoute exhaustive dans l’ordre de leur publication est à ce titre tout-à-fait révélatrice. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

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Produit à ses début par Andy Warhol –auteur de la pochette du premier album-, le Velvet Underground marque l’émergence d’un rock urbain de la côte est des Etats-Unis, en lien avec l’intelligentsia qui fréquentait alors la Factory du peintre-photographe. Plus de quarante ans après, tout cela n’a pas toujours très bien vieilli, et s’avère beaucoup moins marquant sans doute qu’au moment de sa parution, même si la musique du Velvet Underground a profondément influencé un nombre conséquent d’artistes par la suite : David Bowie, Iggy Pop et, surtout, toute la mouvance punk ou celle du « Rock alternatif » .

Playlist contrastée

Entamée hier et poursuivie aujourd’hui, cette playlist –cliquer sur l’image pour la voir en plus grand– est marquée essentiellement par « Berlin » de Lou Reed, interprété et enregistré intégralement en live, à une époque –2008– où l’artiste avait ressorti l’album de ses oubliettes personnelles où il était enfermé depuis la fin des années 70.

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L’album initial, en 1973, profondément dépressif et claustrophobe, fut un échec commercial retentissant, malgré ses ambitions et ses pointures –les frères Brecker aux cuivres, Ansley Dunbar et BJ Wilson à la batterie, Jack Bruce à la basse, Steve Hunter à la guitare, parmi d’autres-. Trop produit, trop trash selon certains, sans chanson vraiment marquante au même titre que « Walk on the wild side », et puis Lou Reed commençait à parler ses textes autant qu’il les chantait. Pourtant, la musique est d’une réelle beauté et certains textes sont poignants, mais le tout est parfaitement glauque au sens premier du terme : les bas-fonds de l’âme humaine évoluant dans les bas-fonds des arrière-cours les plus sordides de Berlin.
La version live est assez proche de l’original, les musiciens retenus s’inscrivent respectueusement dans les traces de leurs prédécesseurs, sans grande originalité mais non sans talent –seul l’ancêtre Steve Hunter brode largement de jolies nappes de guitare électrique-, même si la voix a vieilli et que la mise en mots ne fonctionne pas toujours aussi bien, à force de triturer le rythme dans tous les sens, au risque de décalage pas très heureux. L’ensemble valait bien cependant un petit extrait, ci-dessous –dont les paroles sont ici-.
Après tout cela, rien de mieux qu’un petit B52’s dynamique et entraînant pour retrouver un large sourire !

Playlist Très Grand-Est

CarteDerisionDepuis hier, j’habite dans le « Grand-Est », sans avoir déménagé 😉 !
Evidemment, tout cela dépend complètement de l’idée qu’on s’en fait selon le point vue auquel on se place : certains amis en Allemagne trouveront que cette nouvelle désignation est complètement… à l’ouest ! Faisons fi de ce mauvais esprit et soulignons cependant que tout cela dénote aussi un sacré manque d’imagination du fameux comité de réflexion mis en place pour trouver un nom adapté !

Pour le coup, c’est donc une playlist du très lointain et très grand-est que j’écoute aujourd’hui : musique aussi bariolée que les pochettes sont colorées, en fort contraste avec la playlist présentée hier !
Le CD consacré à Shostakovich, récemment sorti, est très bien, et très bien enregistré de surcroît : le contraste sonore est tout aussi saisissant ! Quant à la « Pathétique » de Tchaikovsky, elle est remarquablement interprétée par un tout jeune chef, bien trop tôt disparu.-Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

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Playlist en noir et blanc

Une petite plongée dans le passé, depuis hier, avec cette playlist en noir et blanc –les enregistrements s’étalent de la fin des années 30 au début des années 50-.  Ils datent donc tous d’avant la généralisation de la stéréo, mais bénéficient tous d’une production très soignée et restent très facilement audibles de nos jours, même le plus ancien.
Alors donc, plus c’est vieux, meilleur c’est ? Que nenni ! Mais c’est un petit morceau d’histoire que l’on entend, avec sa part de mythe et de légende. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

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Il y a des oeuvres que l’on ne jouera sans doute plus jamais ainsi –le Mozart de Beecham, très daté de style et d’approche; le Brahms de Furtwängler est très personnel– et d’autres que l’on aimerait entendre interprétées de manière aussi élégante et racée –le Strauss de Krauss-. Quant au Beethoven de Toscanini, aux sonorités très mates, il influença tout le courant HIP largement postérieur.

Intelligence artificielle : fonctionnement et perspectives

DiablotinQuizCette petite vidéo, très intéressante –le site « Science étonnante », de David Louapre est une mine d’informations à caractère scientifique présentées avec clarté et pédagogie– nous explique à la fois la problématique générale de l’intelligence artificielle –vidéo entière-, mais également le fonctionnement plus spécifique qui a permis à AlphaGo de gagner au jeu de GO contre l’un des tout meilleurs joueur au monde –à partir de 8 minutes environ-, au-delà de la seule puissance brute, suffisante aux échecs par exemple.

Notamment, on apprendra qu’une part intuition est désormais envisageable pour la machine, et que c’est ce concept qui reste à appréhender plus avant…

Surprise !

NouveauLogoSurprises_GAUCHEPoissonAvril2016Ni poisson, ni surprise, hier, pour commencer avril ! La faute à une journée fort mal fichue, qui m’a vu partir tôt et rentrer tard, et, pourtant, assez peu dense dans son ensemble…

Faute avouée, faute réparée ! Il était temps !

La jolie surprise d’avril vous attend ici ! Et, comme d’habitude, celle du mois précédent disparaît comme par enchantement…

ENJOY !

Statistiques du blog

StatsBlog1516Ce blog  a plus de lecteurs qui lisent plus de pages à chaque visite que je ne le croyais… Et qui viennent parfois de contrées improbables, lointaines et non francophones : je me demande bien ce qu’ils peuvent comprendre à la lecture de certaines notules  😛  ! je devrais me lancer dans une édition bilingue ou trilingue !!!

Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand et en évitant de vous évanouir à la lecture de ces chiffres stratosphériques !-.

Playlist « cohérence visuelle »

Au début des années 60, et jusqu’à au milieu de cette décennie, Herbert Von Karajan devint pour quelques années «artiste exclusif» pour la firme Deutsche Grammophon et enregistra avec «son» orchestre philharmonique de Berlin, dont il avait été nommé chef à vie –la seule condition qu’il posa pour accepter le poste– quantité de disques qu’il vendait comme des petits pains.

A cette époque, la firme entreprit, pour une dizaine d’albums, de donner une forme d’unité visuelle aux productions du maestro –et sans aucune photo d’icelui-, pour mieux souligner sans doute le caractère idiosyncrasique qui commençait à poindre dans son approche des oeuvres enregistrées : un genre de clair-obscur prenant appui sur un sens exacerbé de la ligne mélodique et les cordes graves de l’orchestre, mais aussi sur une rigueur rythmique affirmée.

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Cela nous vaut de bien jolies pochettes –cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-, certes, mais, surtout, un Sibelius épatant, un Debussy – Ravel à peine moins impressionnant –ce disque a toujours eu une côté remarquablement élevée à l’étranger, où on le considère comme l’un des absolus fleurons de la discographie de Debussy, beaucoup moins en France, où, c’est bien connu, on n’y connaît rien quant à la musique française…-, un Berlioz aux timbres impressionnants, mais très éloigné de cette fameuse french touch, et un Stravinsky à la sauvagerie raffinée –il fera mieux dix ans plus tard-.

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