Depuis hier, j’habite dans le « Grand-Est », sans avoir déménagé 😉 !
Evidemment, tout cela dépend complètement de l’idée qu’on s’en fait selon le point vue auquel on se place : certains amis en Allemagne trouveront que cette nouvelle désignation est complètement… à l’ouest ! Faisons fi de ce mauvais esprit et soulignons cependant que tout cela dénote aussi un sacré manque d’imagination du fameux comité de réflexion mis en place pour trouver un nom adapté !
Pour le coup, c’est donc une playlist du très lointain et très grand-est que j’écoute aujourd’hui : musique aussi bariolée que les pochettes sont colorées, en fort contraste avec la playlist présentée hier !
Le CD consacré à Shostakovich, récemment sorti, est très bien, et très bien enregistré de surcroît : le contraste sonore est tout aussi saisissant ! Quant à la « Pathétique » de Tchaikovsky, elle est remarquablement interprétée par un tout jeune chef, bien trop tôt disparu.-Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.
Une petite plongée dans le passé, depuis hier, avec cette playlist en noir et blanc –les enregistrements s’étalent de la fin des années 30 au début des années 50-. Ils datent donc tous d’avant la généralisation de la stéréo, mais bénéficient tous d’une production très soignée et restent très facilement audibles de nos jours, même le plus ancien.
Alors donc, plus c’est vieux, meilleur c’est ? Que nenni ! Mais c’est un petit morceau d’histoire que l’on entend, avec sa part de mythe et de légende. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.
Il y a des oeuvres que l’on ne jouera sans doute plus jamais ainsi –le Mozart de Beecham, très daté de style et d’approche; le Brahms de Furtwängler est très personnel– et d’autres que l’on aimerait entendre interprétées de manière aussi élégante et racée –le Strauss de Krauss-. Quant au Beethoven de Toscanini, aux sonorités très mates, il influença tout le courant HIP largement postérieur.
Cette petite vidéo, très intéressante –le site « Science étonnante », de David Louapre est une mine d’informations à caractère scientifique présentées avec clarté et pédagogie– nous explique à la fois la problématique générale de l’intelligence artificielle –vidéo entière-, mais également le fonctionnement plus spécifique qui a permis à AlphaGo de gagner au jeu de GO contre l’un des tout meilleurs joueur au monde –à partir de 8 minutes environ-, au-delà de la seule puissance brute, suffisante aux échecs par exemple.
Notamment, on apprendra qu’une part intuition est désormais envisageable pour la machine, et que c’est ce concept qui reste à appréhender plus avant…
Ni poisson, ni surprise, hier, pour commencer avril ! La faute à une journée fort mal fichue, qui m’a vu partir tôt et rentrer tard, et, pourtant, assez peu dense dans son ensemble…
Faute avouée, faute réparée ! Il était temps !
La jolie surprise d’avril vous attend ici ! Et, comme d’habitude, celle du mois précédent disparaît comme par enchantement…
Ce blog a plus de lecteurs qui lisent plus de pages à chaque visite que je ne le croyais… Et qui viennent parfois de contrées improbables, lointaines et non francophones : je me demande bien ce qu’ils peuvent comprendre à la lecture de certaines notules 😛 ! je devrais me lancer dans une édition bilingue ou trilingue !!!
–Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand et en évitant de vous évanouir à la lecture de ces chiffres stratosphériques !-.
Au début des années 60, et jusqu’à au milieu de cette décennie, Herbert Von Karajan devint pour quelques années «artiste exclusif» pour la firme Deutsche Grammophon et enregistra avec «son» orchestre philharmonique de Berlin, dont il avait été nommé chef à vie –la seule condition qu’il posa pour accepter le poste– quantité de disques qu’il vendait comme des petits pains.
A cette époque, la firme entreprit, pour une dizaine d’albums, de donner une forme d’unité visuelle aux productions du maestro –et sans aucune photo d’icelui-, pour mieux souligner sans doute le caractère idiosyncrasique qui commençait à poindre dans son approche des oeuvres enregistrées : un genre de clair-obscur prenant appui sur un sens exacerbé de la ligne mélodique et les cordes graves de l’orchestre, mais aussi sur une rigueur rythmique affirmée.
Cela nous vaut de bien jolies pochettes –cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-, certes, mais, surtout, un Sibelius épatant, un Debussy – Ravel à peine moins impressionnant –ce disque a toujours eu une côté remarquablement élevée à l’étranger, où on le considère comme l’un des absolus fleurons de la discographie de Debussy, beaucoup moins en France, où, c’est bien connu, on n’y connaît rien quant à la musique française…-, un Berlioz aux timbres impressionnants, mais très éloigné de cette fameuse french touch, et un Stravinsky à la sauvagerie raffinée –il fera mieux dix ans plus tard-.
C’est une playlist consacrée exclusivement aux Beach Boys période post-surf’music que j’ai écoutée aujourd’hui, avec tout d’abord, un album-culte, Pet Sounds, puis, dans deux versions différentes, l’album le plus attendu de toute l’histoire de la pop-music, Smile, à l’histoire si compliquée que l’on s’y perd un peu… –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.
Il est à peu près inutile de présenter Pet Sounds, considéré unanimement comme l’une des pièces-maitresses de la jeune histoire de la pop-music –selon le recensement très exhaustif effectué par ce site, il s’agit de l’album ayant engrangé le plus grand nombre de critiques positives à travers le monde au 22 août 2015-. Pet Sounds, profondément introspectif, compte profusion d’idées mélodiques et d’harmonies audacieuses, une production soignée et tout le talent du jeune Brian Wilson d’avant son long repli dépressif.
L’histoire de Smile est si complexe qu’elle excède le traitement par une courte notule de blog ! L’article en anglais de Wikipedia est très complet, et on retrouve facilement en ligne, parmi d’autres, un bel article en français consacré à l’album. Oeuvre originale et ambitieuse, moins homogène que Pet Sounds, il faut sans doute l’avoir entendu au moins une fois pour se persuader qu’on est face à l’un des chefs-d’oeuvre de la pop-music. Ce petit extrait devrait d’ailleurs vous en persuader…
Pour entamer cette plus courte journée de l’année et accompagner une météo fort maussade –il ne manque que la neige pour que l’illusion d’un retour de l’hiver soit parfaite !-, c’est une courte playlist en forme de souvenirs de jeunesse qui tourne en ce moment… –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.
Plein de petits instantanés, tous aussi agréables les uns que les autres. Rien de rare ou d’inconnu, même si l’extrait de Stephan Eicher date d’avant son explosion médiatique en France, et si dans la première chanson de la liste –la photo en grand-, le solo de saxophone final –pur bijou– est remplacé par de jolies nappes de piano électrique.
Je me disais ce matin que même sans réforme du Code du travail, 2016 était une année où on travaillera plus à cause d’un calendrier vraiment taillé pour les employeurs :
• 29 février travaillé !
• décalage horaire pendant un week-end de congé !!
• 1er et 8 mai tombant un dimanche !!!
Il serait temps d’organiser une manifestation avec baskets, drapeaux et cornes de brume, non ?
Elles s’étaient envolées hier pour leur transhumance annuelle, et se sont arrêtées pour quelques minutes sur le blog !
Vous pouvez les écouter dès le début de l’extrait juste en-dessous, et il est même recommandé d’écouter l’extrait jusqu’au à la fin : c’est très beau !
Le travail sur la dynamique est assez exceptionnel –et ça mérite d’être écouté très fort-, tant au sein des choeurs que de l’orchestre, et la musique est d’une beauté diaphane.
Aujourd’hui, premier jour du week-end pascal en nos contrées souriantes, sera consacré à une playlist exigeante : il s’agit d’un album que j’écoute très rarement, car il nécessite à la fois du temps et de la concentration, l’oeuvre étant d’une vraie complexité ardue et d’une longueur certaine –près de cinq heures-.
Kaikoshru SORABJi mena une longue vie –96 ans– recluse et presque cachée, en Angleterre, où on le surnommait le « Howard Hughes de la musique ». Il aimait Satie et Scriabin, Liszt et Busoni, et, dans les traces de ce dernier, composa des oeuvres d’une complexité inouïe pour le piano, ainsi que quelques pièces pour orgue et de musique de chambre. Certaines de ses compostions sont d’une longueur qui excède la durée généralement admise en musique classique et nécessitent une préparation intense des interprètes.
Selon les témoignages de son époque, Sorabji fut un pianiste magnifique ou très moyen : il interpréta parfois ses oeuvres, sans doute avec beaucoup de fausses notes, et n’apparut que très sporadiquement en public.
« Opus Clavicembalisticum » est une oeuvre pour piano achevée en 1930, et dont la composition demanda deux ans, ce qui est relativement bref pour une pièce de cette ampleur et de cette complexité. Elles reste très peu jouée dans son intégralité au concert –moins de 20 fois dans sa totalité– et aussi peu enregistrée –je n’ai identifié « que » quatre versions intégrales-. Elle est composée de trois parties, elles-mêmes divisées en fugues, interludes et autres prélude ou fantaisie-. Le manuscrit est d’une précision maniaque et, visuellement, la partition est très belle à regarder –cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-. Pour tout savoir sur le compositeur et son oeuvre, le mieux est de vous rendre ici, c’est très instructif et dans un anglais facilement compréhensible.
Aux oreilles, cela va du « mystique au bord du silence » aux plus grandes envolées virtuoses, sans jamais heurter les tympans. Un tout petit extrait –l’introduction– vous donnera une idée de la chose…