Playlist « Noctambule »

Les nuits sans trop de sommeil –assez fréquentes en ce moment…-, j’ai une liste d’oeuvres favorites sensées favoriser mon endormissement : ça ne marche pas toujours, et je suis parfois obligé d’en écouter deux, voire trois, à la suite. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Ces oeuvres, que je connais évidemment sur le bout des doigts de ce fait, je les écoute dans n’importe quelle version qui me tombe sous la main, les albums proposés ici sont les dernières versions que j’en ai écoutées ces derniers jours dernières nuits… Il s’agit :
des « Variations Enigma », d’Edward Elgar;
des « Variations Goldberg », de Johann-Sebastian Bach –qui ont été écrites spécifiquement dans ce but, d’ailleurs, et dont l’extrait proposé ci-dessous est assez dépaysant-;
de la troisième symphonie de Felix Mendelssohn;
de la quatrième symphonie de Robert Schumann.

Ecouter de la musique la nuit, même à faible volume, quand règne un silence profond, est en fait extrêmement enrichissant et permet de se consacrer attentivement à des détails –ne suivre que la main gauche d’un pianiste ou d’un claveciniste, se concentrer sur un instrument ou un groupe d’instruments en particulier…– auxquels je ne prête pas forcément attention lorsque j’écoute une oeuvre plus globalement.

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Devinette : encore une solution !

Je vous demandais, précédemment, le pourquoi de cet abondant « affichage commémoratif » de pochettes d’albums. Malgré quelques tentatives, la bonne réponse n’a pas été trouvée !

Il s’agissait de commémorer le 20ème anniversaire de la présentation du tout premier iPod. A cette occasion, feu Steve Jobs –qui n’avait pas que bon gout en matière de choix musicaux…– avait créé sa playlist, composée des albums dont les pochettes sont affichées et qu’il avait rippés et intégrés à l’iPod via iTunes. De plus, pour illustrer le slogan « Don’t steal music », il offrit à chacun des journalistes présents à la conférence de presse un pack composé de chacun de ces albums, pour qu’ils puissent les ripper eux aussi !

C’était difficile, malgré les indices proposés…

Playlist « les chiens ne font pas des chats… »

Je vous avais déjà parlé, notamment ici, de Carlos Kleiber, grand chef que j’apprécie beaucoup, malgré son répertoire relativement limité. Le petit coffret que je vous présente aujourd’hui –cliquer sur l’image pour la voir en plus grand– permet de découvrir son père, Erich Kleiber, au destin tragique, puisqu’après avoir fui le régime nazi en Argentine –non pour cause de persécution religieuse, mais par opposition au régime politique-, il ne retrouva jamais de poste pérenne à Berlin après la guerre, du fait de sombres querelles politiques en pleine guerre froide. Sa mort reste mystérieuse, et l’on a longtemps cru qu’il s’était suicidé, thèse remise en cause à l’heure actuelle.

Petit bonhomme à l’immense talent, Eric Kleiber fit partie, avant son exil, des « stars de la baguette », faisant partie des « Big Five » –dont il était le benjamin-, en compagnie de Toscanini, Furtwängler, Walter et Klemperer.

Les chiens ne font pas des chats : on retrouve chez le père le même regard acéré, la même souplesse, la même fluidité et, selon les témoignages de l’époque, une remarquable élégance de battue. Sa discographie, essentiellement chez Deutsche Grammophon puis chez Decca après-guerre, n’est pas immense, mais d’un remarquable niveau d’ensemble.

Les documents proposés dans ce coffret –Beethoven, Schubert, Mozart…-, tous excellents et presque centenaires –ils datent d’une période s’étendant de 1927 à 1929– ont bénéficié d’un remarquable transfert –cf. le très bel extrait d’une oeuvre bien connue ci-dessous– et d’une belle ligne éditoriale. 

 

On commémore, encore…

A l’occasion du 10 mai 1981, grand jour pour l’éclosion des roses –juste avant !a période des saints de glace, ça ne semble pas très prudent quand même-, on commémore donc les quarante ans de cet événement –ce qui ne me rajeunit pas…-, et de la liesse populaire, réelle chez de nombreux « jeunes », qui régna durant quelques jours suite à cette éclosion.

A l’époque, j’étais encore adolescent et, cependant, colleur d’affiches pour le futur président durant la campagne électorale ! La partie gauche d’une immense affiche recouvrait d’ailleurs la porte d’entrée de ma chambre 🙂 !!! C’est vous dire si le petit quizz en ligne que vous trouverez ici n’a pas été trop difficile à résoudre en fort peu de temps…

Pour vous, j’ai testé…

… la commémoration du bicentenaire de la mort de Napoléon !

Test tout-à-fait probant !!! Le thème fait évidemment polémique en ce moment, mais, à travers l’histoire, le personnage a toujours été sujet à des appréciations très contrastées, y compris de la part de ses contemporains. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

En attendant, j’en profite –sous la mezzanine et non pas sous la coupole…– pour écouter deux excellentes versions de ces oeuvres très populaires :
la symphonie « Héroïque », dédiée par Beethoven « à la mémoire d’un grand homme » ;
son concerto pour piano n°5, aux évocations parfois assez martiales et à la partition truffée d’annotations militaires par le compositeur, et dénommé « Concerto Empereur »parce qu’à sa première écoute et selon la légende, un spectateur aurait dit : « C’est fou, c’est grand, on dirait l’empereur ! » –ce titre n’est pas du compositeur, mais il est passé à la postérité-.

Beethoven, fervent partisan de la révolution française, admirait profondément le général Bonaparte, tout comme il détestait cordialement l’empereur Napoléon…

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Un jour, un album – Histoire d’un choc !

L’album de ce jour, que je suis en train de réécouter, à assez fort volume pour en profiter pleinement, fait partie de ceux qui m’ont, un jour ou l’autre, provoqué un véritable choc ! Non pas qu’il s’agisse de la plus édifiante des versions de cette oeuvre sur-enregistrée, même si, dans une optique « traditionnelle large », elle tient parfaitement son rang de très grande version : belle architecture, second mouvement très chantant avec de magnifiques contrechants, le tout dans une prise de son très soignée.

Bref, c’est très bien, même si ce n’est pas ce que je préfère dans cette symphonie -j’aime mieux les choses un peu plus motoriques– et, à dire vrai, je n’ai redécouvert ce CD que parce qu’il fait partie du gros coffret BTHVN2020, que je dépiaute petit à petit ! Ce qui m’a valu le souvenir ému narré ci-après.

C’est, à dire vrai, un choc essentiellement « technique/technologique » que m’a procuré ce disque quand je l’ai découvert, puisqu’il s’agit du tout premier CD que j’ai jamais écouté dans ma vie !

A cette époque, j’étais encore lycéen en Terminale, et le magasin hi-fi où j’allais au moins deux fois par semaine venait de rentrer sa première platine-laser –c’est ainsi qu’on disait volontiers à l’époque-, un beau modèle rutilant neuf, à façade relativement bariolée et à chargement frontal, et cette platine était connectée au système le plus performant présent dans l’auditorium. Il n’y avait alors que très peu de CD édité, et, hors l’exemplaire de CD test fourni par le constructeur –et, déjà, ses inévitables plages de jazz-rock…-, le seul autre album était celui présenté ce jour. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Il faut se souvenir qu’auparavant, à la lecture d’un vinyle, les premières notes de musique étaient toujours précédées d’un léger bruit de fond : descente du bras et son de l’impact sur le disque, léger souffle –surtout au fort volume auquel on écoutait dans l’auditorium, puis musique…-. Ici, que nenni ! Après avoir appuyé sur le bouton, pas le temps de dire ouf !!! Nous avons tous sursauté à l’attaque du célèbre pom pom pom poooom, précédé uniquement de silence ! Il fallut encore une bonne année et quelques économies avant que je puisse m’offrir le successeur de ce premier modèle –et mon premier CD de musique classique, qui fut aussi cette symphonie de Beethoven, et dans une autre version…-, mais ceci est une autre histoire…

On a les émotions qu’on peut, non !?

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Playlist « Retour vers les 60’s »

J’ai ressorti aujourd’hui quelques vieilles choses issues des années 60 et un peu moins connues que les productions des très grands groupes ayant émergé à cette époque -de mémoire : Rolling Stones, Beatles, Kinks, Who…-, bien qu’ils aient parfois accompagné ces précurseurs dans les charts anglais ou américains à l’époque, côtoyant à l’occasion les premières places. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

• The Troggs : groupe posant, dans les 60’s, en moches costumes blancs à rayures rouges et ayant voulu concurrencer le côté « sale gosse «  des Rolling Stones sans jamais y parvenir tout-à-fait –pas assez excessifs pour cela…– et qui connu un succès certain avec son tube « Wild Thing » en 1966. La chanson propose un solo d’ocarina ! Entre deux bluettes qui frôlent parfois la mièvrerie, dont la fameuse « Love Is All Around », ont recyclé maintes fois leur hit majeur -construction générale, rythme, riff…– dans d’autres chansons moins efficaces… Un peu lassant sur la durée !

• Them : excellent groupe de rythm’n’blues, à la durée de vie fort courte dans sa version originelle avec un chanteur d’exception : Van Morrison –son album en solo, « Astral Weeks », est une merveille parue en 1968-. Leur titre de gloire, le bien-nommé « Gloria », a été l’objet de nombreuses reprises, toutes inférieures à la version originales ! Une excellente compilation, qui vient raviver d’excellents souvenirs !

• Donovan : essentiellement connu pour son visage angélique et son hit « Yellow Mellow », qui ne figure pas sur cet album. Ce dernier propose une pop-music fraîche et très joliment instrumentée, dans une optique parfois pré-psychédélique. Je ne l’avais plus écouté depuis des lustres, et l’ai redécouvert avec plaisir.

• The Standells : les Américains du lot, un « garage band » bien oublié de nos jours, même s’ils se sont sporadiquement reformés jusqu’à aussi tard que 2014 au moins. Leur seul album ayant connu une certaine notoriété est celui proposé ici, et la chanson éponyme « Dirty Water » connut un certain succès Outre-Atlantique : la vidéo en est hilarante tant le play-back n’est pas au point !

Une chouette playlist pour embellir une météo morose !

Surprise presqu’aimable

Un bel objet, extrait d’un bel objet dont je vous ai déjà parlé il y a quelques temps, et qui rend la chose presqu’aimable ! C’est à découvrir ici.

Hier, « Fête du Travail » du 1er Mai oblige et malgré une météo assez maussade, je me suis rendu, masqué, à la traditionnelle manifestation du 1er mai : l’évolution d’un cortège familial  et bon-enfant d’antan –les nains s’en souviennent encore : ils se promenaient en jouant avec d’autres enfants et tout cela se terminait par un pique-nique…– vers l’ersatz de maigre défilé où règne une certaine tension ne laisse pas de m’interroger…

Je ne suis pas resté plus d’une petite demi-heure !

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