Playlist « Un dimanche matin à l’opéra »

WagnerMeistersinger1956Le titre de la notule rend  tout-à-fait justice à l’écoute de ce matin : certes, un seul album, mais d’une oeuvre majeure du répertoire, et qui dure environ 4h30 ! Il s’agit de l’opéra le plus joyeux de Wagner, d’une puissance jubilatoire assez unique chez lui, dont l’argument même à la fois une histoire d’amour complexe et un concours de chant dans le Nuremberg médiéval.

Longtemps inaccessible difficilement accessible, la version écoutée ce jour reste assez délicate à appréhender pour les oreilles les moins exercées : ça souffle, ça sature ponctuellement, ça crachouille parfois, et la perspective sonore est très variable par moment. Bref, c’est un concert très moyennement enregistré, et ancien, puisqu’il porte désormais allègrement ses 60 ans !

HotterMAIS : il permet d’entendre le plus grand Hans Sachs du vingtième siècle, qui n’a jamais été approché par personne : il y a d’autres grands interprètes de ce rôle, mais aucun n’est aussi complet que l’illustre Hans Hotterla voix somptueuse, puissante, le poids des mots et de la mélancolie inhérente au personnage, la tendresse et l’autorité : tout y est– , remarquablement bien entouré qui plus est.
Pour les amateurs, il existe un autre témoignage génial du chanteur dans le rôle, en 1949, lors de la réouverture de l’Opéra de Münich, sous la direction d’Eugen Jochum, mais il y paraît plus éprouvé à la fin –le verbe reste d’une hauteur de vue impressionnante, l’émotion y est parfois encore plus palpable, mais le chant est parfois entaché de problèmes de souffle, Hans Hotter ayant été confronté tout au long de sa carrière à un asthme allergique qui pouvait le handicaper-.

Evidemment, il est difficile de recommander l’écoute de cet album à des néophytes du fait d’une prise de son aussi aléatoire, mais les amateurs de l’oeuvre qui ne l’ont pas encore entendue dans cette version remarquable peuvent s’y précipiter les yeux fermés et les oreilles grand’ouvertes !

En extrait, la fin de l’opéra, avec le monologue final de Hans Sachs –éprouvant pour un chanteur après plus de quatre heures de représentation, et difficile à chanter, puisqu’on passe du murmure aux éclats et qu’il faut échapper au « parlando » que l’on entend assez souvent dans ce passage– suivi des choeurs d’allégresse. Play it loud !

Enfin, une petite vidéo où le chanteur, à presque 90 ans, revient sur le rôle qui marqua sans doute le plus sa carrière, et qu’il marqua plus qu’aucun autre au vingtième siècle –le Wotan du Ring, de Wagner, rôle qu’il inscrivit à son répertoire pendant près de quarante ans : une longévité exceptionnelle !-. C’est assez court, plein d’enseignements et c’est même traduit en français !

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Playlist de presque neuf et d’ancien

Hier, pour donner un peu de couleur à la grisaille du ciel, j’ai concocté une plalylist assez peu harmonieuse de prime abord, mais finalement très agréable, mêlant des enregistrements plutôt anciens  et des choses presque très récente selon mes standards personnels. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Playlist05032016

A priori, il n’est pas excessivement utile de présenter Jasha HEIFETZ, l’empereur-ou le pape, c’est selon…– des violonistes, considéré par beaucoup comme le plus grand violoniste du 20ème siècle et le plus important depuis Paganini.
L’homme reste un mystère, il ne se livrait guère et ne souriait jamais en public. Il mourut richissime –il touchait des cachets exorbitants, et exigeait et obtenait, au minimum, le double de ses partenaires les plus prestigieux-, même s’il arrêta sa carrière assez tôt, et enregistra beaucoup : ses disques restent largement accessibles et sont autant de leçon de style –un archet phénoménal, un vibrato ultra-rapide, une justesse confondante, une grande précision rythmique dans des tempi généralement très vifs-, même si on peut souvent préférer des versions d’autres violonistes. Ce petit extrait permettra de vous faire une idée de la chose…

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Plages infinies !

The CookingCat a enfin pu poser ses dates de congés d’été ! Il était temps ! Et du coup, nous avons pu chercher et trouver un gîte pour nos vacances à venir ! A nous les plages infinies !

Bon, ce n’est pas pour tout de suite, loin de là, mais la perspective est réjouissante malgré tout ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

PlagePrepaVac

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De l’angoisse au burlesque

XFilesS10Suite, hier soir, des aventures des fameux « special agents » des dossiers non classés du FBI, Fox Mulder & Dana Scully. Leur retour, la semaine dernière, permettait de reposer un cadre et un esprit, au-delà d’un contenu très allusif, format d’une série oblige : 48 minutes pour résumer 9 saison, c’est court !  –Cliquer sur l’image pour voir en plus grand le look des deux acteurs, une quinzaine d’années après-.

Hier soir, donc, on est passé, l’espace d’un moment, de l’angoisse au burlesque, dans un premier épisode qui échappait à la parodie en se réfugiant dans l’autodérision : c’est très réussi dans son genre ! Quant au second épisode, il permettait de retrouver tous les codes de cette série mythique : décors soignés et glauques, éclairages sombres et jeux des lampes-torches, dont les rayons croisés formaient un amusant X, justement : rien n’a été laissé au hasard dans la mise en scène, toujours aussi méticuleuse. La bande-son demeure toujours soignée également.

Abordé avec un regard bienveillant et indulgent, ça reste tout-à-fait bien, et j’attends la fin de cette courte saison, programmée pour la semaine prochaine, avec autant d’impatience !

Surprise revigorante

NouveauLogoSurprises_GAUCHEMars arrive, avec ses giboulées, des problèmes de sauvegarde de ce blog et sa traditionnelle surprise, suffisamment énergique pour contrer toutes les giboulées propres à ce mois, dans l’attente du printemps !

C’est ici, et, comme d’habitude, la surprise de février est vouée à disparaître avec l’arrivée de celle-ci !

ENJOY !

Playlist d’actualité

C’est une playlist tout-à-fait d’actualité que j’ai bâtie aujourd’hui, et je le prouve ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Playlist01032016

Gainsbourg, aujourd’hui, est disparu depuis 25 ans, et les bonnes radios le signalaient toute la journée… Du coup, ce sont trois « concept-albums » que j’ai livrés à mes oreilles, laissant volontairement de côté, pour ce soir, le premier d’entre eux : « Histoire de Melody Nelson », écouté il n’y a pas si longtemps. Quant à « L’homme à tête de chou », c’est mon album préféré de l’artiste, tout simplement !

Les mêmes bonnes radios et les quotidiens de la presse écrite signalement également, depuis quelques heures, que les Rolling Stones seront le premier groupe britannique à donner un concert à La Havane, sur l’île de Cuba. Ce sera le 25 mars, et ce sera gratuit. Au mieux, cela pourrait ressembler un peu à l’album écouté ce soir, qui annonçait les prémices du grand barnum que sont devenus leurs concerts depuis quelques années –depuis le départ Mick Taylor selon les mauvaises langues mais bonnes oreilles moi 😉 -. Ronnie Wood, qui l’a remplacé, est sûrement très sympathique et, vraisemblablement, beaucoup plus drôle. Il a aussi la capacité à enliser des solos qui ne demandent qu’à décoller et, en 1976, lorsque ce disque parut –un double 33T, avec une excellente face, la troisième, et trois autres plus convenues-, j’imagine que bien des dents ont dû grincer !

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Playlist bissextile !

Après une journée laborieuse et fastidieuse –ce qui est assez rare en général pour ce qui concerne ce second qualificatif-, il y a bien, dans cette playlist, un album que je ne dois écouter que tous les quatre ans… C’était, aujourd’hui, le jour ou jamais ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Playlist29022016

A vous de deviner du quel il s’agit… Je ne vous donne aucun indice, ce serait trop facile sinon 😉 !

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Lu et entendu

JournauxkiosqueA lire, cette semaine, un article alambiqué et assez infatué, qui en dit finalement plus sur l’auteur que sur le sujet traité –l’humour décapant de Pierre Desproges– : c’est ici, c’est un peu long et au bout du compte, on n’en sait guère plus…

Et puis, en pleine crise agricole, une petite vidéo à caractère socio-économique extrêmement révélatrice d’un présent éclairé par un passé proche : c’est à écouter ici, c’est un peu long mais on en apprend beaucoup –à défaut de trouver des solutions adéquates… : il faudrait, pour cela, effectuer une véritable révolution culturelle et aller visiter, par exemple, une ferme allemande : ultra-propre, technologiquement très avancée et d’une taille inimaginable ici ! Le lait ou la viande produits y sont achetés un peu plus cher qu’ici au producteur, et vendus beaucoup moins cher au consommateur final, aussi…-.

Playlist de fin d’hiver

Une playlist pleine de soleil, aujourd’hui, en accompagnement d’une météo presque printanière pour ce week-end, malgré une fraîcheur encore hivernale en début de matinée. Mais la lumière y est ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Playlist27022016

Le concerto pour violon de Glazounov, composé en 1904, n’est pas des plus connus, mais c’est l’un de mes préférés du répertoire, avec, ça tombe bien, celui de Sibelius : couplage idéal pour ce qui me concerne, donc !

Je m’étais donc procuré ce disque en import, il y a quelques semaines, avant même sa parution en France –je crois qu’il est désormais sorti : n’hésitez pas à le découvrir si vous aimez le violon !-, parce que je n’en disposais que de trois versions anciennes –Oistrakh, Heifetz et Morini– et que l’oeuvre mérite largement d’être entendue dans une belle prise de son. Faute du temps nécessaire, je n’y avais encore jeté qu’une oreille distraite avant ce matin. Et je ne suis pas déçu du tout : ça sonne admirablement, et l’oeuvre, très lyrique, supporte, comme celle de Sibelius, un nombre d’approches très variées.

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