Aujourd’hui, afin développer un peu la technique encore très fruste de mon jeu de guitare, j’accompagne cette playlist des « plans blues » –le blues est une succession de plans sur douze mesures, et l’on peut facilement les accoler dans à peu près n’importe quel ordre, pourvu qu’on respecte le schéma formel d’enchaînement d’accords : ça sonne toujours bien ! C’est très pratique ! -que je commence à appréhender avec mon patient professeur.
Ça change un peu des gammes dans tous les sens auxquelles je m’astreins lorsque j’ai un peu de temps disponible…
Cela me permet, en outre, de profiter de ces quatre excellents albums, tous enregistrés par des maîtres du genre ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.
Mon agenda est plein comme un oeuf, je pars assez tôt le matin et rentre généralement tard le soir, les déplacements et les kilomètres s’accumulent –et je n’ai pas encore eu le temps de remplir mes frais de déplacement...-. Bref, que du bonheur !
Aujourd’hui, après moultes hésitations tant la démarche semblait a priori quelque peu complexe de prime abord, ce blog a subi une modification majeure : il est passé en protocole https –au lieu du traditionnel et plus ancien protocole http-. Pour les lecteurs, cela ne change rien, hormis l’apparition d’un petit cadenas dans la barre de navigation, symbole d’une sécurisation accrue.
Malgré mes craintes initiales, cette démarche se réalise en réalité très simplement, au moins dans WordPress. Pour tout savoir sur l’intérêt de ce passage qui me fait entrer dans une nouvelle modernité, une petite information synthétique et claire se trouve ici.
Faute de temps en cette période professionnellement très chargée –et ça ne semble pas prêt de s’arrêter-, les découvertes de beaux albums s’avèrent rares en ce moment !
J’ai cependant trouvé un magnifique disque proposé par l’un des plus fins chroniqueurs de la société anglaise, Ray Davies, plus connu pour son oeuvre de créateur au sein de son excellent groupe, The Kinks, que pour ses créations solitaires. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.
L’album est d’autant plus rare qu’il n’est pas disponible en tant que tel, mais uniquement en complément d’une compilation consacrée au groupe parue en 1997 –mais les chansons regroupées sur l’album sont bien plus anciennes-. Ray Davies, sur des musiques généralement moins brutes de décoffrage que celles des Kinks –au moins à leurs débuts– et parfois inspirées par une ambiance du Music-Halll qu’il affectionnait tant, donne libre cours à ses chroniques « So British », faites de tendres moqueries et d’une bonne dose de nostalgie.
Ecoute attentive ce matin d’un album mythique «Sgt. Pepper’s Lonely Hearts Club Band », sorti en 1967 et remastérisé spécifiquement pour la stéréo dans les règles de l’art pour une « édition du cinquantième anniversaire » en 2017, par le fils du producteur originel George Martin, long compagnon des enregistrements en studio des Beatles disparu en 2016. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.
Par rapport aux premières éditions CD ou la vieille version LP que j’avais, le son est très nettement amélioré et désormais supérieur aux meilleures éditions mono, qui, seules avaient bénéficié d’un mixage spécifique par George Martin –en 1967, de nombreux foyers étaient encore équipés principalement en électrophones monophoniques, même si la stéréophonie était un procédé déjà répandu, mais nécessitant un matériel plus coûteux , tant pour l’enregistrement et le mixage que pour la reproduction-.
Cette édition du cinquantième anniversaire est très joliment présentée –belle reproduction de la photo de la pochette– et l’album est accompagné de tout le pack cartonné à découper –d’où le titre de la notule, vous l’aurez compris-qui accompagnait la pochette originale : moustaches, galons, badges… Toute cette profusion est disponible à prix modique.
Evidemment, cela n’améliore pas fondamentalement le contenu de cet album mythique pour de nombreux auditeurs –je n’en fais pas partie-, mais l’ensemble reste très agréable à écouter. L’aura de « Sgt. Pepper’s Lonely Hearts Club Band » semble avoir quelque peu pâli depuis sa parution –tant d’autres excellents albums sont sortis en 1967, grande année en réalité pour ce genre musical-, et ce sont essentiellement tous les gimmicks de console et de mixage qui ont perduré, bien plus que le contenu musical dont certaines facilités sont très largement sauvées par la production.
De l’aveu même de John Lennon, aussi tôt qu’en 1968 –avis que je viens de découvrir ici, au sein d’un très bon article relativement exhaustif– : « The biggest load of shit we’ve ever done ». C’est lui qui l’a dit…
Juin 1971 : Congrès d’Épinay – Septembre 2021 : Congrès de Villeurbanne, soit 50 ans de résolutions, de motions, de courants, de virages ratés –l’aggionarmento vers une forme de social-démocratie jamais tranché et toujours resté en suspens– et au bout du compte, une rose quelque peu fanée à ce jour malgré un logo reverdi –on se demande pourquoi !?-, et une absence de figures marquantes depuis la disparition des derniers « éléphants »…
• des exercices d’échauffement variés pour les doigts de la main gauche et le poignet droit –le jeu au médiator est une vraie habitude à prendre, d’autant que je ne joue de la basse qu’aux doigts...- ; • des gammes dans différents tons –avec métronome– ; • des gammes chromatiques –avec métronome– ; • des gammes pentatoniques incorporant les notes bleues –avec métronome– ; • des enchaînements d’accords –avec aller-retour sur les cordes– qui font mal aux doigts –huit à ce jour…– ; • des riffs en « power chords », qui sont des accords « appauvris » afin de simplifier le doigté : très amusant !
Il y en a énormément chez les Who, AC/DC ou les Ramones par exemple, ce qui me permet de commencer à accompagner leur musique en fond sonore et d’utiliser un peu de distorsion sur l’ampli.
Il me reste encore un peu de temps pour profiter de quelques écoutes nourrissantes avant une reprise vraisemblablement inscrite sous les mêmes auspices que l’année dernière, crise sanitaire oblige : on n’est pas prêts de tomber les masques, malheureusement ! –Cliquer sur l’image pour a voir en plus grand-.
• La version du « Don Giovanni » de Mozart est un enregistrement public bénéficiant d’une assez bonne qualité sonore et d’une excellente interprétation, très contrastée : les passages les plus lents sont très lents, les passages les plus rapides sont très vifs, les récitatifs sont vivants et les chanteurs principaux sont tous excellents –les voix de Don Giovanni, Leporello et du Commandeur sont bien différenciées, ce qui n’est pas toujours le cas– et l’on tient là, en effet, face à un « drame joyeux », ainsi que l’indique le livret. Je n’y reviendrai pas tous les jours, n’appréciant pas outre mesure cet opéra –mode provocation on : j’ai autre chose à faire que d’écouter du Mozart. Mode provocation off-, mais, de temps à autre, c’est tout-à-fait plaisant, et cela me rappelle mes études d’histoire de la musique, durant lesquelles nous avons décortiqué cet opus de manière très approfondie –à mon grand désespoir : à l’époque, j’aimais encore moins Mozart que maintenant ! -.
• Les symphonies de Sibelius –compositeur totalement et injustement ignoré durant ces mêmes études, mais alors (fin des années 80), Sibelius n’avait pas si bonne presse en France-, ici écoutées nuitamment, font partie de la seconde intégrale enregistrée par le chef finlandais Osmo Vänskä, avec l’orchestre symphonique du Minnesota dont il est titulaire depuis près de vingt ans. Sa première intégrale, avec l’orchestre finlandais de Lahti, avait été très remarquée et unanimement saluée, la seconde ne me semble pas moins réussie, malgré un accueil un peu moins chaleureux que la première par la presse spécialisée. Les contrastes de tempo et de dynamique sont un peu plus exacerbés, et la prise son s’avère exceptionnelle –comme toujours chez cet éditeur-. Mention particulière pour la lumineuse sixième symphonie –d’où le titre de cette notule-, tout-à-fait remarquable. –cf. extrait ci-dessous-.
Bon, il est temps pour moi de me consacrer à ma petite heure quotidienne de gammes chromatiques et d’enchaînements d’accords…
Je profite de cette playlist en trois langues écoutée « un peu fort » –le plaisir retrouvé de bénéficier du confort certain d’une chaîne Hi-Fi est très réel ! -, tout en rangeant les dernières affaires des vacances et en répondant, déjà, à quelques courriels professionnels, même si le retour au travail n’est pas encore pour demain ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.
Cette après-midi, je retourne à l’école –en mode instruction au domicile…-, avec mon premier cours dédié à l’instrument dont je vous ai parlé il y a un peu longtemps déjà et pour lequel j’ai enfin un ampli adapté –ça ne « sonne » pas avec un ampli de basse…– ! Avec une agréable surprise à la clé : les cours à domicile bénéficient d’une déduction fiscale de 50%, ce que j’ignorais !