Playlist avec un N

Rentré raisonnablement tôt une fois n’est pas coutume, et, demain, par exemple, je rentrerai très tard, au terme d’une fort longue journée, j’ai eu tout le loisir de confectionner un e petite playlist très agréable, dont tous les albums la constituant portent un titre commençant par la lettre N. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Evidemment, agréable n’est sans doute pas la meilleure définition qui convient pour « Never Mind the Bollocks », des Sex Pistols, paru en 1977. Unique album officiel du groupe, il propose donc dans les meilleures conditions de production le corpus artistique du groupe : il en existe des versions plus brutes de décoffrage –l’album des demos : « Spunk », avant remixage final, peut-être plus édifiant encore, et sans doute plus près de la réalité du « vrai son » des Sex Pistols, dont la beauté des sonorités n’était pas la vertu première– ! Néanmoins, l’énergie contenue dans ce disque, en lien avec la qualité de certaines compositions, fondées sur la simplicité efficace et des paroles parfaitement ancrées dans la réalité de l’époque en font un grand disque, à défaut d’être un beau disque. Je l’écoute rarement, mais toujours avec intérêt et plaisir.

Après ce déferlement de décibels, la « lounge pop » de Dido est tout-à-fait appropriée pour reposer les oreilles : « No Angel », sorti en 1999, est réconfortant, très agréable et bien construit : jolies mélodies, très bien arrangées, voix avenante… En outre, l’album contient le très beau « Thank You », hit remarqué à sa sortie, et qui,  près de 20 ans plus tard, reste toujours aussi efficace. Il fut « semple », plus tard, par Eminem, ce qui a encore accru sa notoriété.

En 2002, Nena, chanteuse allemande grande admiratrice des Rolling Stones, sortait une compilation, « Nena featuring Nena », de ses plus célèbres chansons, réarrangées à la sauce 2000, avec le concours d’artistes invités. Un toilettage plus ou moins discret, lui permettant de poser une voix en nette amélioration par rapport à ses jeunes années sur des mélodies joliment pop. Honnêtement, c’est assez anecdotique, mais j’aime bien de temps à autre…

« (The) New Rose Years » des Real Kidsgroupe maudit de Garage Rock, ultra-efficace et merveilleusement rêche et mélodieux-, en revanche, est tout sauf anecdotique ! Il s’agit d’un double album reprenant l’intégralité de ce magnifique groupe que furent les Real kids au début des années 80 –ils continuent, aux dernières nouvelles, à tourner, avec les mêmes chansons, mais ça n’a plus rien à voir…-, quand, lâchés par leur compagnie de disques américaine, ils émigrèrent sur le label Français New Rose, qui fit tant pour le rock alternatif au tournant des années 80 –un magnifique catalogue, avec des artistes comme Johnny Thunders ou Mink DeVille, par exemple-.
Ce double album, paru en 2003, reprend donc, en deux CD, les trois LP enregistrés pour le label français : deux studios, « Outta Place » –excellent, 1982– et « Hit You Hard » –très bien mais presque trop produit eu égard aux aspérités de la musique du groupe, 1983– et le fabuleux live enregistré le 02 février 1983 au Bataclan, « All Kindsa Jerk Live », l’un des meilleurs disques live de ma discothèque ! Un magnifique moment de Rock Music !

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Auscultons une discothèque !

Ce matin, après mise à jour de ma base de données, la barre symbolique des 4000 CD bien d’être franchie ! Le rayon Pop – Rock – Jazz – Blues en représente un peu moins d’un cinquième, mais il n’est pas complètement à jour. Statistiquement, le podium des compositeurs et présents en musique classique n’a pas vraiment du tout bougé par rapport à l’an dernier. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

 

Hors anthologie d’interprètes –un cinquième de la discothèque environ, avec beaucoup de Liszt et de Schubert, par exemple, qui n’apparaissent pas autrement dans le classement de ce Top 14-, la répartition est illustrée par le graphique ci-dessus.

Beethoven reste en tête –25 versions intégrales des symphonies et 15 intégrales des sonates pour piano, sans compter les innombrables versions isolées, dans les deux cas-, suivi de Wagner19 versions du Ring et 5 Walküre en sus, une multitude de Parsifal, Tristan und isolde, Fliegende Holländer, Meistersinger von Nünrberg et Lohengrin, mais seulement 2 Tannhaüser, opéra que je n’aime pas excessivement-.
Derrière, c’est le trou, Sibelius14 versions de l’intégrale de ses symphonies-, Mozart8 versions de la Flûte Enchantée–  et Mahler5 versions de l’intégrale de ses symphonies– se disputent le podium, avec un très léger avantage pour le finlandais. Bach reste dans le quinté de tête, essentiellement grâce aux variations Goldberg –17 versions-.

Les musiciens français sont un peu plus loin, selon un quarté qui sétablit dans l’ordre suivant : Ravel, Berlioz, Debussy et Satie.

En réaménageant un peu l’ensemble et en comblant quelques espaces volontairement laissés libres, je n’ai pas encore eu besoin de racheter de nouvelles colonne de rangement, au grand bonheur de TheCookingCat !

La découverte plaisante du jour

Aujourd’hui, profitant d’une petite pause bienvenue dans mes activités un peu frénétiques de ces derniers jours, je me suis offert une belle découverte, d’un compositeur suédois assez peu connu dans nos contrées, Kurt ATTENBERG1887 – 1974-. Prudemment moderniste dans son écriture, qui s’inscrit, globalement, dans un courant post-romantique tardif avec quelques hardiesses tonales ponctuelles, il a notamment composé neuf symphonies, toutes intéressantes et vaguement folkloristes, très joliment orchestrées et plutôt riches thématiquement –on pense parfois au premier Sibelius, à Tchaïkovsky ou à Dvorak-.

L’oeuvre qui m’a occupé ce jour est un poème symphonique vraiment remarquable, intitulé « Älven, från fjällen till havet« , soit, en français, « Le fleuve, des montagnes à la mer« . –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.
Composée en 1929, cette très belle pièce écrite pour un orchestre conséquent est merveilleusement descriptive : en quelque sorte, vous entendez « La Moldau », célèbre poème symphonique de Smetana, réorchestrée par Richard Strauss dans ses plus brillantes productions pour orchestre.
Vraiment, une très heureuse découverte, dont, magnanime, je vous propose un petit extrait ci-dessous.

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Playlist avec un L

Après avoir consacré remarquablement peu de temps à mes oreilles ces derniers jours, voici une petite playlist destinée à alimenter mon début de soirée, dans la série des playlists alphabétiques : ce jour, c’est la lettre L qui est à l’honneur. Vu la quantité très abondante de « Live » dans ma discothèque, j’aurais pu céder à cette facilité de ne vous proposer que des albums enregistrés en concert.  Mais que nenni ! Ce ne sont ici que des albums enregistrés en studio que vous trouverez ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Ça commence donc avec AC/DC : « Let There Be Rock », paru en 1977, est pour eux l’album de la consécration extra-australienne. C’est avec lui que le groupe perça définitivement en Europe, les albums précédents n’y ayant connu qu’un succès d’estime. Il s’agit encore, comme dans les albums précédents, de blues-rock ou de boogie-rock joués très fort –guitare saturée d’Angus Young-, et un peu vite. Chansons jubilatoires, très bien executées, production plutôt fruste mais très efficace, un vrai bon disque de rock !

Encore moins « produit » si c’est possible, « Let Go » de Johnny Thunders And The Heartbreakers est en fait un EP de trois titres, parmi les plus emblématiques du guitariste maudit, sorti en 1983 mais enregistré en 1977, alors que les Heartbreakers étaient au sommet de leur forme et visaient à une notoriété qu’ils n’ont jamais complètement connue. On y trouve les versions les plus abouties de « Chinese Rocks », « Born to Loose » et « Let Go », bien mieux captées –même si la son est très loin des meilleurs standards en la matière– que dans les innombrables live plus ou moins réussis de Johnny Thunders.

Après ces deux albums bourrés d’énergie, « Loaded » du Velvet Undergound, groupe mythique s’il en est, vient presque reposer les oreilles. En 1970, année de sa sortie, JohnCale, membre fondateur, a déjà quitté le groupe, laissant Lou Reed prendre toute la place. Dernier « vrai » album du Velvet Underground, il est plutôt inégal mais contient son lot de pépites, dont la très connue « Sweet Jane ».

Pour finir, le meilleur album de Dire Straits à mes oreilles : « Love Over Gold », sorti en 1982. C’est, pour le groupe, l’album de la consécration mondiale, avec notamment un magnifique titre en introduction, longue mélopée très dylanienne : »Telegraph Road », où Mark Knopfler livre vraisemblablement son plus beau solo de guitare.

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Considérations épineuses

Où il est question de fissures et de trolls, sur fond de marché de Noël et de facture augmentée ! Selon les habitudes des uns ou des autres, on en rira un peu ou on en râlera beaucoup… Quoi qu’il en soit, aucune manifestation pour bloquer la ville n’est prévue à ce jour !

Quant la photo de feu le sapin présentée la semaine dernière, elle est évidemment caduque –ou historique, selon le point du vue auquel on se place-…

NB. Si vous utilisez un bloqueur de publicités, il faudra le désactiver le temps de la lecture de l’article ci-après, qui vous explique tout sur ces épineuses considérations…

http://www.rue89strasbourg.com/troisieme-grand-sapin-de-noel-place-kleber-127351

Pour illustrer cette notule, rien de mieux qu’une « Marche des trolls » ! A écouter ci-dessous. Après tout, ils sont responsables –mais pas coupables, évidemment– de cette situation !

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Pannes massives du serveur !

Hier, du fait de la conjonction de deux pannes simultanées, et comme de nombreux sites et autres services en ligne, le blog s’est retrouvé en rade complète pour une durée relativement longue ! A cause d’une défaillance serveur de l’hébergeur, sis pas très loin d’ici, tout près de la frontière allemande et du lieu où je suis resté coincé la dernière fois que je suis allé en Allemagnecf. photo des locaux ci-dessous-… Aujourd’hui, tout semble fonctionner à nouveau, sans pertes de données !

Playlist avec un J

L’oubli de la lettre J dans mon approche alphabétique des playlists n’a pas encore été relevée, mais je m’aperçois qu’en effet, entre le I et le K, manque le J ! Erreur réparée dès aujourd’hui, donc, avec cette playlist dominicale concoctée tôt ce matin, alors que la pluie tombait dru ! Le choix était à peine plus grand qu’hier, au demeurant… –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Pas de rareté en revanche du côté de cette playlist, qui ne comporte que des albums plutôt très connus, à une exception près, le dernier cité, qui est aussi le premier de cet artiste prolifique…

Dans l’ordre, on retrouve donc :
• U2, « (The) Joshua Tree » –1987-.  Dernier album d’une belle trilogie entamée en 1983 avec « War », suivi en 1984 par « The Unforgettable Fire ». A mes oreilles, tous les albums studio qui suivront seront bien en-dessous de ces trois disques. Sur l’album de ce jour, l’enchaînement des trois premiers titres est un petit miracle.
• Eric Clapton, « Just One Night » –1980-. Sorti comme double-LP à l’origine, ce disque permet de retrouver Clapton en concert à l’issue de sa longue période de passage à vide du milieu des années 70 et de ses déboires multiples –drogue, alcool, politique…-. Le guitariste est très bien accompagné, mais l’album me semble un rien longuet.
• Neil Diamond, « Jonathan Livingston Seagull » –1973-. La musique de Neil Diamond accompagnait le film adapté du roman de Richard Bach, élevé sur le même piédestal dans les pays anglo-saxons que « Le Petit Prince » en France. Tout petit, je raffolais de ce disque, qui était sans doute le seul album « non-classique » de la discothèque paternelle.

• John Mayall, « John Mayall Plays John Mayall ». Paru aussi tard qu’en 1965, alors que « le parrain du blues anglais » tournait depuis plusieurs années déjà, il s’agit du premier album de John Mayall, enregistré en live, remarquablement bien d’ailleurs –quelques saturations passagères-, puisque le petit Klooks Kleek club où il se produisit ce soir-là était relié directement aux studios Decca voisins, les câbles sortant par la fenêtre… Le guitariste qui l’accompagne ici est Roger Dean, vraiment excellent, mais vite retombé dans un oubli relatif après avoir quitté « le maître ».

La météo de ce jour est parfaitement dégueulasse, alors qu’hier, en fin d’après-midi, les terrasses étaient encore bondées d’un monde légèrement vêtu, tant il faisait doux. Au pied du grand sapin, c’était très étrange –et tout-à-fait inhabituel– de se promener presqu’en tee-shirt !

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